Chapitre 2

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Mao Mao était encore sous le choc. Devenir la dame de compagnie de Dame Lishu? Quelle blague! La jeune femme se tenait sur son lit au hougong. Considérée par tous comme sœur de cœur et amie d'enfance de Dame Gyokuo, on lui avait attribué ses propres appartements. Elle avait refusé des dames de compagnies sous prétexte qu'elle ne serait pas là tout le temps. En vérité, cela la gênait de donner des ordres à tout bout de champs! Quoi que, à certain ce ne serait pas de refus...Après l'annonce de l'empereur, la jeune apothicaire s'était évanouie. On l'avait donc transportée dans sa chambre. Elle a l'interdiction de sortir car l'empereur redoutait une fuite. A cette annonce, Mao Mao avait soupiré. Elle n'est tout de même pas idiote au point de s'attirer les foudres de l'empereur...Maintenant, elle devait surtout contacter le palais vert-de-gris pour la sortir de là.Et pour ça, elle avait sa petite idée. Il ne lui suffisait que de l'aide de quelque chose. Ou plutôt quelqu'un...

Mao Mao courait. Son plan consistait à rendre visite au médecin de la coure intérieur. Puisqu'il n'était vraiment pas doué, autant qu'il serve à quelque chose. Il aurait pu envoyer une lettre et contacter sa famille! Sauf que dans les couloirs, des gardes de corvées de patrouille l'avait remarqué. Voila qu'elle se retrouve à courir dans le hougong, zigzagant entre les servantes. C'est alors qu'elle arrive devant un carrefour. Derrière elle, les gardes s'excusaient auprès des nobles et de leurs suivantes. La fuyarde tourna à droite. Contre le mur, elle ne put retenir un petit sourire à la vue des gardes hésitants, qui avaient finalement tournés à gauche. Elle rentra alors dans ses appartements, se muni d'une ombrelle et d'une magnifique tenue en soie puis se dirigea vers les jardins.

Mao Mao soupira de soulagement. Hier, elle avait réussit à atteindre le cabanon du médecin du hougong, et avait envoyé sa lettre aux courtisanes du quartier des plaisirs. A l'instant, une réponse lui était parvenue. Le palais vert-de-gris acceptait de l'aider et envoyait sans tarder une personne de haut rang. La jeune femme s'étala sur le lit. Une bonne chose de faite. Elle ferma les yeux et s'endormit.

"Bam Bam!" Mao Mao fut réveillée en sursaut. Quelqu'un frappait à sa porte. Elle alla ouvrir. Lorsque l'entrebâillement de la porte fut assez grand pour y glissé son visage, la jeune apothicaire aperçu un homme à la beauté fascinante. Ses traits étaient fins, son sourire éclatant et sa carrure typique d'un homme d'arme. D'une voix d'ange, il déclara:

-Bonjour, je me nomme Jinshi, et je suis là pour te sortir de là.






Note de L'auteur:

Désolé pour les petits chapitres, mais c'est ma première histoire et je n'arrive pas encore à tout introduire





Les carnets de l'apothicaire_Mao Mao et JinshiWhere stories live. Discover now