Part 1

22 4 6
                                    


02\02\2022
Église de Sicile
11h30

Alors je me marie aujourd'hui.

Oui vous avez bien entendu.

Et je n'ai qu'étais informée qu'hier à table , lorsque je dîner avec mes parents. D'après eux, ils le font pour sauver leur société qui est en faillite mais dite moi quel genre de parent décide de vendre son propre enfant pouvait sauver une société ?

Mes parents.

Ils avaient décidés que ma vie et mes choix ne m'appartenaient plus. Je suis devenue une marchandise, un simple morceau de viande échangé pour préserver leur empire.

C'est pour le bien de la famille !__ Avaient ils dit, comme si ces mots pouvaient justifier l'injustifiable.

Je les détestais a cet instant, pour leur égoïsme. Ils ne voyaient qu'en moi un moyen de maintenir leur statut, leur richesse, leur fierté.

Il faut que tu le fasse, c'est un petit sacrifice.__M'avait dit ma mère.

Sacrifice ?

Dite est ce que je ressemble a une héroïne dans les contes de fées ? Non.

C'est une journée magnifique !

Je vais épouser l'homme de mes rêves !

S'il vous plaît notez cette belle ironie.

Je m'apprête à marier un homme dont j'ignore le nom , le visage et le métier.

Je sais pas à quoi il ressemble. Est ce qu'il est beau comme un dieu ou plutôt moche à faire peur ?

Mystère et boule de gomme !

Pour cette magnifique cérémonie, ma mère, madame Santoro m'a trouvé une robe de création qui me fait ressembler a une guimauve géante. Les volants , les dentelles, tout y est !

Je me suis faite toute belle pour le prince charmant qui m'est totalement inconnu.

Peut être qu'il a un sourire ravageur ou qu'il a des dents en moins. Qui sait ?

Moi, Lisa Santoro, je me tient devant la grande porte de l'église, le coeur battant au rythme d'une mélodie que je n'avais pas choisie. La lumière du soleil sicilien filtrait à travers les vitraux colorés, projetant des ombres dansantes sur le sol en marbre. J'aurais trouvé cela beau, si seulement je n'étais pas en train de vivre l'un des moments les plus absurdes de ma vie.

-- Souris , un peu ma chérie. Regarde toi, tu es magnifique. S'exclame Paul Santoro, mon père.

Je lui jette un coup d'œil furtif. Monsieur Santoro est vêtu d'un costume impeccable.

Puff, il me dégoûte.

Il se réjoui de mon malheur.

Je n'ai jamais vu mon père sourire autant. Il était déjà en train d'imaginer tous les bénéfices qu'il récoltera.

-- Désolé de ne pas partager le même enthousiasme que toi, cher père.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Sep 27 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Les Chaînes Du CoeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant