Départ précipité

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 Sentiment d'inachevé perpétuel,
Ton souvenir est éternel.
Récemment encore, dans mes bras,
L'ombre du passé partage mes draps.
Tu as passé l'arme à gauche,
J'ai fondu en larmes.
Elle est passée, l'ombre qui fauche,
Je crois qu'elle est tombée sous ton charme.

Je crois que je la comprends,
Ton sourire pouvait arracher des cœurs.
Je sais que tu l'apprends.
J'aurai aimé pour autre chose, te déposer des fleurs.
Que faire, que devenir maintenant,
Que faire, te rejoindre, dans le néant ?
Ton départ a déjà sonné, je suis en retard,
J'ai raté le train, manqué ton départ.

Tu as précipité ton départ.
Tu n'as pas plié bagages,
Et tu me laisse choir,
En pensent à l'odeur que tu dégages.

Enfin, celle que tu dégageais...
Elle appartient au passé.

Octobre RêveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant