• Imaginer sa propre histoire : Supposez que vous ayez 100 ans et que vous soyez l'une des dernières personnes à pouvoir témoigner de ce qui se passait à l'époque où vous étiez enfant. Décrivez ce qui existait, ce qui se passait en France ou dans le monde, les avancées technologiques et objets du quotidien aujourd'hui disparus, les crises et les événements marquants, etc...
100 ans déjà. Je ne pensais pas arriver jusque là. Des choses, j'en ai vu beaucoup et des changements aussi. On est en 2100 et il y a eu tellement d'évolutions. J'ai pu voir tellement de choses, aussi bien politiques, que climatique, ou encore technologique.Tout ça sans même parler des changements médico et de ce que j'ai pu voir avec mes nombreux voyages. Je suis né à une époque où la télé était bien installée dans chaque foyer mais où le téléphone portable n'était pas dans chaque main. Une époque où quand t'étais enfant, t'étais heureux d'aller acheter le pain à 80 centimes d'euros à la boulangerie au bout de ta rue, où tu faisais tout pour partir faire du vélo dans le quartier avec tes voisins qui était aussi tes meilleurs amis. Tu faisais les 400 coups dans ton quartier avec eux et bizarrement tes meilleurs souvenir sont ceux là. Une époque où internet commençait tout juste à immerger, où Facebook et MSN était à la mode et qu'envoyer des "wizz" était notre plus grand plaisir. Une époque où la seule console à laquelle tu jouais était la Wii, commercialisée par Nintendo et où les consoles portables se faisaient rares sur le marché avec seulement la PSP et la Game Boy mais avec l'arrivée proche de la Nintendo DS qui à eu son succès à son époque. Mais certaines choses n'ont pas trop changé. Durant mes années de primaires c'étaient : le jeu de billes, la marelle, les feuilles Didl, le jeu de l'élastique et les cartes Pokémon. Ces dernières fascinent toujours autant les enfants. Les cartes Pokémon qui avaient leur grand concurrent : les cartes Yu Gi Oh. J'ai touché aux deux, Pokémon pour sa popularité, Yu Gi Oh pour son originalité et parce que mon frère y touchait aussi, ce qui m'a poussé à m'y intéresser un peu. Mais tout ça, je n'y ai pas trop accroché. L'univers Nintendo à été quand même quelque chose d'assez cool pour moi.
J'ai donc passé mes années de primaires entre deux maisons, à commencer à avoir de l'autonomie à 8 ans. Juste savoir rentrer seul à une époque où un téléphone portable ne tombait pas dans les mains d'un gamin de 8 ans. Puis, le moment de choisir son collège c'était une étape que j'avais hâte de franchir. Pourquoi le choisir alors que cela se fait en fonction du quartier ? Tout simplement car de mon école primaire on avait le choix entre deux collèges, ma mère habitait le quartier dont dépendait un collège et mon père celui dont dépendait le deuxième. Mon choix s'est vite orienté vers le deuxième par "confort" si je peux dire ça comme ça. Un collège où j'y avais déjà mis les pieds plus d'une fois. C'est d'ailleurs à cette époque où, j'ai pu avoir, pour la toute première fois, un téléphone portable tactile et où seulement 5 numéros étaient enregistrés. Première année aussi d'une autonomie beaucoup plus poussée, les clefs de chacunes des maison, la carte de bus pour pouvoir aller jusqu'au collège seul. Bref, beaucoup de changement. Une routine qui s'installe pendant 4 ans. 4 années où un groupe de potes se forme et où l'on se retrouve régulièrement, s'amusent sans devoir tout filmer, juste à garder gravé en mémoire tous ces souvenirs plus où moins joyeux. Se souvenir des bons et mauvais moments pour se rappeler d'une chose surtout : que tout dans la vie n'est pas tout beau tout rose, que partout il y a des hauts et des bas, que malgré tout on a réussi à solidifier des amitiés mais que d'autres n'ont pas résister et que malgré tout c'est pas grave. On peut parler du lycée. 3 années qui commencent déjà à définir ta vie. A mon époque il y avait encore des filières assez spécifiques auxquelles on pouvait accéder après une seconde générale. D'ailleurs notre système scolaire qu'absolument aucun autre pays ne semble comprendre alors que c'est sûrement le plus logique, mais bref. Dans le lycée où j'étais on avait le choix entre 4 filières, les 4 plus répandues dans les lycées de France, c'est à dire : S (scientifique), L (littéraire), ES (économique et sociale) et STMG (science et technologie du management et de la gestion). Bon, étant donné qu'à cette époque je détestait entre autres la physique chimie et n'était pas hyper pote avec les maths ou la SVT, la filière scientifique à vite été éliminée. En parallèle, je détestais l'anglais mais j'étais pas trop mauvais en espagnol (merci la génétique sûrement), mais je sentais que la filière littéraire n'étais pas particulièrement faite pour moi, surtout que j'adorais l'histoire géo et que j'appréciais vraiment la SES (science économique et sociale). Je me retrouvais donc à devoir choisir en ES et STMG. Chose un peu compliquée. Mais finalement je suis allé en STMG pour deux raisons assez simple (basique, merci Orelsan) : arrêter les sciences, surtout la physique et pouvoir faire du droit car mon projet de base, à cette époque là, était ensuite d'aller en fac de droit afin de passer le concours pour être policier. Mais la dure réalité m'a vite rattrapé, luxation de la rotule, bref, le rêve d'être policier s'effondre une première fois. Puis deux années à se découvrir un peu plus, à se questionner sur beaucoup de choses de sa personnalité avec une ouverture au monde un peu plus grande, à découvrir ce qu'est d'être LGBTQ+. C'est un peu prêt à cette période là où je comprend qu'être hétéro ce n'est peut être pas moi, mais plutôt pan et que un peu plus tard je suis peut être pas une femme cis pan mais plutôt un homme trans pan, avec plus de facilité à aimer les hommes mais ça on verra plus tard. Passer mes deux années de STMG avec des potes en or, où je me suis pris mes meilleurs fous rires aussi bien en pleins cours que sur le chemin des retours de cours. Le lycée, en plus de tout cela, c'est un changement sur mon univers musical. Moi qui était globalement bloqué à écouter en boucle Christophe Maé, Mika et quelques comédies musicales, je me retrouve à écouter des artistes tels que Boulevard Des Airs, Josef Salvat, à redécouvrir Coldplay ou encore Louise Attaque, enfin bref, à découvrir de nouveaux horizons musicaux. Sans parler d'une passion pour le sport grandissant, notamment le tennis et l'escalade. Mon année de terminale était ma neuvième année d'escalade dans un club qui m'a vu grandir. Enfin, bref, les cours avancent et Parcoursup nous stressent. Je veux plus faire une fac de droit parce que finalement, ce n'est pas une matière que je veux approfondir. Du coup, je ne sais pas quoi faire et je me sens perdu devant mon écran comme beaucoup d'étudiants. Je met des facs, des facs d'histoire en pensant que j'allais être prof d'histoire en collège ou journaliste. Mais honnêtement, j'étais perdu sur ce que je voulais faire comme beaucoup d'ailleurs. Je connais relativement peu d'étudiants avec qui j'ai passé le bac qui, dès la première année, ont trouvé leur voie.
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De TodoCe qu'il y a de plus aléatoire, c'est ce qu'il se passe dans ma tête ...