izana x t/p. deux âmes sœurs 👑❤️

👑~partie 1~♥️

Après avoir remis ma boîte d'écouteurs bluetooth dans la poche de ma veste , je fais mon livre arrêter à la page 294 , remets mon sac de cours sur mon épaule droite et descends du bus 7 minutes à pied de chez moi.
Quand le feu passe au vert je traverse au passage piéton , le vent frais d'automne faisant voltiger mes cheveux mais le soleil est encore présent réchauffe l'atmosphère. Les rues encore assez vides à 14h30 j'ai eu la chance d'avoir un emploi du temps léger , de finir à 14h le jeudi et de ne pas avoir cours le vendredi durant le premier mois.

Ma vie n'est pas catastrophique mais pas à envier pour beaucoup . J'ai une petite sœur assez prétentieuse pour m'énerver , des parents qui se disputent car ils ne savent pas discuter et un cercle d'amis à assez étroit pour que je me sente seule.
Je ne tiens pas à parler de ma vie amoureuse inexistante.

Le bruit de mes pas résonne dans l'impasse menant à l'appartement , en sortant le badge que je passe pour déverrouiller la porte lourde du hall je monte calmement jusqu'au 2e étage et entre à l'intérieur.
Une fois mes chaussures retirées je les range dans le placard et entre dans ma chambre posant mon sac de cours dans un coin.
Malgré ma courte journée je suis épuisée , j'enfile rapidement un débardeur rose et un cycliste blanc. Enrouler dans ma couverture je me perds sur wattpad pour trouver un certain réconfort dans ces histoires comme dans les livres que je lis. Pour le moment la maison est calme, ma sœur est encore au collège et mes parents tranquillement au salon. Je somnole devant mes lectures et fini par m'endormir.

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Vers 9h du matin je me réveille accueillie par le silence. Ma sœur est en cours et mes parents sont absents. Mon ventre crie famine après avoir seulement mangé la veille un roulé au fromage. Je me lève de mon lit et mange une gaufre pour assouvir ma faim et sentant toujours ce vide et cette solitude apparemment ancrée en moi , après avoir fini mon petit-déjeuner rapide je me lave les dents , prends une douche et enfile un pantalon crème , une chemise blanche et par-dessus un pull sans manche couleur abricot.
Un billet dans ma poche , mon téléphone et ma carte de transport dans l'autre je sors de l'appartement pour me rendre à l'un de mes endroits préférés qui me servent de thérapie.
En sortant du hall la chaleur est plus forte qu'hier mais sans être étouffante. J'attends mon bus en regardant les gens passés , les arbres et les voitures. Une fois le bus présent je monte dedans en saluant poliment le chauffeur et m'assois sagement. Quand je relève ma tête , mes yeux croisent un regard. Des yeux d'un violet profond , en 16 ans d'existence je n'ai jamais vu des yeux aussi beaux , aussi électrisant , aussi scintillant. Mais pas scintillant de joie , plutôt de détermination. Il me faut toute ma volonté pour échapper à ce regard si attirant. Je scanne le reste de son corps , des cheveux magnifiquement blanc et une peau bronzée qui a l'air si douce et si sucré. Ce jeune homme est vêtu d'un jean noir , un t-shirt de la même couleur et une veste grise.
Je fixe ses lèvres fines avant de détourner le regard vers la vitre du bus en regardant le paysage qui défile , j'ignore si ses yeux sont encore sur moi mais je sens une légère bouffée de chaleur s'emparer de mon corps , après un soupir je me lève et m'apprête à quitter le bus pour descendre à l'arrêt. Juste avant que les portes s'ouvrent le jeune homme mystérieux au regard glacé se lève de son siège. J'écarquille les yeux avant d'enfin résider. Avoir regardé ce mec pendant la moitié du trajet et qu'il descendent au même arrêt me stresse.
Faites que ça soit une coïncidence.

ma marche vers le cultura et rythmée assez rapidement , sans me retourner je rentre dans le grand magasin il y entre aussi. Je dégluti et me dirigeais d'un pas rapide vers les rayons littérature sentimentale , dieu merci ce jeune homme par ailleurs. Ici je suis à ma place. En harmonie avec ce qui me couvre de réconfort. Ma safe place est au milieu de ses œuvres d'arts , entre ces pages un monde et des situations que je ne connais pas et que je ne connaîtrai sûrement jamais.

Le livre sur la dernière étagère m'intéresse grandement , du haut de ma taille moyenne je me mets sur la pointe des pieds et essaie d'atteindre le livre en question.
Je souffle dégagement , juste avant que je n'ai eu le temps de chercher une solution un bras passe juste au-dessus de mon épaule et attrape mon fameux livre tant qu'émander. En relevant la tête mon regard croise ses yeux. Sa tête baissée vers mon visage , il récupère mon ouvrage et le dessin de l'étagère en le gardant en main. Après ma déglutition j'essaie de parler mais les mots ont du mal à sortir de ma bouche. Bon sang il me suit ou quoi ?
Je fixe mon livre qui tient dans sa main , ses doigts sont fins et bronzés.

-faudrait penser à grandir jeune fille...

Sa voix est calme et légèrement froide , je fronce les sourcils quand il me reproche quelque chose dont je ne suis pas responsable. Avant que je puisse lui répondre il met le livre entre mes mains et récupère son propre livre qu'il avait posé plus loin.
Livre sur les accords et les partitions de guitare.
Cette fine lèvre forme un simple sourire adorable , dommage que cet inconnu soit prétentieux.

-izana kurokawa. Ravi de faire ta connaissance petite.

Ce "surnom" m'exaspère, je ne suis même pas si petite que ça , presque dans la moyenne et lui non plus d'ailleurs , Monsieur kurokawa doit-être dans les 1 m 66.

Ce izana s'en va son manuel à la main , ma honte me prend quand je repense à cet homme qui a sûrement dû juger mon goût littéraire. Je souffle et m'avance doucement vers la caisse pour éviter de le croiser mais manque de chance il est encore là l'air de m'attendre. Les dents serrées à cause de ce malandrin , je ne peux retenir mes paroles plus longtemps.

-c'est quoi ton problème izana ?

Le principal concerné me regarde étonné que j'ai utilisé son nom si tôt mais il se reprend rapidement.

-c'est toi qui a des problèmes de politesse , tu ne m'as pas dit ton nom en retour.

Sa voix toujours aussi sereine aurait pu m'énerver mais il a effectivement raison.
Si j'étais aigris je lui aurais répondu un truc du genre "je ne t'avais rien demandé" mais ma gentillesse et aussi ma timidité seront toujours supérieur à cela.

-t/p...

Izana me sourit l'air victorieux , juste après un signe de tête il paye son livre et je fais de même. En sortant du magasin il m'adresse un rapide signe de la main.

-au revoir petite t/p.

Je lève les yeux au ciel pendant qu'il s'en va avant que je n'ai eu le temps de lui répondre.
Suite à cette rencontre un sentiment inconnu s'est faufiler en moi.

À suivre...

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