Assises au bord de la fenêtre,
Je contemple cet environnement qui fait briller mon être.
Je visualise le spectacle magnifique qui s'offre à moi.
Mes semblables qui s'essoufflent à force de rire et courir.
Des parents qui prennent soins des siens.
Des enfants qui se soucient et se protègent mutuellement.
Des voisins solidaires.
De la tendresse dans les gestes.
Des gens vraiment sympathique.
On dirait bien une société sous l'emprise de Cupidon.
A ce moment là,
ma perception de la famille n'était pas mon père ma mère et mon frère,
mais tous ceux qui m'entoure.
Je me sentais si chanceuse d'avoir effectué la traversée.
A l'âge de la raison,
Je m'aperçois que tout n'est qu'illusion.
Un sentiment d'avoir une vision plus claire me transperce.
En un électrochoc,
Je réalise que je voyais tout de travers,
Je reprend mes esprits en un chant de coq.
Oh mon Dieu,
J'aurais mieux voulu rester baigner dans le liquide amniotique,
loin de toute cette complexité.
On était en plein tournage et je ne le savais même pas.
En tout cas chacun jouait bien son rôle sauf moi.
Puisque je ne connaissais pas le mien.
Ma déception est inexplicable.
Je me sans trahit par tout ces "super-acteur".
Je prends conscience d'un monde très différent de mon "imagination "
Où
L'on pouvait naître avec six étoile et finir sans étoile.
un monde empli de brutalité,
des hôpitaux remplis de brutes alités,
Je ne me faisais toujours pas à l'idée.
Des misanthropiques à chaque recoins,
On dirait une mise en scène.
Est ce bien réel?
Mes nuits sont longues et interminables,
je souhaiterais me réveiller dans un monde agréable.
Mon cœur saigne,
l'encre diminue.
Je veux faire de la poésie ma vie,
mais ma peau hésite.
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