Chapitre 8

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  C'est fou la quantité de fissures dans le plafond de ma chambre. Ce ne sont pas des vraies fissures du genre qui font s'écrouler le bâtiment, plutôt des craquelures dans la peinture. Mais ça ne change pas grand-chose.

Ces fissures, ce plafond, cette peinture, ça fait des heures que je les fixe. Autrement dit, je n'ai pas fermé l'œil de la nuit. Parce que, malgré la confiance de Caleb, je suis stressée pour le test.

Peut-être que je devrais aller m'entrainer une fois de plus pour être sûre... Non, ça ne serait pas le moment de me blesser. Mais je peux aller promener Pakita, histoire de me changer les idées.

C'est bien ça.

Je sors du lit, enfile mes bottines et un gros pull ainsi que la laisse et démarre dans les couloirs que je connais maintenant comme ma poche.

Il me manque quelque chose... Mais quoi ?

J'éclate de rire toute seule en me rendant compte de ma bêtise. J'ai oublié Pakita.

...

- Respirez les gars. Vous vous êtes entrainés, tout va bien se passer.

- Comment tu fais pour être aussi calme ?

- C'est Anaïs, elle est toujours calme.

- Quand même...

- Je n'aime pas vraiment me battre alors ne pas sortir ne me stresse pas trop.

On se tourne en même temps vers elle, imitant un air choqués.

- Tu nous laisserait aller tous seuls dehors ?

Elle hausse les épaules.

- Tu as Zélie pour te protéger.

- Et pour la protéger elle ?

Elle tente.

- Son épée ?

Je frissonne. Les épées, voilà un truc que je n'ai pas adoré apprendre. Je veux dire, évidemment que j'ai appris à manier le bâton quand j'étais petite. Mais ces bâtons là, ils coupent ! Il n'y a que l'arc que j'ai adoré retravailler.

- Tout ça pour dire que tout va bien se passer. continue notre amie.

On continue notre repas quand quelqu'un pose sa main sur mon épaule.

- Bonne chance pour votre test les gars.

Je me retourne, souriante.

- Merci Lucas.

Il me fait un clin d'œil avant de faire un signe de la main aux autres et de partir.

- C'est qui lui encore ? râle Ethan.

- Un ami.

- Dis plutôt que tu te constitues un harem.

Je me tourne vers Anaïs et pose mon doigt sur mes lèvres.

- Chuut.

...

- Dites moi que je ne suis pas en retard.

Tomas vient de se glisser entre Anaïs et moi.

- Tu n'es pas le dernier, ne t'inquiètes pas.

Mon regard se pose instinctivement sur mon amie, dont les joues ont viré au rouge. Elle a flashé sur le garçon maladroit depuis un moment maintenant. Entre un qui est dans son monde et l'autre qui prononce à tout casser trois mots sur la journée, ça va aller vite entre ces deux-là.

3 siècles après la finOù les histoires vivent. Découvrez maintenant