Chapitre 1:

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11h24, était l'heure qui était projetée au tableau numérique de la classe. J'étais assise au fond de la classe en essayant de dormir pour rattraper les heures de sommeil que je n'avais pas pu avoir cette nuit, qui avait été bercée par les cauchemars, souvenirs et crises d'angoisse à répétition. Le cours d'histoire était un supplice, pas que je n'apprécie pas la matière, mais l'enseignante, elle, je ne peux pas en dire autant. Madame Johnons était une vraie plaie, elle représentait une majorité des choses que je détestais chez les humains, elle parle fort, elle fait semblant d'être douce et compréhensive pour après nous coller 3h pour travail non fait. Elle était toujours plus gentille avec les garçons, elle leur donnait de meilleures notes, elle ne les interrogeait jamais pour ne pas avoir à leur mettre de mauvaises notes et j'en passe, une vraie plaie.

Je suis arraché à mes pensées quand la porte de notre classe s'ouvre et que le directeur arrive.

-Bonjour Madame Johnons, je suis désolé d'interrompre votre cours mais je dois vous prendre, mademoiselle Seya Wells.

Sa voix était monotone comme généralement, quand il s'agissait de moi, j'avais l'impression de plus le voir que ma propre mère. Ce qui n'était pas compliqué puisque je ne la voyais que très rarement, maximum deux fois par semaine en coup de vent quand j'avais de la chance.

- Oui, aucun souci, Seya, si tu veux bien le suivre? dit-elle avec un grand sourire. Heureuse de se débarrasser de moi, en même temps, qui ne serait pas heureux ? Franchement, je suis une vraie plaie, ce n'est pas une grande nouvelle...

Je me lève et récupère mes affaires, puis je sors de la classe en lui adressant mon plus beau sourire forcé.

Je suis le directeur sans un mot jusqu'à son bureau, il ouvre la porte et je tombe sur un homme en costume gris taille sur mesure assis à une chaise devant le bureau du directeur et dans le coin de la pièce 6 garçons de 1 ou 2 ans de plus que moi, debout tels des statues de pierre. Ils étaient tous grands avec une musculature imposante, pire qu'un videur de boîte de nuit. Je les examinais tous un à un, ils exposaient la même attitude froide et malsaine, comme s'ils cherchaient à m'impressionner, ce qui pour l'avouer n'était pas le cas. Mon regard se repose sur l'homme en costume gris et le proviseur, j'affichais une mine soucieuse et méfiante. J'enfilais un de mes nombreux masques et celui-là montrait uniquement de la confiance en soi, du dédain et un petit côté je m'en foutiste qui avait le don de d'agacée. Puis la voix de ma mère sortait du téléphone posé sur le bureau

-Seya, c'est maman, tu vas m'écouter, ok? Tu vas partir avec Nickola pour un moment. Vous passerez à la maison récupérer quelques affaires et vous partirez. Je vous rejoindrai dès que possible et s'il ne te plaît pas de scènes, c'est urgent, tu dois partir. Sa voix se brisait sur ses derniers mots, ce qui n'était vraiment pas bon signe. Maman n'était pas du genre à se laisser abattre, elle gardait toujours la face et ne se laissait jamais intimider. Mais là, elle paraissait vraiment très inquiète.

Je gardais mon masque et ne laissais rien paraître.

-À une condition, que tu m'expliques ce qu'il se passe et qui sont ces gens après ça, je veux juger si oui ou non je pars avec ces inconnues. Dit-je de manière froide et détachée.

- C'est d'accord, mais moi, à ton oreille, enlever le mode haut parleur ses des choses qui ne doivent pas être entendues par tous. L'homme enlève l'homme enlevé le parleur et me tend le téléphone. Je le prend, le mais a mon oreille et écoute attentivement ma mère.

-Ma chérie, ton père enfin Davide désoler, a encore fait des siennes. Les caméras de surveillance montrent qu'il a posté un bon nombre de ses hommes dans toute la ville pour te surveiller. Je ne sais pas ce qu'il te veut et il est hors de question que tu retournes dans le coma à côté de lui. Je ne veux plus te voir dans cet état dans lequel tu étais, alors pour ta sécurité tu vas aller avec Nicola qui est le frère de ton père. Je sais que ça peut être bizarre mais c'est avec lui que tu seras le plus en sécurité. Il voue une rage et une haine presque aussi grande que la tienne pour lui. Alors s'il te plaît, pars avec lui. Je te rejoindrai dès que possible. Je t'aime ma chérie.La voix de ma mère se fit de plus en plus basse alors que j'essayais d'assimiler tout ce qu'elle m'avait dit, elle n'avait pas marqué de pause, pas baillé, tout était sorti de manière si rapide et le timbre de sa voix était si inquiétant que je compris que la bonne décision était de partir avec Lui et ses hommes pour le moment.

vengeanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant