Ce réveil infernal est à la fois celui qui me coupe de ma nuit, qui fut déjà assez courte et intense. Mais aussi sonne le début de mon cauchemar bien que présent, pendant le peu de sommeil que j'ai eu. Ce cauchemar, qui est des plus affreux et un dans lequel nous avons été conformé depuis le plus tendre des âges. Celui de la vie, peut – être que sa semble bizarre mais je n'ai jamais réellement souhaité vivre, encore moins avoir un foyer, une famille, être heureux, et ainsi faire partie des clichés de la société. Me laisser à ce conformisme serait une terrible erreur pour moi, voir un des pires choix que je puisse faire. En réalité je souhaite vivre peu, un moment bref, mais assez intensément pour que l'on ne m'oublie pas dans les trente prochaines années, mais en vrai même si on m'oublie ce n'est pas vraiment grave ce n'est pas la fin du monde. Mais plutôt la fin de mon monde que je souhaite. Pourtant j'ai une belle vie, celle que tout le monde peut largement rêver. J'ai des amies, aucun gros souci de santé, une famille, un copain. J'ai tout, absolument tout pour réussir. Bien que ma vie soit remplie de tout ça, je n'arrive pas à être heureux, j'ai beau essayer une humeur joviale mais celle – ci ne dure pas. Toute la journée je m'occupe l'esprit, je fais des dizaines d'activités, je parle à du monde, je regarde énormément de choses. Mais en fin de compte quand arrive le soir, mes démons sont alors de retour pour venir me hanter. Pour prendre possession de mes pensées, mes humeurs, jusqu'à créer un brouillard épais. A ce moment, je mets mon casque active ma musique le plus fort possible à m'en bousiller les tympans, les perforer. De toute façon je ne tiens pas réellement à mon corps, donc détruit ou pas je ne vois pas la différence. J'adore être seul mais à la fois c'est un énorme fardeau, le poids en est oppressant. Toutefois quand je suis entouré tout m'énerve, m'oppresse, les gens, le monde, le bruit, le manque d'espace, les conversations, ma peur. On me pense sociale mais en réalité je pense ne point l'être. Les gens me trouvent comme ci ou comme ça, mais ils n'ont pas le réel portrait de moi. Celui qui fait peur, celui qui effraie, qui fait pitié, fait rire. Mon vrai moi en fin de compte. J'essaye peut – être quelqu'un que je ne suis pas. Je pense que toute ma putain de vie j'ai était confus et malheureusement je le suis encore. Je serais toujours comme ça. C'est peut – être trop tard pour changer.Après tout on ne change jamais, j'ai beau avoir l'impression que je change, je m'améliore, mais en vrai pas vraiment. Je reproche au gens de ne pas me connaitre mais pour finir, je me comprends de moins en moins. Plus les jours passent, plus ces journées sont longues, dépourvu d'utilité. Je n'y comprends plus rien moi à tout ça, plus le fil des années passe plus c'est finalement le brouillard.
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Ecrit en vrac
AcakJ'adore écrire je vais surtout écrire ce que je ressens intéréssant ? (absolument pas)