3 siècles après la fin

CHAPITRE 5

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  Toc ! Toc ! Toc !

Je me réveille en sursaut.

Toc ! Toc ! Toc !

- C'est bon, je suis réveillée !

J'entends des pas dans le couloir. C'est mon réveil qui s'en va.

Je sors du lit et vais me rafraichir dans la salle de bain. En retournant dans ma chambre, je remarque les vêtements posés sur mon bureau. Ils ont dû les apporter pendant la nuit, j'ai donné ma taille hier. J'enfile le jean, le tee-shirt et les baskets noires avant de m'attacher les cheveux et de sortir.

Une fois hors de ma chambre, je me rends compte que j'ai oublié le plan. Je vais vite le rechercher et, suite aux grondements de mon ventre, je me dirige vers le réfectoire.

- Bien dormi ? me demande Anaïs en baillant.

- Comme un bébé. Et toi ?

Elle baille à nouveau.

- J'aurais pu dormir encore plusieurs heures. elle fronce les sourcils. Au fait, tu étais où hier soir ?

Je suis coupée dans ma réponse par une main sur mon épaule.

- Salut les filles ! Eh miss, tu étais où hier soir ?

Ethan s'assied à côté de moi avec son éternel grand sourire.

- Je lui ai posé la même question et si tu n'étais pas arrivé, elle m'aurait déjà répondu.

Je suis presque certaine qu'ils se donnent des coups de pieds sous la table. Mais j'avoue que je suis trop occupée à rire pour vraiment vérifier.

Comme s'ils avaient communiqué par la pensée, ils se tournent syncro vers moi.

- Du coup du faisais quoi ?

- Il est possible que je me sois... endormie.

Mes joues sont rouges.

Ils échangent un regard et sourient.

- C'était une de nos théories.

C'est à mon tour de sourire.

- Une ? Je veux savoir les autres.

- Tu as fait l'espionne.

- Tu es retournée voir les animaux.

- Tu es sortie.

Je hausse les sourcils.

- Bon, ok, c'était pas la plus plausible. avoue Ethan.

La porte s'ouvre sur Gerard, ce qui nous coupe dans notre conversation.

- Bonjour à tous !

Une fois que toutes les têtes sont tournées vers lui, il continue.

- J'espère que vous avez bien dormi. Et si ce n'est pas le cas, ça le sera ce soir.

On échange une grimace avec mes amis.

- Vous avez probablement remarqué que vous êtes les seuls réveillés. C'est parce que, pendant ce mois d'entrainements, nous nous lèverons plus tôt et nous coucherons plus tard que les autres. Je vous préviens, ça sera difficile. Ce n'est pas pour tout le monde alors ceux qui ne s'en sentent pas capables peuvent sortir. Il n'y aura aucun jugement.

Il balaye la pièce du regard. Personne ne bouge.

- D'accord.

Il a l'air satisfait.