The promise

𝒯𝒽ℯ 𝒻𝒾𝓇𝓈𝓉 𝓉𝒾𝓂ℯ ℐ 𝒹𝒾𝓈𝒸ℴ𝓋ℯ𝓇ℯ𝒹 𝓎ℴ𝓊

Maya, Nevada, 7 janvier 2022, 03h07.

Je n'arrivais pas à dormir, n'ayant plus de somnifères qui ont de l'efficacité. C'est ça d'avoir été drogué aux somnifères. Ma colocataire, Taylor, dormait paisiblement dans son lit.

Chanceuse.

Je me levai de mon lit, j'enfilai mon pull et quittai notre chambre. Je me dirige devant le campus. Je mettais mes écouteurs et ma playlist. En laissant « Let it go » de The Neighbourhood à fond dans mes oreilles. Je m'allongeais sur le rebord de la fontaine, laissant les gouttes de la pluie tomber sur moi.

« Maya, ne te laisse pas attendrir ! »
« Attaque au lieu d'éviter ! »

Je remuais la tête, en essayant d'oublier toutes ces pensées. J'entendis quelqu'un aller en ma direction. Je ne relevais pas la tête, sachant qui c'était.

-Maya ? Tu fais quoi ici ? Me demanda Noah. Tu es censé me voler ce collier.
-Tiens ton collier. Disais-je en lui lançant celui-ci. Et ce que je fais ici n'est en aucun cas tes affaires. Alors fous-moi la paix.

Il se rapprocha dangereusement de moi, je me redressai et me levai. Il attrapa ma gorge sans la serrer.

-Ne me parle plus jamais comme ça. Me menaça-t-il. Compris ?
-Oui, grand frère, ton soldat va t'obéir. Disais-je en le provocant. Relâche-moi, maintenant.

Il ne me relâcha pas, au contraire, il resserra sa prise à mon cou.
Je m'empressai alors de lui tordre le poignet et de m'enfuir. J'entendis derrière moi toute la haine qu'il me disait. Je rentrais dans la résidence. Je retournais rapidement dans ma chambre, m'assurant de bien fermer derrière moi. Ma colocataire dormait toujours et n'avait pas bougé. Je me recouchais dans mon lit. Et cette fois-ci, je me laissai aller dans les bras de Morphée.

Non.
-MAMAN ! Ne la touche pas !
-On avait un accord, petite, mais ta mère l'a rompu en se donnant à ta place.
Je vis la pointe de son arme sur la tempe de ma mère. Lorsque je regarde son visage, elle me sourit et me regarde de son visage angélique capable de réconforter n'importe quel cœur.
Mais mon regard se tourna vers l'arme lorsque j'entendis le cran de sûreté être enclencher.Mais mon regard se tourna vers l'arme lorsque j'entendis le cran de sûreté être enclenché.
-Ne fais pas ça ! Notre marché ne stipulait pas ça !
-Mais le marché a changé.
Et boum.
Ce visage angélique partit.
Je courraicourai vers elle, mais c'était trop tard.
Ses yeux étaient sans vie.
Je mis ma main sur ces yeux et les fermai.fermaient. Je la pris dans mes bras.
-Maya, tu n'as pas le droit de pleurer.
-Maya, tu n'as pas le droit de tomber amoureuse.
-Maya, tu n'as pas le droit de ressentir la douleur.
Non, non, non.

-NON. Criai-je à pleins poumons.
-Maya, tout va bien. Me disait Taylor en me prenant dans ses bras. Ce n'était qu'un cauchemar.

Si seulement.

-Il est quelle heure ? Demandais-je. On est en retard ?

J'entendis son réveil sonné.

-Apparemment, c'est l'heure. Répondis-je.
-Oui, tu es sûre que ça va aller ? Me demanda-t-elle avec son regard d'inquiétude. Je peux te couvrir si tu veux.
-Non, ça va aller. La rassurais-je. Je veux aller en cours.
-Très bien. Me sourit-elle. Tu viens, on va dans les douches.