#BOSS | 59.2 ∞ REYN

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JOUR 6 | Niels, laisse-moi le buter !

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JOUR 6 | Niels, laisse-moi le buter !

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Le décor défile rapidement, mais je ne vois rien, car la seule chose que mes yeux reflètent dans cette vitre, c'est le visage de Sixtine qui me sourit. Ce connard a tout foutu en l'air en lui fournissant toutes ces photos de moi. Je sens la rage monter en moi. Je vais le tuer s'il a osé la toucher.

Mon téléphone émet un bip et je l'ouvre aussitôt. Je hurle à la mort comme une bête blessée en découvrant la photo. Niels et Logan se penchent sur mon épaule pour apercevoir ce qui me fait réagir ainsi.

— Ce n'est pas possible... Ils n'ont pas pu lui infliger ça...

Niels récupère mon portable et, avec Logan, ils scrutent mon écran. Ils sont tout aussi horrifiés que moi.

— Putain, je vais les buter ! Rage Logan.

— Je le ferai avant toi ! Je l'assure d'un ton ferme.

— Bon, ce n'est pas le sujet de savoir qui va tuer qui.

— Elle ne va jamais s'en remettre s'ils ont vraiment abusé d'elle, se lamente l'assistant.

Mes poings se serrent, je laisse la haine se répandre dans tous les muscles et naviguer dans les veines. La voiture se gare devant une maison cossue et j'en descends aussitôt. Je cours jusqu'à la porte d'entrée que j'ouvre sans même frapper.

— Bienvenue, mon ami.

Duncan est assis nonchalamment dans un fauteuil avec un verre à la main. Son sourire narquois me fait disjoncter en revoyant la photo qu'il vient de m'envoyer. Je fonce sur lui et lui balance mon poing en pleine tronche. J'arme à nouveau mon bras quand je sens que l'on me le retient.

— Niels, laisse-moi le buter !

— Ce n'est pas le plus important...

— Où est Sixtine ?

— Qui ?

Putain, Logan. Il a oublié qu'ils ne connaissent pas sa véritable identité.

— Lizzy ! Où est-elle ? Je lui réclame en serrant mon poing autour de son tee-shirt alors que ce con me sourit pour me narguer. Rester avec lui pour ne pas qu'il s'échappe.

Je n'attends pas la réponse qu'il ne compte pas me donner de toute façon et je grimpe les marches de l'escalier quatre à quatre. J'ouvre la première porte. Elle est vide. Je fais de même avec les trois autres. Mais elle n'est pas là. Je tourne la poignée de la dernière et celle-ci est verrouillée. J'entends pleurer au travers du montant en bois et ma rage ne fait que s'accentuer.

Je recule et balance mon épaule dans la porte qui craque autant que mon articulation. Mais je m'en fous de la douleur qui est en train d'irradier dans tout mon bras. Je recommence à plusieurs reprises et enchaîne avec des coups de pied jusqu'à ce que le bois se brise. Je pousse les morceaux cassés pour accéder à la clé et je la fais tourner dans la serrure afin de pouvoir entrer.

Revenge on the BossOù les histoires vivent. Découvrez maintenant