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Hongjoong soupire en regardant l'heure sur son réveil.

5h47.

Il se lève, décidant de se préparer pour aller en cours, commençant sa première heure à 7h.

Même si la motivation n'y est plus.

Lorsqu'il est parti de la maison de ses parents à dix ans, décidant de changer d'études, il s'attendait à des remontrances.

Des insultes. Peut être des menaces mêmes.

Cest ce qui lui faisait le plus peur. Ayant également aidé son frère de seize ans a ce moment là a fuir pour l'Australie, il avait peur pour sa sécurité.

Mais il ne s'est rien passé.

Son père n'a pas essayer de le retrouver, et sa mère ne lui a envoyé aucun message.

Enfin libéré, avait-il pensé.

Grosse erreur.

Car le premier jour où il est revenu en France, lorsqu'il a vu la porte de son appartement déverrouillée, il a paniqué.

Pas pour lui, pour Yüna.

Parce qu'il savait que si ses parents n'acceptaient pas son choix de carrière, ils accepteraient encore moins qu'il sorte avec une fille non riche.

Lorsqu'il a croisait le regard mauvais de son père, assis sur son lit, et celui dégoûté de sa mère, il a comprit qu'ils savaient.

Il n'était même pas étonné, quand son géniteur lui a expliqué fièrement son stratagème.

Engager un détective pour trouver son université, ses amis, sa copine et son adresse, c'est digne de ses parents.

Fous et détraqués.

Il s'est rapidement habitué. Enfin, ré habitué.

Parce que il l'avait déjà vécu dans son enfance.

Les coups qui pleuvent de la part de son père, les violences morale de la part de sa mère.

Son seul soulagement, enfant, c'étais qu'en étant l'aîné, c'étais lui qui prenait casiment tout, protégeant ainsi son frère.

Il soupire en voyant un message de Juliana sur son téléphone, lui proposant de sortir.

Il regarde son reflet dans le miroir. Ses cheveux, qu'il avait récemment récolorer en brun, étaient tout sauf coiffés. Il ne trouvait pas la force de le faire, sachant que c'était le trait physique de Yuna préférait le plus chez lui.

Il sait qu'il aurait du supprimer Juliana directement. Il le sait.

Il sait aussi que maintenant, il ne peut plus. Car Juliana vient d'une bonne famille, amie avec la sienne. Elle serait la compagne parfaite.

N'est ce pas Papa ?

Hongjoong revoit le visage haineux de son père. Celui qui le maltraite depuis enfant.

Il revoit le visage de Jongho, lorsqu'il est venu le voir il y a quelques jours, mais qu'il l'ait mis à la porte.

Il revoit le visage triste de Yüna, lorsqu'elle lui a rendu son téléphone, avant de ne plus lui adresser un mot.

Il va sur la fiche de contact de Juliana, avant de fixer l'écran.

Et puis au pire, la vie sera juste encore plus merdique qu'avant.

Il clique sur le bouton bloquer, avant de contacter un serrurier. Puis une agence immobilière. Puis son banquier.

Au pire, son père le tuera.

Au mieux, il sera enfin libre.

Dernière chose à faire.

- Allo, Yüna ?

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