Février 1941,
Il fait froid, très froid aujourd'hui. Je me muni, de mon écharpe, de mon bonnet et de mon manteaux qui était chaud. Et bien évidemment je remarqua au dernier instant que j'avais oublié le plus important, mes gants.
Je passa dans le bourg, ou je vis plusieurs hommes, coller contre un mur.
Non...
Dite moi que c'est impossible.
Papa ne m'a rien dit...Ces hommes regardaient leurs ennemis avec tant de courage, mais qu'avaient ils donc fait tout les trois ?
Ils avaient fait de la résistance ou écouter la B.B.C ?
Plusieurs personnes me regardaient, sans vraiment comprendre eux aussi ce qu'il se passait, et puis je le vis...Lui l'officier, qui hante mes rêves depuis maintenant un mois, l'homme qui peut me donne d'étranges sensation quand il est à mes côtés. Celui que j'aime, et celui que je devrais fuir.
- Ces hommes ont enfreint la loi, ces hommes sont des terroristes, des ennemis du grand Reich allemand.
Ils vont donc payé de leurs vies.Non...
Il ne peut pas leurs faire ça, la mort est donc si facile à avoir aujourd'hui.
Je le regardais donner l'ordre à ces hommes de pointées leurs fusils sur ces hommes, eux qui semblait si brave en regardant ceux qui allait leur prendre la vie.
- En joue.
Les secondes devenaient des minutes, ça devenait long trop long, jusqu'à ce que le bruit des balles déchire l'aire le cri d'effroi des français, je les comprenais, ma voix était bloqué au plus profond de mon être. Les mains tremblante je tenta de continuer mon chemin, mais alors que je m'apprêtais à repartir, une voix me stoppa, une voix si familière, c'était lui l'homme qui venait de tué trois hommes, je ne voulais pas le regarder, en faite je ne voulais plus jamais lui adresser un seul geste de ma part.
- Mademoiselle Beauséjour.
Non laissez-moi, ne m'approcher pas.
Je rêve de pouvoir lui dire c'est mots. Mais en vint, Il fallait que je l'ignore.
- Mademoiselle, je ne suis pas un monstre, c'est mon devoir. Et ces hommes étaient fautifs.
Mais la mort ne résout rien.
Il me regardait si intensément, que je sentis mon cœur s'emballer. Ces beaux yeux encré dans les miens, suis-je vraiment amoureuse de cet homme, alors qu'il a tué des hommes innocents.
- Mademoiselle Beauséjour.
Je ne le regardais pas, je voulais rester loin de lui, il le fallait, je devais le détester. Je dois le haïr, lui montrer que lui et moi nous ne devons pas être ensemble. Je dois, non je suis obligé de le fuir, de faire semblant.
- Mademoiselle.
Au-revoir.
Je me retourna posa mon pied droit sur ma pédale, et partie je dévala la rue, menant sur la route en direction de la ville, il était tant d'aller chercher le peu de vivre que je pourrais.
- Élise...
...
Ça fait cinq jours, que je ne lui adresse plus aucun regards, aucun signe de ma part, et pourtant ces yeux, ces beaux yeux azur cherchent les miens.
Dix sept heures, déjà. J'aide papa à rentrée les dernières vaches, puis rentre faire le repas, une soupe. Depuis avant-hier on mangeait que ça le soir des soupes.
Je dois bien dire que ça ne me dérange pas personnellement, mais papa c'est une autre histoire. Le pauvre quand je lui est dit avec un grand sourire qu'on mangerai encore une fois de la soupe j'ai cru qu'il allait s'effondrer le pauvre.
Bien évidemment je peux que le comprendre.- Bonne appétit ! Lui dis-je avec un grand sourire. Celui-ci me regardait avec de la peine dans les yeux.
- Bonne appétit.
Vingt heures, la porte d'entrée s'ouvrit et se referma aussitôt, il était rentré, lui le colonel Hartmann.
J'entendis ses pas dans l'escalier, il passa devant ma porte et s'arrêta, mon cœur lui aussi arrêta de battre, les secondes passèrent lentement, beaucoup trop lentement a tell point que mes membres en tremblaient.
Puis il frappa à ma porte.
Non ne fait aucun bruit Élise, et peut-être qu'il partira. Dors, ferme les yeux, respire calmement et ne pense plus à lui.
Les secondes devenaient des minutes, et des minutes des heures, je tremblait sous ma couverture, tentant de faire le moins de bruit possible, jusqu'au moment, ou il brisa les barrières qui nous séparait, il ouvrit la porte de ma chambre, doucement avant de si faufiler. Je sentais son regard sur moi.
Et puis...
Ces mains,
Ces lèvres,
Ces mots,- Élise... Je vous aimes.
Quoi... Non impossible. Ces mains vinrent à la rencontre de mon corps caché sous ma couverture, ses lèvres se posèrent sur mes cheveux, ces mots m'avait percuté avec tant de violence que je ne pu réagir.
- Élise.
Par pitié sortez Colonel.
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Les mots que nous ne pouvons dire
Исторические романы1941, La France, pourrait-elle un jour ranimé cette flamme qui c'était envolé, quand ces hommes en uniforme vert et gris sont venu envahir notre pays. Le Colonel Hans Hartmann, ancien héro de guerre à perdue sa femme et son fils dans un bombardeme...