wells fargo

Chapitre 2

Que va faire un dossier sans numéro entre 1546.86 et 1546.87 ?

Je décide de le prendre pour voir ce qu'il contient, mais une main venant de derrière moi m'arrête sans que je puisse faire quelque chose. En me retournant, je découvre avec surprise que c'est mon boss.

– Monsieur, vous m'avez fait peur.

— Désolé, mais ce dossier, comme tous ceux qui n'ont pas de numéro, sont interdits d'accès

Il pointa du doigt un panneau qui expliquait la même chose et à la fin une note qui disait que ceux qui ne respectaient pas cette règle auraient une amende.

— C'est surprenant, on dirait presque que vous cachez quelque chose.

— Euuuh, eh bien...

Je rigole à plein poumon, sa tête est tellement drôle que je ne peux m'en empêcher. Il rigola nerveusement, puis il s'arrêta net. C'est flippant. Mon Boss est bien étrange.

fluffy

Une fois de retour au bureau, je me mis enfermé à double tour. Il en faudrait peu pour qu'elle découvre mon secret. Si elle découvre mon plan ou ma véritable identité, je devrais me séparer d'elle. 

MAIS ! Pour qui me prenez-vous, je ne compte pas la tuer, simplement la virer. Si elle parle, personne ne la croira. Je suis un homme bien aux yeux de tous, comment moi pourrais être le voleur le plus recherché par la police ? Non, non, et ainsi que cette journée se termina.

La nuit tombée, je me glisse dans mon rôle de voleur. Aujourd'hui, ma cible est le directeur de la Banque. S'il se fait voler tout son argent, il sera soit remplacé, ce qui me mènera un peu plus près de mon objectif, soit il viendra vers moi pour que je l'aide, ce qui renforcera ma réputation.

Dans les deux cas, je serais gagnant. Une fois arrivé devant la maison du directeur, je regarde ma montre, 01h 30 du matin. Tout le monde dormait dans leur maisonnée. Je passe par la porte arrière que j'ouvre avec mon passe-partout. Un jour, le facteur qui me livre mes lettres a discuté avec mon voisin sur le nouveau système que les postiers ont. Il porte sur lui une clé qui peut ouvrir toutes les portes de leur quartier. Bien entendu, en tant que voleur, je lui ai piqué discrètement. Ainsi, je me faufile dans leur cuisine puis dans leur salon.

Sans faire le moindre bruit, je décroche un immense tableau qui était posé en face du canapé. Ce tableau représentait un magnifique paysage. Derrière ce tableau se trouvait un coffre, ce coffre était rempli d'argent. Je mis tout ceci dans un sac avant de m'en aller, je prie soin de bien refermer la porte à clé et, sans que personne ne s'en rende compte, le directeur de la banque était ruiné.