10-Attachement imprévu

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J'étais dans les bras de Morphée quand une lumière vint m'éblouir, ce qui me fit doucement ouvrir les yeux. J'étais dans mon lit, mon masque à oxygène sur le visage.

Comment est-ce que j'ai atterrit ici ? J'étais avec Muichiro il y a quelques instants de cela ?

J'ai alors tourné la tête vers la fenêtre et vis que le soleil était déjà bien haut dans le ciel, ce qui me fit m'asseoir rapidement.

"Kami ?!"

Il devait être environ quatorze heures, pourquoi j'ai dormi tout ce temps ?! Et pourquoi elle est pas venue me voir, comment elle a fait toute seule ?!

J'ai alors enlevé mon masque puis ai couru dans sa chambre, la voyant vide je partis au salon et la trouvai sur le tapis en train de regarder un livre à images.

Elle a alors levé la tête et accourut vers moi, sautant dans mes bras.

"Maman ! Ça va ?"

Je la rattrapai, un léger sourire sur mon visage.

"Oui, merci, pardon de m'être réveillée aussi tard. Mais dit moi, qui s'est occupé de toi ?"

"C'est Papa Muichiro ! Il m'a donné le petit-déjeuner et le déjeuner, en plus il a un peu joué avec moi tout à l'heure !"

"Hein, Muichiro ? Il est resté ici ?"

Elle hocha la tête.

"Il m'a dit qu'il a dormi dans le salon."

Je soupirai, mon regard s'adoucissant, il a géré sur ce coup, je lui en suit reconnaissante.

"Et il est où maintenant ?"

Elle pointa la fenêtre du doigt.

"Il s'entraîne avec le matériel du jardin."

Je me suis alors approchée de la fenêtre pour le voir en train de s'entraîner avec un katana en bois et les makiwaras rotatifs, poteaux en bois avec des piquets qui tournent sur eux-même, permettant de travailler les réflexes.
Et il se débrouillait super bien, même beaucoup mieux que moi. Je gonflai mes joues, jalouse, ça fait à peine deux jours qu'il est là et il me surpasse déjà !

Mais quand même...

"Maman, tu l'aimes Papa Muichiro ?" Me demanda Kami en me regardant, appuyée sur le rebord de la fenêtre.

"Non !" Répondis-je fermement, toujours en train de l'observer.

Elle me fixa encore quelques moments.

"Maman... Tu as les yeux en coeur."

~~

Après un bon petit-déjeuner, je me changeai, pris un katana en bois et allai le rejoindre. Et quand il me vit, s'arrêta et leva un sourcil.

"Où penses-tu aller comme ça ?"

Je fus confuse.

"Ben m'entraîner, quelle question."

"Repars à l'intérieur et va te reposer, pas d'entraînement pour toi aujourd'hui."

"Hein ?! Et je peux savoir qui tu es pour me dire ça ? C'est chez moi ici, et c'est mon matériel d'entraînement !"

"Et dois-je te rappeler ce qu'il c'est passé hier ?"

"Hein, hier ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ?" Demandai-je dans l'incompréhension.

Il soupira.

"Tu as tellement pleuré que tu en as eu du mal à respirer, faisant une détresse respiratoire et t'effondrant les secondes d'après. Dieu seul sait ce qu'il te serait arrivé si je ne t'avais pas transporté à ta chambre et que je ne t'avais pas placé ton masque à oxygène. Tu aurais pu prévenir que tu avais un cancer du poumon, si je n'aurais pas lu ton dossier tu m'aurais laissé perplexe et sans explications."

Forcer le destinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant