Rose

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Si seulement O grande Chloris,

Je n'avais point fait de caprices.

Nous aurions pu nous rencontrer,

Et d'elle je ne me serais joué.

Tu m'aurais appris à parler,

Et ceci j'aurais récité.

Tu es seul et tu t'offres à moi,

Par le rouge ton cœur s'ouvrira.

Nous sommes deux êtres passionnés,

Et par ce blanc nous sommes en paix.

À trois nous ne faisons plus qu'un,

Par le vert ai soif de demain.

C'est par cinq que je te respecte,

Par ce rose tendre tu l'interceptes.

La merveille vient au nombre dix,

Que par l'orange ce lien grandisse.

À quinze je ne sais quoi te dire,

Ce jaune pour me repentir.

Après ces vingt années passées,

La couleur paraît dépassée.

Même après cette sincérité,

Ce noir je ne veux l'observer.


Si seulement O grande Chloris,

Maintenant j'arrête ces caprices.

Ce soir j'ai pu te rencontrer,

D'elle plus jamais je ne jouerai.

Je sais maintenant lui parler,

Je souhaite par ces mots déclarer.

Seul je suis maintenant à toi,

Ma flamme s'offre par ce rouge courtois.

Nous sommes deux être passionnés,

Ce blanc pur nous offre la paix.

Maintenant nous ne faisons qu'un,

Gardons espoir du lendemain.

Par cinq tu dépasses toute estime,

Et sous ta tendresse je m'incline.

La merveille est venue à dix,

Faisons que cet orange grandisse.

J'aimerai dire qu'à ce temps passé,

La robe n'importe plus jamais.

Il est temps de se réveiller,

Je ne fauterai plus jamais.

Je souhaite donc par ce bouquet,

De milles roses rouges distinguées.

T'offrir mes nobles sentiments,

Que tu saisiras aisément.



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⏰ Dernière mise à jour : Sep 30, 2024 ⏰

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Recueil de poèmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant