Le Saule

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Seul sur son rivage, pleurant,

Le saule se soumet à son temps.

Guidé par le clapot de l'eauEt l'odeur venant des roseaux.

Il semble enfin pouvoir toucher,

Sans restriction son associée.


En face, le brouhaha des feuilles de chênes

Lui firent tomber son feuillage dans l'eau.

Forts, unis, aimé des animaux,

Le Saule souhaiterai être de cette scène.


L'immuable tranquillité fut brisée

Lorsqu'au sein de son imposant branchage

Le Saule sentit un être se balader.

Depuis il revint voir le paysage

Sous le vacarme de la rive voisine

Que seul le Saule sentit de ses racines.


Un funeste jour le bruissement cessa,

Il prit congé pour laisser ce calme plat.

La robustesse s'éteignit au clair de lune,

La bonté vécu par delà l'amertume.

Recueil de poèmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant