"Concours de nouvelles !"

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  ( Concours de nouvelles de   Jhpgtrskt1112 )

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  Ce fut à partir du moment où j'avais quitté du regard la tombe de mon défunt père, le Baron de Sogeun, que je le vis pour la première fois.

  Il était habillé de noir comme la majorité des gens qui se sont présenté à son enterrement. Mais cette couleur qui recouvrait ses vêtements avait quelques chose de plus sinistre que la mort.

  Dès que nos regards se croisèrent, je reculai. Il y avait quelque chose dans son regard qui rendait l'atmosphère malsaine. Quelque chose de si petit et de si camouflé qu'il était à peine visible. Un peu comme le poison que cachent certaines fleurs en leur cœurs.

  Je ne savais que faire à cette époque, j'étais figée de panique, et les domestiques qui m'avait accompagné ce jour-là, l'était aussi. J'avais l'impression qu'il m'avait entravé de chaînes invisibles. Son regard dominateur et calculateur avalait le mien.

   Je me souviens juste qu'un homme qui se tenait à côté de lui s'était avancé pour brandir devant nous des papiers.

  Ne comprennant pas au début, mon oncle -le cousin de mon père- les avait pris à ma place avant de les parcourir du regard.

  Son visage était passé du beige au blanc puis au bleu. Et ceci était loin d'être une bonne chose.

  Il me dit juste la chose suivante en remettant les papier à celui qui les avait à l'origine :

  - Je pense que c'est la dernière fois que nous nous reverrons, Jaein.

  Je ne compris pas ces paroles tous de suite jusqu'à que des gardes m'encerclent  et me menacent avec leurs lances et leurs fusils.

  - Mon oncle, que se passe-t-il? demandai-je avec peur, en me retournant.

  Ce dernier baissa la tête en fuyant mon regard comme un enfant pris en faute, tandis que les gardes m'emmenaient de leurs côté, à la suite de l'homme à l'aura malaisante.

  Lorsque je tournai une deuxième fois le regard je ne pus que voir mon oncle expliquer je ne sais quoi aux domestiques.

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  Sur le grand lit aux draps de soie, je sanglotais.

  Au milieu de cette chambre vaste et richement décorée, j'étais à la fois triste et terrifiée.

  J'étais comme un oiseau dans une cage dorée.

  Je n'avais même pas eu le temps de me remettre de la mort de mon père que j'appris que j'étais mariée.

  À quoi mon père pensait-il au juste? Ne savais-t-il donc pas qu'il était dangereux de marier la fille d'un petit baron à un Grand-duc?

  À quoi pensait-il  en me mariant  à mon insu au plus terrible des Grand-ducs de Nourluz?

  Peut-être que je n'aurais jamais les réponse à ma question.
 
  J'étais à présent orpheline, sans mère pour me guider et sans père pour me protéger.

  C'était comme si l'on avait arraché les ailes d'un papillon qui venait de sortir de son cocon.

  Les papiers qu'avait entre ses mains mon oncle le matin même était en fait un contrat de marriage fait à l'avance. Et visiblement, mon père, mon dernier tuteur, avait donné son accord.

  Je n'avais que treize ans! Je ne pouvais pas me  marier aussi vite et aussi tôt, qui plus est, juste après la mort de mon paternel, avec un homme qui était de neuf ans mon aîné...

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