Me and my teacher I - [EN COURS]

𝟏 • 𝐒 𝐈 𝐌 𝐏 𝐋 𝐄 𝐒 𝐎 𝐈 𝐑 𝐄́ 𝐄

Lia —

Brouillard, froid.

Ça faisait maintenant une semaine que je venais de rentrer en terminale.

Nous étions dimanche, vingt-trois heures trente. Romy et Florian m'avaient dis de les rejoindre sur le petit pont au milieu de la forêt pas loin de chez moi. Ils voulaient explorer la maison abandonnée à quelques minutes.

Jean noir, sweat noir à capuche, veste sans manches noire, baskets blanches.

Je laisse mes cheveux détachés avant d'attraper mon sac et le remplir. Une lampe torche, un briquet si les piles me lâchent et de quoi se soignaient si besoin... c'est parti, que l'aventure commence.

Je ferme la porte de ma chambre à clé par l'intérieur et passe par la fenêtre. Il fait un froid polaire !

Je me dirige d'un pas assez rapide pour arriver au plus vite au point de rendez-vous. Un frisson me parcourt le long de la colonne vertébrale en entrant dans l'immense forêt sombre. Le bruit du boit qui craquaient, le vent qui faisait tomber les feuilles sur la terre peu humide.

J'arrive enfin. Le bruit du ruisseau en dessous du pont était relaxant. Mais dans la nuit sombre, ça pouvait faire peur.

- Lia ?

Je fis un sursaut de frayeur.

- Putain Florian ! Ne refais plus jamais ça de toute ta vie !
- D'accord, d'accord...
- Où est Romy ?
- Elle devrait bientôt arriver, la rousse.
- T'aime bien l'appeler comme ça dis donc.
- Bah c'est vrai elle est rousse !
- J'avoue.

Un bruit de pas s'approcha rapidement de nous.

- C'est qui qui parle de moi là !?

Florian et moi nous éclatons de rire.

- C'est pas drôle !
- Bah après tout, t'es rousse. Dis-je.
-Ouais...

On se mit tous à rire. Le vent faisait bouger les cheveux blond de Florian ainsi que les miens et ce de Romy.

- On y va ? Interpela Romy.
- Oui, dis-je en cœur avec mon meilleur ami.

Nous avançons avec prudence vers cette fameuse maison. Au bout de cinq/dix minutes de marches dans le froid hivernal, nous arrivons. Les murs étaient comme moisis, les vitres cassées, des tagues sur quelques murs et des poussés d'herbes extrêmement hautes.

- On fait attention d'accord ?
- Oui, répondit Florian.

Nous nous introduisons dans cette piaule part la fenêtre, accompagnés de nos lampes torches. L'intérieur sentait le pourri. Des meubles remplis de poussières, des toiles d'araignées partout sur les murs, le sol cassé, et pleins de petites bêtes.

- Ça me dégoûte ! Cria Romy.
- Crie pas, rétorqua en chuchotant, on va se faire choper !
- Lia a raison, m'aida Florian.

La rousse s'accrocha à mon bras, paniquée.

Toujours son bras au mien, nous avançons au fur et à mesure. Il n'y avait pas grand chose à explorer.

La nuit se faisait de plus en plus sombre, le vent dehors était de plus en plus puissant. C'était beaucoup trop angoissant. Le stress montait quand nous attendions des voix dehors.

- JE PARS ! Cria Romy, tremblante.
- Non ! Nous laisse pas ! Dis-je en essayant de la laisser avec nous.

Trop tard, elle était partit en courant.