01. Le début

50 3 1
                                    

INDE. HYDERABAD.


Elle sort de sa chambre en prompte manquant de ne pas trébucher, Yoko accroche son sac à dos à ses épaules.

-Je suis en retard maman, j'y vais.

Hurla-t-elle à sa mère qui est dans la cuisine .

-Bonne chance Yoko surtout ne rentre pas tard.

-Tu ne fais pas la même reproche à ton autre enfant , pourtant il fait des semaines sans mettre les pieds dans cette maison.

Piqua t-elle.

Sa mère l'avait entendu parce que la maison est petite et la cuisine à deux portes , l'une à l'intérieur et la seconde  à l'extérieur.

Elle courrait dans les rues afin de ne pas rater le bus. Elle s'excusait sans s'arrêter à chaque fois qu'elle bouscule quelqu'un.

Yoko arrive à l'arrêt, à temps, en même temps que le bus.

Essoufflée, elle entre avec les autres. Obligée de souffler debout par manque de place, Yoko tire la tronche. Se plaignant de n'avoir aucun gentleman dans ce bus pour lui proposer sa place!

-Mademoiselle prenez place s'il vous plaît.

Lui dit une jeune femme qui lui cède sa place.
Aussitôt ses dents timidement par un sourire, elle s'assoit charmée.

-Merci . Dit-elle chaleureusement fixant l'inconnue. Elle est élancée, plus élancé qu'elle, Yoko n'a pas s'empêcher de faire le lien. Lorsque ses yeux arrivèrent à son visage,  ‹‹ Putain ›› elle injura. Même si elle avait les yeux cachés dans des verres sombres, elle reconnu que cette femme est belle et beau à la fois. Comment est-ce une personne peut-être avoir autant de beauté et de charisme ? Et ces cheveux sombres, et le costume noir lui donne l'allure d'un personnage mafieux sourti d'un film sordide.  Yoko prit une bonne bouffé  d'air avant qu'elle ne tombe inerte par manque d'air.

Elle boude une deuxième fois. Elle aimerait bien regarder l'inconnue dans les yeux.  ( pourquoi des lunettes noirs, y a des blancs !) . Elle soupire.

L'inconnue s'abaisse ramenant sa tête tout près de la sienne. Dans une voix douce empreint d'une touche grave et  calme elle lui demande :

-Vous allez bien mademoiselle ?

Leur proximité intimida Yoko, elle qui d'habitude est audacieuse, n'arrive plus à former un seul mot.

Qu'est-ce qu'il est si attentionné ! Pensa t-elle . (J'ai chaud, j'ai besoin d'eau)

L'inconnu lui passe une bouteille d'eau.

-Merci. Dit-elle choquée. ( Elle lu dans mes pensées ou quoi )

Elle retire ses verres et lui sourit (c'est officiel c'est un extraterrestre qui lu dans mes pensées)

-Je t'en prie babe. Lui répondit-elle, reprenant sa position d'avant.

Yoko se figea dans son siège, chaque fibres de son corps tremble . Son cœur s'était emballé, ilbattait fort la chamade. Ses yeux se remplissent de larmes, mais elle réussit à l' arrêter avant qu'ils ne lui échappent . (Il a de beaux yeux) ces quelques secondes elle a eu à imaginer un avenir avec lui. A la première rencontre ! Ce qui est dramatique et atroce pour elle provoquant ainsi ses larmes.

Au prochain arrêt, la jeune femme descend avec quelques personnes attristant Yoko.

A l'arrêt suivant, elle descend et se précipite au café.

Son rendez-vous l'attendait déjà.

-Désolé du retard. Elle tire une chaise ensuite s'assit

-Désirez-vous quelque chose Apasra?

-Non commissaire allons-y droit au but.

Le commissaire hausse la tête

-Tu seras peut-être la prochaine cible de Malisorn.

-quoi ? Mais pourquoi dîtes-vous celà commissaire ? Qu'est-ce que je lui ai fait ? Je ne le connais même pas ? Et …

-calme-toi! Et ne me coupe pas la parole

Elle hoche la tête essayant de retrouver son calme .

-ce que je veux dire, tu es le type de femme de Malisorn, physiquement évidemment, c'est impossible que vous soyez dans la même pièce qu'elle ne t'aborde pas, je jure qu'elle n'aura d'yeux que pour toi.

Il lui montre dans sa tablette quelques photos des ex-femmes de Malisorn.

-hmmm …vous avez raison, elles sont toutes bien foutues !

-Langage Mlle Apasra.

— aaahhh!

-en peu de temps elle pourrait tombée amoureuse de toi et t'épouser. Étant sa femme et plus proche d'elle, tu pourrai nous filé toute les preuves que nous avions besoin pour l'arrêter. On veut la surprendre en flagrant délit de telle sorte qu'elle ne pouvait s'en sortir .

-et je suis son type de femme c'est ça votre plan ! Outrée, dit Yoko coupant le commissaire

-Cessez de me couper la parole enfin.  Et oui c'est ça mon plan. En trois ans, Malisorn a épousé six femmes, et toutes ces femmes te ressemblent physiquement.

-Six femmes en 3 ans ? Quelle sexio-pathe ! . Commenta Yoko dégoutée. Pourquoi ne pas utilisé l'une de ces ex pour la piéger ?

-Malisorn est rusée. Elle n'utilise jamais une chose deux fois, désolé de mes mots choisi, pour elle une femme est une chose, c'est une chemise qu'elle peut retiré à tout moment et mettre une autre. Aussi,ses ex ne savent rien sur ses activités illégales Explique le commissaire. De plus, nous n'avons connaissance de ses relations que lorsque ça se termine.

Il respira profondément en regardant autour de lui puis ajoute :

- Malisorn est une mafieuse dangereuse qui produit des armes et des stupéfiants aux quatres coins du monde. J'espère que vous savez dans quoi vous vous êtes engagé Yoko Apasra ?

-Oui commissaire. Montrez-moi sa photo .

-On n'a jamais réussi à la photographier.

- ses ex-épouses non pas pu vous aidez ? Je suis confuse.

- elles ont prétendu avoir oublié son visage . On ne peut pas les forcer tu sais. Nous n' avions qu'un croquis d'elle. Grâce à nos quelques agents qui ont eu la chance de s'affronter à elle.

Il montre l'image à Yoko.

-L'image ne ressemble à rien.

-Oui je sais… Ishan vous aidera à l'identifié d'ailleurs vous allez le rencontrer aujourd'hui.

-Aujourd'hui ? Pourquoi si vite ?

-Pourquoi ? Ne me dites pas que vous avez peur?

-Non monsieur et vous le savez. Je vous écoute .

-C'est l'unique occasion que vous avez de la rencontrer. Elle est rusée je vous le répète, c'est une gangster, une vraie ordure. Elle sera à une cérémonie de mariage, selon nos sources. Je vais vous envoyer l'adresse et l'heure et une fausse carte d'invitation. Nos agents seront aussi sur place, s'il la voit ils vous la montrerons. Soyez convaincante, sinon vous vous perdrez dans votre propre jeu !

-Génial ! Je serais la chose d'un mafieux ! C'est mieux que d'être au chômage !  Ironisa t-elle

-Tout ira bien Apasra, ne t'inquiètes pas

Yoko sourit, il avait une telle facilité de discuter avec les gens, passer du vouvoiement au tutoiement et vice-versa.

Elle espère que tout ira bien comme l'avait dit le commissaire.

Vous pensez quoi du début ?

Notre Histoire d'Amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant