Dolce vita

2.La rencontre

MIA

Je fais de grand signe à la voiture qui arrive dans ma direction, il fait nuit noir, j'espére que le conducteur voudra bien s'arrêter, je n'arrive pas à distinguer la marque de la voiture mais c'est une voiture sportive, est ce que les psychopathe roule en voiture de sport ? J'ai le cœur qui bat, je ne sais à quoi m'attendre, il sort de la voiture côté passager, ok ça veut dire qu'ils sont deux, ma bombe lacrymogène est dans mon sac à l'intérieur de la voiture autant dire, INUTILE. Deux détraqués, génial, mais bizarrement le conducteur ne descend pas...

L'homme s'avance vers moi, il est de taille moyenne, 1m75 à vue de nez, brun les yeux d'un marron foncés, plutôt musclé avec un sourire ravageur. Il à l'air plus jeune que moi dans les 27 ans je dirais. Il à l'air plutôt gentil, mais l'habit ne fait pas le moine au vu de sa taille et de sa carrure en cas d'agression je me retrouve comme la gazelle face au lion. Mon stress prend le dessus, je commence à avoir les jambes qui flagellent et les mains moites, je dois me détendre afin qu'il ne remarque pas mon stress.

- Bonsoir mademoiselle, est ce qu'on.... Enfin, est-ce que je peux vous aider ?

- Bon...bonsoir, oui merci, c'est la catastrophe, je suis complètement paumé, je n'ai plus de batterie et pour couronner le tout j'ai crevé.

- En effet on ne peut pas dire que la chance soit de votre côté ce soir, enchanté je m'appelle Léo, je vais vous aider.

- Merci, vous me sauvez la vie, enfin sauf si vous êtes un détraqué ou un pervers ? Ou deux psychopathes !

Il éclate de rire.

- Je choisis de vous venir en aide et voilà le remerciement, mon frère n'est pas quelqu'un de très serviable en général, plutôt même associable et peut être un peu psychopathe sur les bord. Dit-il avec un sourire en direction de la voiture.

Mes yeux s'écarquillent, ce qui le fait exploser de rire.

- Détends toi je te taquine, on ne te fera pas de mal promis ! Je peux te tutoyer ?

-Euh oui pas de soucis, c'est vrai désolé, tu décides de m'aider et moi je vous juge, probablement mal en plus.

- Ne sois pas gênée, dit-il en cherchant dans son sac, tiens la voilà.

Il me tend une batterie de secours que je m'empresse d'attraper afin de mettre mon téléphone à charger pour pouvoir appeler Téa et la rassurer et me rassurer par la même occasion.

- Oh merci ! M'ecriai je folle de joie.

- Et ben je ne savais pas qu'une batterie avait autant d'effet sur les femmes, dit-il en riant. Et maintenant voyons voir ce pneu, tu peux ouvrir ton coffre pour la roue de secours s'il te plaît?

- Oui bien sûr, à condition que tu ne me jette pas dedans.

Il me regarde avec un sourire moqueur, je m'empresse de lui ouvrir, j'enlève les quelques bagages tout en continuant de surveiller le pourcentage de la batterie, je garde quand même en tête que je suis seule avec deux hommes dont je ne connais rien, si ce n'est qu'un des deux n'est apparemment pas hyper serviable et que l'autre n'est pas un psychopathe.

Léo continue de changer la roue, quand tout à coup j'entends une portière claquer, ce qui me fait sursauter.

- Putain Léo ! T'en mets un putain de temps pour changer une putain de roue, tu te fais sucer ou quoi !

Je vois Léo rouler des yeux, en entendant ses sous entendu, mon sang ne fait qu'un tour, je me retourne folle de rage par ses insinuations.

Lorsque mes yeux plongent dans les siens, mon cœur rate un battement, il a ce regard bleu si profond, différent de son frère, le sien est plutôt dur et glacial, mais on s'y perdrait littéralement.