L'Ange Déchue
Je me ravitaillais après quelques jours de voyage en buvant à une cascade... Mon visage se froisse à cause du goût amer et je me nettoie la langue.
Je me redresse et remets ma capuche, continuant mon chemin et grimpant sur mon cheval.
- Pff... Je n'aime pas cet endroit, il n'y a rien de bon.
L'étalon continuait d'avancer, tête baissée. Je me suis entraîné pendant plusieurs années, et ce ne sont pas deux ou trois feuilles qui vont m'empêcher d'avancer.
Le Rayon
Je réfléchissais à la manière dont nous procéderions pour le combat dans le colisée, en train de schématiser les dates et les différents candidats.
- Oh Dieu, c'est plus dur que lors des dernières batailles.
Je me lève et regarde par le grand balcon en entendant des cris aigus. Je me penche et aperçois des enfants courir avec de fausses épées en bois.
- Bordel... Combien de temps encore va-t-on me faire chier avec ces histoires de concubines et d'héritiers ?
- Oh... en parlant de ça, comment se passe ton organisation, Atlas ?
- Je te trancherai la gorge s'il le faut pour ne plus entendre ta voix, Arès. Fiche-moi la paix, tu veux ?
Il rit en regardant la maquette du colisée que j'avais organisée, jouant avec les petits personnages en bois.
- Pose ça, ça demande de la concentration pour avancer.
- Alors... tes fiançailles ? Où ça en est ?
Il ricane, sachant que ces simples mots me donnent envie de mettre le feu à Rome. J'attrape l'épée accrochée au mur et la pointe vers lui.
- Tu ne serais pas capable de faire ça, jeune frère.
Je soupire et me retourne pour raccrocher l'épée au mur.
- Il serait temps que tu grandisses un peu, Arès, au lieu de me taquiner... Nous ne sommes plus des enfants mais des adultes, et bientôt empereurs de Rome.
Ses lèvres se courbent en un rictus. Il se lève et se dirige vers la porte avant de s'arrêter devant celle-ci.
- Il n'y aura qu'un seul empereur, Atlas... et le perdant sera seulement le bras droit.
Il sort, la porte claque et résonne dans le couloir. Pris par la colère, je balance la maquette au sol et l'écrase.
Ma poitrine se gonfle et s'abaisse rapidement alors que j'essaye de calmer cette colère incessante en moi. Je me tourne vers une pauvre servante qui me regarde avec des yeux effrayés, sachant que je serais capable de la tuer dans un accès de colère.
- Toi... range ce bordel, et si tu oses parler, je t'envoie te faire foutre par les vieux gladiateurs.
Elle hoche rapidement la tête avant de se précipiter vers la maquette pour commencer à nettoyer. Je me retourne et pars, ma cape blanche traînant au sol.
L'Ange Déchue
J'étais enfin arrivée... à Rome.
C'est la première fois que je m'y rends. Les gens étaient presque tous vêtus de blanc et les enfants criaient dehors.C'est tout le contraire de la ferme, c'est sûr. La ferme est assez éloignée du village, comme s'ils ne voulaient pas de nous... Bon, en soi, c'est un peu ça.
- Excusez-moi, mademoiselle.
Je me fige et ne me retourne pas, car je sais que s'ils voient mon visage, ils me tueront sûrement.
J'aperçois leurs pieds, couverts de sandales brodées d'or, et je reconnais vite la garde royale.- Pourriez-vous vous retourner, mademoiselle ? Pour être sûrs que vous êtes une étrangère acceptée.
Je déglutis et, prise de panique, je commence à courir le plus vite possible. Je les entends crier de m'arrêter et j'entends leurs pas me suivre. Je cache mon visage sous ma capuche du mieux que je peux pour qu'on ne voie pas mon visage, car les villageois ont les yeux fixés sur nous.
Je regarde autour de moi s'il y a des bars ou des magasins et je vois un bar ouvert. Je cours à l'intérieur et me dirige vers le comptoir, essayant de me fondre dans la foule des clients, mais ils étaient tous aussi nombreux les uns que les autres. C'est fini... Je suis là depuis même pas un matin, et je vais m'arrêter là.
Soudain, la serveuse attrape mon poignet. Je pose les yeux sur elle, et elle me fait un rapide signe de me cacher derrière le comptoir... Je saute par-dessus et me planque derrière.
J'entends la voix grave des gardes résonner, ils foutent le bordel avant de partir. Je sors la tête de derrière le comptoir et regarde la serveuse.
- Oh Dieu... Tu m'en dois une, ma chère.
Elle me fait un sourire agréable.
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Status Heart
Roman d'amourTout se passez bien dans le grand empire de Rome, tout le royaume étaient satisfait et l'un des loisir favorit de cette population: Les bataille au Collisé Tout se passez bien jusqu'à se que une paysanne venant de l'empire Espagnol décide de tourmen...