𝟑 • 𝐏 𝐎 𝐔 𝐑 𝐐 𝐔 𝐎 𝐈

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Lia —

Des cours particuliers ? Et puis quoi encore ? Il est réel que j'ai quelques difficultés en français mais avoir des cours chez soi !? Non merci. Après, si je peux en apprendre plus sur mon sauveur de l'autre soir, pourquoi pas.

J'étais allongée sur le banc du couloir de l'intérieur, ma tête posé sur les cuisses de Florian. Il me caressait les cheveux. Romy se tenait en face de nous.

- J'adore tes cheveux.

- Merci Florian, mais ça fait au moins dix fois que tu me le dis en même pas trente minutes.

Romy et lui se mettent à rire et je suis le mouvement.

Après que monsieur Sivilcoot met plaqué contre le mur d'une des classes, je suis sortie quelques minutes après avec discrétion et aller rejoindre mes amis dehors.

On avait finit de manger il y a environ une demie heure. C'était un bon repas aujourd'hui. Frites maison, steak haché et une petite canette de jus de pomme ou d'orange.

Alors que nous rigolions toujours, mon sauveur passe devant nous. J'arrête vite de rire. Son regard croise le mien. J'avoue qu'il était beau, mais jamais je l'aimerais.

- Bah alors ? On kiffe le prof ?

- TA GUEULE ROMY ! C'EST PAS VRAI !

Sivilcoot se mit a rire en continuant son chemin. Première fois que j'entends un vrai rire venant de lui.

- Fait gaffe, tu mates beaucoup.

- Allez-vous faire enculer.

Je me lève en soufflant nerveusement. Il était vrai que je trouverais le professeur très attirant mais pas de là à l'aimer. Les gens comme ça sont cons.

- Tu vas où ? Me demande Florian.

- Chez ta mère.

Il me lança un regard noir alors que je lui leva mon majeur en me dirigeants vers la sortie. J'avais la flemme de faire mon heure de français. La personne de l'accueil me laissa sortir sans aucun mot. Il est tellement paumé ce type.

J'enfile ma paire d'écouteurs pour écouter du The Weeknd. Je n'entendais que la musique rentrait dans mes oreilles.

Je me tourne vers une petite ruelle pour prendre un raccourci. J'étais à quelques minutes à pieds de chez moi et le lycée si je ne prenais pas le bus.

Sans entendre derrière moi, un homme me plaqua violemment au mur avant de balancer mon téléphone et écouteurs par terre.

- LACHE MOI ABRUTI !

Il portait une veste en cuire noir avec sa capuche. Tête de con.

- Je vais te tuer si tu bouges.

Ses mots me glacent le sang. J'étais paralysé.

- Tu bouges, je tire.

Il avait eu le temps de sortir une arme et la poser contre mon oreille sans que je ne m'en rende compte à cause de la peur.

- A-arrête.

- Non.

Putain ! Je pouvais même pas demander de l'aide.

Me and my teacher I - [EN COURS]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant