Chapitre 1

40 5 2
                                    



Debout devant la porte d'entrée, je m'apprêtais à sortir quand ma mère m'interpella. " tu pars où comme ça ?"
-Faire du jogging.
-Ne rentre pas trop tard !
Je ferma la porte et traversa mon allée. Des fleurs, des arbustes et des pomponnettes sont plantés près de l'entrée ainsi qu'un chêne. Quand j'étais plus jeune, mon grand-père et moi passions notre temps à discuté sous cette arbre. Depuis qu'il n'est plus là, je n'ai plus jamais été. Â vrais-dire, y aller sans le sentir près de moi me ferai tellement mal que je n'ai pas osée. J'ai toujours fais semblant d'aller bien, de ne pas être triste mais, sa présence me manque. Ça va faire presque 3 ans qu'il n'est plus de se monde et j'ai l'impression que sa fait une éternité. Parfois, je regarde le ciel et je m'imagine qu'il est là, à m'observer, c'est qu'une illusion mais ça me fait du bien.
Je pris mes écouteurs et mon MP4 pour ensuite écoutée la musique en courant. J'aime bien aller courir quelques minutes, ça fait oublier tout mes soucis, toutes ma semaines merdique. Lundi, contrôle de bio : échec. Mercredi, engueulade avec les parents pour cause de fréquentation. Vendredi, contrôle de physique : échec. Ses temps si j'accumule les mauver points. Il ne faut surtout pas me demander ce qu'est l'explication, je n'aurais pas la réponse. Et puis, c'est les vacances de Pâques maintenant, de quoi oublier un peut tout ça.
Je longea le trottoir des voisins, traversa la route et me retrouva sur le trottoir d'en face pour enfin prendre la route vers le parc. Celui-ci n'est qu'à 200 mètres de chez moi, c'est pas bien loins quand on y a l'habitude.
Quand je fus arrivée, je chercha un banc de libre pour ensuite m'étirer. C'est d'ailleurs mon grand-père qui m'a appris tout sur la "course". Quand j'ai eu 8 ans, je lui ai annoncé que je voulais courir. Mes parents n'avaient pas l'air très enchanté mais lui, il m'a prit au sérieux et m'à demandé si je voulais bien qu'il soit mon entraîneur. J'ai très vite accepté et depuis ce moment, la course est l'une de mes passions. Je ne suis pas inscrite à des cours d'athlétisme, c'est pas ça mon envie. Ce que j'aime c'est pouvoir m'enfuir, m'évader sous un autre air. Pas autour d'un circuit dont ont doit réduire le temps de course, mais autour de la nature, pouvoir observer les animaux, les gens, les maisons et tout ce qui peut y avoir.
-Je peux ? Me demanda un jeune homme.
Je me tourna vers celui-ci et recula de quelques centimètre.
-Euh.. Oui bien sur. Répondis-je.
-Tu cours aussi ?
-Non, je m'étire par plaisir.
Il rit.
-Tu viens souvent ici ?
-Dés que j'en ai l'occasion.
-Moi c'est John.
-Angie.
Il me fit un sourire.
-Je vais retourner.... À bientôt peut-être !
-Euh... Oui à bientôt !
Il repartit et je restait là, comme un poteau. Â vrai dire, je ne sais pas vraiment pourquoi je ne bougeais plus. Peut être parce qu'un garçon tellement beau est venue me parler. Avec ses beau yeux bleu et son regard si doux, on a presque envie de le croquer. Enfin bref, je ne connais que son prénom, il ne faudrait pas en faire une fixation. Et puis, sa tombe, je ne le reverrais plus jamais. Après m'être évadé dans mes pensées, je repris mon chemin.

-C'est toi, Angie ? Cria ma mère de la cuisine.
-Oui. Je monte dans ma chambre, on mange vers qu'elle heure ?
-18h30
-Okay !
Je sentais déjà l'odeur des lasagnes jusqu'â l'entrée. Il faut dire que ma mère est une excellente cuisinières ! Mon père, lui, n'aime pas du tout ça. Il préfère l'électricité, le mécanique et tout ce qui va avec. Parfois je me demande même comment il sont tombé amoureux, ils ont aucun points en commun. On m'a juste raconté qu'ils se sont rencontrés dans un café et ça a été le coup de foudre. Je n'y crois pas trop à ça....
Je montai dans ma chambre et m'affala sur mon lit.
" l'odeur me parut bizarre. D'habitude, sa sent la rose ou bien la lavante, en fonction du produit que maman met pour laver les vêtements. Non, ici ça sentais l'essence. J'avancer sans savoir où j'allais. Le chemin était simple, toujours tout droit, sans direction droite ou gauche. Je continuer jusqu'à me retrouver dans un cul de sac. Soudain, un bruit apparut, quelqu'un criait. J'essayais de découvrir d'où se cri venait mais celui-ci s'arrêta. Je sentais les poils se redresser sur ma peau, mes yeux dévièrent de gauche à droite. Prise de panique, je repartit en arrière."

Je sursauta. Qu'est-ce qui c'est passé ? Pourquoi ai-je l'impression que j'y étais vraiment ? J'ai encore cette odeur qui me traverse l'esprit. Pourquoi sentir l'essence ? Dans une maison, c'est bizarre quand même. Et puis, le couloir et les cries sont encore dans ma têtes. Çe n'est qu'un rêve après tout.
Je tourna ma tête vers la droite et observa l'heure. 9:47, dans 13 minutes ma mère pars travailler. Je paillasse alors encore un peu dans mon lit en attendant 10h. Lorsque je suis en congés et que mes parents travaillent, je préfère me lèves après qu'ils soient partis.Juste en cas de précaution, ils sont toujours obligés de me poser des questions du genre : Tu vas manger quoi à midi ? Si tu pars de la maison n'oublie pas de fermer la porte ! Et encore pleins d'autres... Et dire que dans un mois j'aurai 16 ans. De toute façon, tout les parents sont comme ça... Enfin, la plupart...
Comme prévue, je descendis en bas vers 10h. Je regarda par la fenêtre, histoire d'être bien certaine qu'elle soit partit et prit mon pot de Nutella pour déjeuner.
Après avoir bien engloutit ma tartine fourrée au chocolat, je me vêtit d'un pull, d'un jogging et mit mes basket. Courir le matin, il n'a rien de mieux ! Je pris le même chemin que d'habitude et me laissa emporter par la musique. Le volume étant à fond, je n'entendais rien de ce qui se passait autour de moi. Soudain, je sentis une présence derrière moi. Mon imagination me poursuivit. Je repensais au rêve de se matin. Je décida alors de me retourner. Qui je vois ? Qu'elle idiote, c'était John.
"-Alors, on court ? Demandât-il
-Lâ prochaine fois, trouve mieux pour aborder la conversation.
-Qui te dis que je veux engager une discussion ?
-Oh, je sais pas... T'en a l'air.
Il rit. J'aime bien sa façon de rire. Çe n'est pas comme certain, où l'on s'en lasse après un certain temps, non, son rire et bien plus qu'un emmerdement. Il se mit à côté de moi et me dévora des yeux.
-Tu as fini de me regarder ?
Il dévia ses yeux devant lui.
-Tu vas vers où ? demandais-je.
-Euh... Je sais pas. Et toi ?
-Àu parc.
-Okay, j'te suis."
Je m'arrêta net. Une chose me vint à l'esprit. Pourquoi je lui parle comme si je le connaissais depuis des années ? Je l'ai rencontrer hier et je fais comme si sa faisait des mois. De toute façon, ici je ne sais retourner en arrière... Je décida donc, de lui poser la question :
"-Pourquoi tu t'intéresse à moi or qu'on ne se connais que depuis un jour ?
-Qui te fais dire que je m'intéresse à toi ?
-Et ben, je sais pas. On ne suit pas une fille sans raison.
-Ça ne signifie pas que je m'intéresse à toi.
Il m'énerve, il a toujours réponse â tout. En Fait non, il m'énerve pas. Il est plutôt sympa. Il a même réussis à me faire oublier ma semaine merdique. C'est bizarre parce que, avec lui je me sens à l'aise, j'ai l'impression que je pourrais me confier. Que je ne devrais pas avoir peur. Et pourtant, c'est encore un inconnue. Comme quoi, les inconnues deviennent vite des amis...
-Bon, on continue ?
-Euh... Oui oui ! "

Voilà mon premier chapitre ! J'avoue qu'il n'est pas au top mais je penses que les autres chapitres seront mieux ! J'ai essayé de regarder aux fautes d'orthographe mais il est possible que j'en ai laisser échappé quelques-uns... J'espère que mon histoire va vous plaire et on se retrouve pour le deuxième chapitre !

CoïncidenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant