Chapitre 4

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Elle soupira comme si elle en avait marre d'expliquer la même chose à longueur de journée, pourtant je ne comprenais vraiment pas ma première question est en rapport avec mon boss. Non, c'est Monsieur Odin Ferryman ?!

À mon air étonné et surpris, elle me regarda et hocha de la tête de bas en haut, elle confirmait que c'était bien mon boss qui était à l'origine de ses dossiers sans numéro. J'ai imaginé le pire, mon boss qui fraude, c'est un crime grave.

Il faut que je trouve des preuves  c'est un homme respectable, moi-même j'ai du mal à y croire, pourtant. J'ai donc décidé de travailler un peu plus ce soir, en faisant ça peut-être que je trouverai quelque chose dans son bureau.

– Je vous souhaite une bonne soirée, monsieur.

– À vous aussi, vous ne rentrez pas ?

– Non, malheureusement, j'ai encore beaucoup trop de dossiers.

– Je vois donc si vous passez votre nuit au bureau  pouvez-vous vous occuper des trois dossiers qui sont en cours ? C'est essentiellement beaucoup de calculs qu'il faut rentrer dans un tableur, vous pourriez le faire ?

Avec un sourire forcé, je réponds  Oui, même si je le suspectais du plus grave, il restait tout de même un patron atroce. Faire travailler une femme aussi tard n'est pas légal, j'en suis sûr.

Après qu'il est parti, j'ai pris le double des clés. Une fois rentré dans sont bureau, ma priorité était d'abord de classer les dossiers qui étaient sur son bureau. Ainsi, si la moindre feuille disparaît, je pourrais justifier que j'ai rangé son bureau.

Il faut être précautionneux si on veut que cette personne soit mise en prison assez rapidement. J'ai donc commencé à ranger, en mettant toutes les feuilles dans ses tiroirs de son bureau, il y avait trois tiroirs qui étaient les uns sur les autres à gauche et à droite, il n'y en avait qu'un qui était verrouillé à clé.

Cela m'a intrigué, pourquoi ce tiroir est à part et fermé à clé ? Il faut que je me concentre  ce n'est pas la priorité, ma priorité est pour le moment de trouver des preuves compromettantes contre mon fraudeur de boss.

J'ai donc fouillé de fond en comble le bureau, sans rien trouver, je ne sais pas comment l'expliquer, mais j'étais attiré par ce tiroir fermé à clé. J'ai donc vérifié dans le couloir s'il n'y avait plus personne avant de prendre une épingle à cheveux qui attachait une mèche. En crochetant la serrure avec cette épingle, j'ai pu y accéder  à l'intérieur de ce tiroir, il y avait un bloc -notes

J'étais stupéfait  à l'intérieur de ce bloc-notes, j'ai trouvé les mêmes pages, les mêmes pages de compte que le célèbre fluffy laissé derrière lui. Elles étaient déjà signées, sur chacune de ses feuilles était inscrit le nom des victimes des précédents vols.

Ça ne peut pas être une coïncidence, entre mes mains se trouvait la preuve que mon patron, monsieur Odin Ferryman, était fluffy.


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