Après une heure de marche qui me sembla une éternité, nous arrimâmes dans une sorte de « grotte » juste immense, si on peut appeler ça une grotte, c'était une sorte de galerie avec des tunnels qui partaient dans tous les sens... Comme dans une très ancienne mine.
Des enfants jouaient avec des morceaux de verres et des lumières de différentes couleurs, ils avaient leurs regards captivés, absorbés par ce qu'ils faisaient, ils maniaient les bouts de verres avec une telle attention et une telle concentration qu'on pourrait croire qu'ils tenaient leur vie entre leurs mains.
Un cri aigu attira soudain mon attention. Une petite fille venait de laisser tomber un de ses morceaux de verres par terre ; qui s'était brisé avec un dernier tintement cristallin...
La petite bégayait des choses en une langue inconnue en regardant les bouts d'un des morceaux de verres, avec des airs horrifiés et paniqués. Un homme pas très différent de Yann vint vers elle, la fillette leva les yeux vers lui et retint un cri de terreur. Le suppliant du regard en lui hurlant des choses tout en pleurant à chaudes larmes. L'homme ne cilla pas et du coup il lui décrocha un coup de pied. La tête de la petite alla s'écraser sur le sol avec un bruit sourd. Ses yeux toujours ouverts laissèrent couler des larmes de détresses et de peur... L'homme s'avança vers elle avec une démarche assurée, il regarda la foule qui s'était attroupée autour et leur hurla quelque chose, tous lui répondirent en levant les bras en signe de soutien. On aurait dit un cri de guerre général, même Yann qui avait gardé le silence, jusque là s'était joint à ce cri de vengeance, de haine et de victoire...
La petite fille s'était recroquevillée sur elle même en tremblant de tous ses membres. Peinée par cette scène juste horrible et sans pitié, j'avançai vers elle et la pris dans mes bras où ses larmes redoublèrent. Elle s'accrocha à moi comme une bouée de survie.
Soudain, quelqu'un empoigna mon bras si fort que je laissai échapper un petit cri. C'était Yann, ses yeux avaient changé de couleur, ils étaient d'un brun presque noir : ils exprimaient juste la colère. Il me tira en arrière de façon à m'éloigner de la pauvre fillette. Sans même s'inquiéter du fait que je me sois relevée ou non, il commença à me trainer hors de cette foule et surtout loin de la malheureuse gisant par terre avec des tremblements, qui allait se faire battre pour un bout de verre brisé. La petite fille cria...mon nom ?
- JAAADE !! Jade aide-moi !!!
Ses paroles me firent l'effet d'un coup de poing dans le ventre me rappelant les derniers mots de ma sœur, sans même savoir comment, je réussis à me dégager de Yann et je couru vers elle avec une seule chose claire dans ma tête... La protéger...
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Ficção Científica"Il existe plusieurs citations vraies dans la vie comme «Le malheur est une sensation et le bonheur une illusion.» ou «On juge une rose parce qu'elle est belle mais jamais par ses épines et quand tu la touches, BAM tu t'es piqué. Et maintenant ? Tu...