IV

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"Ceux qui rêvent le jour sont conscients de beaucoup de chose qui échappent a ceux qui ne rêvent que la nuit" 

Edgar Allen Poe























Et là, il aperçut les contours de l'école, son pouls s'accélérait, sa respiration devenait plus lourde, le scenario se répétait a chaque nouvelle année, il avait la frousse, cette bonne vielle peur de l'inconnu qu'on expérimente a chaque fois qu'on commence un nouveau chapitre, la similarité des évènements n'immunise jamais contre l'imagination destructive d'un future qui, ironiquement, trouve toujours le moyen de s'en échapper et de nous surprendre de la meilleur manière qui soit; peut être une manière capricieuse de nous rappeler qu'il existe seulement dans le present, que l'imagination, les projections et même son nom, 'Future', se trompent sur sa vraie nature. Jusqu'ici il ne pensait qu'à ses amis, les nouveaux, mais maintenant on dirait qu'il se rendait enfin compte qu'il était en route pour l'école, la il se mettait penser au tempérament des nouveaux professeurs, aux nouvelles matières qu'il avait a comprendre, et si il n'arrivait pas a tout comprendre, et si enfin on réalise qu'il est pas aussi intelligent que tout le monde pense, et si, et si, et si.... on dirait que les contour de l'école donnait forme a la rentrée ou lui donnait sens même. L'école au loin était la même mais ça lui paraissait étrange, après trois mois sans la voir elle était devenue une inconnue qui attendait l'écoulement des jours pour retrouver sa familiarité jadis. Le portail, les murs étaient fraichement repeints comme a chaque années, le vent fleurtait frénétiquement avec le drapeau national, les enfants sortaient de partout...

-(Gadon tenten mesye)

-Mais qu'est ce qu'il fait, disait Jeanine, quand un jeune garçon sortait de nul part pour traverser la rue sans regarder et continuait son chemin sans se soucier de toutes les voitures arrêtées brusquement klaxonnant sans arrêt. C'était Raphael Désir, Ed l'a reconnu, il a toujours pensé qu'il avait les contours de Michael Jackson, Raphael était le bouffon de la classe, il passait la plupart de son temps en detention, il ne faisait aucun effort sur le point de vu académique et pourtant miraculeusement il trouvait toujours le moyen de passer au niveau supérieur avec Ed. Ils n'étaient pas vraiment proche mais Ed le trouvait tres marrant, il rigolait toujours de loin de ses blagues ou quand un prof le demandait d'aller au bureau du principal.

Il se rapprochait de plus en plus de l'école, les murs reprenaient leur aspect imposant de la distance trompeuse, les voitures alignées presque statiquement l'une derriere l'autre en attente de leur tour pour s'ouvrir et vider leur contenu. Il s'étonnait toujours de sa capacité de ne plus se rappeler des caractéristiques de l'ancienne entrée avec juste un aperçu des rénovation; la dégradation, le vandalisme devaient hiberner pour commencer leur long et subtil réveil pendant toute l'année au point où on ne se rendra même pas compte que ces murs avaient subis des rénovations il y a quelques mois de cela. Il y avait juste le souvenir des senseurs énervés donnant des discours interminable en cherchant tout les qualificatifs qu'on utiliserait pour des délinquant, 'vandalisme, degradation de propriété privée', a chaque fois qu'on osait faire un changement esthétique sur ces 'propriétés privées' pénalisé par l'expulsion temporaire. C'est un scenario pour plus tard dans l'année maintenant tout est propre et decent comme si ca a toujours été de cette manière. Il n'arrivait pas à comprendre pourquoi les élèves cherchaient constamment des ennuis. Etait-ce instinctif chez les ados de s'attirer des problèmes ? Il avait conscience que c'était un peu ironique de sa part de ne pas comprendre cela, lui qui a cette peur de la ligne droite mais pour lui leur rébellion et la sienne avait une différence énorme; eux ils le font erratiquement, juste pour le faire sans aucun objectif réel si ce n'est par envie ou pour impressionner; lui sa rébellion s'exprimait par des règles que tout le monde respecte mais qui ne sont pourtant écrite nulle part, cette peur des règles sociales, comme il les appelait, l'exaspérait . Et il avait un objectif derrière cette rébellion, l'objectif de voir ce qui se passait si on ne les respectait pas, qu'est-ce qu'il y avait après ? Pourquoi est-ce si inconcevable ou dénuer de sens de les briser ? les résultats qu'il avait eu le plaisait déjà comme c'est dit plutôt, il y avait la colère des gens, le sentiment de liberté qu'il ressentait en effaçant quelques un de ces soucis, pour lui il y avait une énorme différence entre les interdits écrites et les interdits sociale ou morales.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 09 ⏰

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