ALICE

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Isahia

Il était 23h passé, j'étais sur le toit d'un gratte-ciel assis au bord.

-Je saute ? Ou je saute pas ?

J'arrachais les pétales de la rose que je tenais dans ma main. J'avais dix-sept ans, mais j'avais pas de rêve et sûrement pas d'avenir. Ma famille d'accueil était cool, mais trop coincé. 
J'arracha ma dernière pétale et tomba sur "Je saute pas".

-Dommage.

Je me pencha à l'arrière et tomba sur le béton. J'ai été abandonné, par mon père et ma mère les personnes censées être les personnes qui m'aiment le plus au monde.

-Parent mon cul.

Je fixa le ciel dégagé de longues minutes avant de prendre mon sac et descendre de ce gratte-ciel sans me faire choper. La ville était éclairée. Tout les magasins étaient ouverts et des familles sortaient dans des restaurants. J'aurais voulu avoir ça avec mes parents, mais c'est un peu eux qui ont décidés de me faire tout ce mal. J'en ait traversé des foyers et famille ma nouvelle famille était sûrement l'une des plus cool que j'ai jamais eut. Après dix minutes j'étais arrivé chez eux.

 Je passa par derrière la maison et m'agrippa à la corde que j'avais préalablement attaché avant de faire le mur. Je grimpa et monta par ma fenêtre avant d'arriver dans ma chambre. Je me déshabilla avant de me glissé sous mes draps. Je fixa le plafond sans trouver le sommeil. J'étais insomniaque, quand t'as passé ta vie à te faire tripoter par les surveillants de foyer ou les pères des familles d'accueil parce que t'as les yeux bleus, tu finis par ne plus les fermer par peur de voir leurs visages. J'ai arrêté de me faire violer quand je suis devenu plus viril c'est à dire vers mes quatorze ans. Je me rappellerai toujours d'eux. Ce qui m'ont fait subir.


_____________


Juliana: C'est finit la grasse mat ! Dit Juliana en ouvrant mes rideaux.

Je pris mon téléphone et regarda l'heure, il était 10h, j'avais réussit à dormir seulement 2h. Je me leva et parti ouvrir mon armoire avant de m'habiller.

Juliana: Tu vas où ?

Juliana était ma mère d'accueille, elle et son mari Yvan avaient trois enfants tous à la fac et avaient voulut un petit métisse surement pour faire la charité.

-Je dois aller à la bibliothèque.

-Très bien. Et Yvan et moi devons te parler ce soir.

-Très bien. Je dis en mettant mes chaussures d'hier.

Je quitta cette maison parti à la gare pour prendre mon train. J'avais deux heures de trajet.

Arrivés je marcha encore cinq minutes avant de me retrouver devant l'hôpital. Je monta et arriva devant la chambre d'Alice.

-Bonjour Alice, comment vous allez ?

-Très bien Isahia. Viens t'assoir.

Je ferma la porte derrière moi et parti m'assoir à coté d'Alice. Alice était une dame que j'avais rencontrer au parc, elle m'as appris les échecs.

-Je vous ait apporter votre chocolat.

-Merci mon petit Isahia.

-Vous êtes sur que vous avez le droit ?

-Bien sur. Dit Alice pas convaincante .

Elle mangea rapidement le chocolat quand je lui donna.

-Alors, votre famille est venu vous voir ?

Alice secoua la tête pour me dire non.

-Non ça fait Un mois qu'il sont pas venus.

-C'est vraiment des ingrats.

-Oh que oui mon garçon, heureusement que t'es là.

-Il faut vite que tu te rétablisse pour que je puisse manger tes raviolis à la vapeur.

-Vas au restaurant.

-Nan je veux manger tes raviolis.

-Ok mon garçon.

-Il vous reste combien de temps avant de sortir ?

-Une semaine.

-Très bien tenez le coup.

-Oui, quand je sors ça te dit qu'ont aille régler le compte de mes ingrats de gosses ?

-Avec plaisir Alice. On commencera par ta fille ?

-Oh que oui.

-Et vos petits enfants ?

-Eux ? Je te préfère toi que les trois grosses de mon fils qui eux aussi me calcule pas.

Il se rendait pas compte de la chance qu'il avait d'avoir Alice comme grand-mère.

-Votre mari à découvert l'existence de la deuxième fille de votre fils ?

-J'en ait bien peur. J'aurais bien aimé divorcer mais bon.

-Pourquoi vous pouvez pas ?

-Cet homme est un démon et me couperait les jambes pour que je reste à lui.

-Je comprends. j'aurais peut-être dû faire la même chose à Tara.

Alice pris ma main.tandis que je fixa le sol.

-C'était pas ta faute.

-Si j'étais née d'une famille riche, ou si j'étais arrivé à temps pour la défendre.

Tara à été mon première amour, elle était aussi très riche, elle vivaient dans une ville de bourgeois mais à vite déménagé à cause du racisme qu'elle et sa famille vivaient pour aller dans une ville beaucoup plus mixte. C'est à ce moment là que je l'ai rencontrée. Malgré ma famille d'accueil qui me faisait vivre un enfer elle était ma raison de vivre. Elle était magnifique, elle avait des yeux marrons clairs et une peau lisse et d'un noir chocolaté. Tout allait bien jusqu'à ce que ses parents et son frère découvrent mes origines, mon passé et toutes les choses horribles que j'ai faites. Tara à été frappé par son frère mais un peu trop fort, jusqu'à ce qu'elle en meurt. Quand je l'ai appris j'ai pris un flingue que j'avais obtenu par mon meilleur pote Will et allait partir le buter sauf que la police était déjà là.

-Isahia,je t'ai souvent dit que tu ressemblais à mon fils mais cet idiot n'a pas été capable de protéger la femme qu'il aimait de tout son cœur, il l'a même blessé et fait souffrir.

-Mais...si je...l'aurais tuer avant.

-Ne t'en veux pas de ne pas avoir enlevé une vie ! Jamais Isahia.

MAYBE IN THIS LIFE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant