Chapitre 9 : Alléluia

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— Pauvre Gingerbread, susurre Nick en cherchant ma joue pour la caresser.

— Je ne veux pas de ta pitié Nick ! le supplié-je pourtant, en retenant son poignet.

— Ce n'est pas de la pitié, je t'assure. C'est bien plus que ça..., souffle-t-il, avant de prendre mon visage en coupe entre ses deux mains et de m'attirer vers lui.

Puis, je sens ses lèvres sur les miennes.

Une décharge puissante me traverse tout le corps à ce simple contact, me laissant pantelante.

Mais ce n'est pas terminé. Après les avoir délicatement effleurées avec les siennes, il se retire un instant comme pour me laisser le temps de le repousser, avant de finir par écraser sa bouche plus fermement sur la mienne. Implacable, il l'embrasse pour de bon, en accentuant à sa guise la pression de ses mains sur mes joues, pour changer à loisir l'angle de son baiser. Un baiser encore chaste, et saccadé, uniquement porté sur la simple découverte mutuelle de nos lèvres. Il se met à embrasser ma lèvre inférieure, s'y attarde un instant, la suce, puis la mordille.

Et c'est seulement lorsqu'il m'entend gémir avec avidité qu'il se décide à explorer ma bouche, sa langue franchissant impatiemment la barrière de mes lèvres. L'humidité qui s'ajoute alors à la rencontre de nos langues déclenche un véritable raz-de-marée de petits picotements dans le sang qui s'écoule dans mes veines. Je me colle contre lui, écrasant mes seins qui pointent sous mon t-shirt contre son torse chaud et ferme.

Dans la folie qui me submerge suite au tourbillon de volupté créé par nos deux langues en fusion, j'enroule mes bras autour de son cou et tire sur sa nuque.

Oh, bon sang ! Je me sens plus chaude que jamais. C'est de la folie, mais j'ai envie de plus. Pourquoi se priver ? Il faut parfois céder à ses instincts basiques sans trop réfléchir.

Comme s'il lisait en moi, Nick caresse ma poitrine à travers le t-shirt avant de descendre ses mains vers le bas pour les passer sous le tissu.

Elles regagnent la chair de mes mamelons et les empaument tous les deux avec vigueur, m'arrachant des gémissements plus forts.

Il cesse d'embrasser ma bouche pour s'attaquer à ma gorge, tandis que je tente de reprendre ma respiration, haletant bruyamment.

— Ooh..., Nick ! je l'implore, lorsqu'il relève le t-shirt assez haut pour pouvoir poser sa bouche sur mes tétons.

Je tressaille. C'est insoutenable, et c'est merveilleux en même temps.

Il suce et mord subtilement la pointe durcie d'un de mes seins en même temps qu'il malaxe l'autre avec fièvre et que j'enfonce mes doigts dans son cuir chevelu.

— Oui, oui..., je murmure en me cambrant à sa rencontre.

Comme si m'entendre l'avait interrompu dans sa tâche, il se redresse et revient prendre ma bouche à nouveau. Je l'accueille avec ravissement, et profite qu'il caresse mon ventre et mes flancs avec ses larges mains, pour poser les miennes sur ses fabuleux pectoraux.

Enhardie par ses mains expertes qui sont maintenant dans le bas de mon dos et qui me pressent plus étroitement contre lui, je soulève ma cuisse sur la sienne, remontant mon genoux contre sa taille avec audace.

Nick gronde de satisfaction en empoignant allègrement mes fesses nues pour suivre mon déhanchement.

Il est nu sous les draps, je sens son membre chaud et dur contre mon bas ventre, et ça m'excite considérablement. J'arque mon dos davantage pour le sentir plus près du feu qui brûle en moi.

Nick répond à l'appel de mon corps. Il glisse sa main entre mes cuisses, et elle s'insinue dans les replis de ma féminité.

— Oh, bon dieu Ginger ! Tu es si chaude, si douce...

Holly Garland sur les genoux du Père NoëlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant