Prologue
— April —
Assis sur un banc dans les rue de (je ne sais pas encore).
J'observe les gens se précipiter chez eux, parapluie en mains, abriter de leurs grands manteaux.
Je sens les gouttes de pluie continuer leurs routes sur mon visages, et imbibée mes vêtements.
Je laisse le calme me bercer, les rafales de vent frais me chatouillant la nuque me provoquant quelques frissons sous mon épiderme.
La neige ne devrait pas tarder à tomber...
Je me lève puis déambule dans les rues pour me rendre dans l'endroit appelé ma maison.
Je regarde l'heure sur mon téléphone, 23h30, je suis desormais a quelque mettre de la maisons.
J'appréhende déjà mon arrivée sur le bas de la porte, je n'ai qu'une envie, celle de m'enfuir.
Le froid m'enveloppe tels ( non plus je cherche)
Des frissons me parcourent le corps provoquant une sensation agréable sous ma peau.
Je suis a quelque mettre de la maisons mais concevoir deja les remontrances de mes parents et de ce qu'ils pourrais ce passer par la suite me donne envie de reculer, courir.
Dans 1 semaine je reprendrais les cours dans mon petit lycée d'Andrews.
Plus loin je serais d'eux, mieux je me porterais,je pourrais enfin souffler.
Arriver sur le seuil de la porte, je pose ma mains sur la poignée métallique, mais un pique d'impressions me secoue les entrailles.
Je prends quelque minute à franchir la porte et une odeur de lavande emplit mes narines, me provoquant une légère nausée.
Je ne pouvais plus en sentir depuis que ma mère en pulvérise la maison 10 fois par jour, sans se soucier que l'odeur puisse me poser problème.
A mon arrivée, mon frère Elyo sur le canapé du salon me salue d'un signe de tête et me couvre d'un regard plein d'appréhension, ce qui ne dit prédit rien de bon et retourne dans sa chambre.
Je porte encore mon uniforme, une jupe qui m'arrive a mis cuisse dans les couleurs maronées ainsi qu'une chemise légère et mon blazer.
Ma mère m'ayant sûrement entendu fait irruption dans la pièce, suivie de près par mon père.
Elle a le visage rouge de colère et me dévisage de haut en bas, ses iris me font ressentir tout le dégoût qu'elle peut ressentir à mon égard.
- Tu rentre seulement sale gamine !
Son ton est empli d'irritations, je sais déjà ce qui m'attends et rien qu'à cette idée mon estomac se tord.
Je fuis son regard refusant de lui montrer l'importance que ces mots ont sur moi.
Elle attend sûrement une réponse de ma part mais les mots restent bloqués dans ma gorge, mon corps lui, refuse de m'obéir m'empêchant de lutter.
J'ai la sensation que des mains s'agrippent à la naissance de mon cou et exercent une pression.
les secondes me sembles des minutes et les minutes me sembles des heures.
Je ne veux pas le lui montrer, je ne veux pas..
je n'y arriverais pas...
Une douleur me brûle toute à coups le visage, me sortant de mes pensées.
Sa main est proche, très proche et je comprends..
Elle m'a giflé.
Je n'ai pas le temps de réfléchir un instant sur ce qui vient de ce passait que tout s'enchaine.
Un coup de poing dans le ventre, suivis de coups de pieds dans les côtes.
La douleur est si intense, que je pense même qu'elle m'en est briser une ou deux.
Elle ne me touchera jamais au visage de peur que cette étiquette de famille parfaite ne s'effondre, que d'autres personnes ce doutes de ce qui peut ce cacher derrière la portes, lorsque je ne l'écoute pas ou que l'ennuie l'embrase.
Mon père lui, est assis dans le canapé sirotant une canette de bière bon marché sans sillé et ne daigne pas m'aider.
Il ne m'aide pas, je l'ai supplier du regard tant de fois qu'il met impossible de pouvoir les compter.
Lorsqu'il me voit, la seule chose qu'il fait est de détourner le regard et feindre l'indifférence.
Au fil du temps, j'ai perdu espoir qu'il puisse agir donc je n'essaye plus de l'appeler.
La seule personne sur qui je peux compter c'est mon frère Elyo dans 50% des cas.
Il n'est soit pas présent ou elle évite devant lui, ou sinon c'est moi même.
Juste moi contre tous
Donc je reste sur le sol à supporter les coups sans essayer de me débattre, sachant que c'est peine perdu.
Je reste là, simplement à espérer que ce ne soit pas trop douloureux le lendemain.
Parfois, j'ai l'impression d'être sa seule façon d'extérioriser ou un sac de frappe sur lequel elle puisse se défouler à la moindre des occasions ou même par ennuis.
Après un temps qui me semble être une éternité, j'essaye de me relever, mais la tâche se révèle plus difficile que prévu.
Chaque mouvement me vole un grimace et me donne la nausée tant la douleur est insupportable.
Je me sens impuissante face à elle.
Donc je monte les escaliers pour me rendre dans ma chambre en prenant garde de ne croiser le regard de personne.
j'ai beau retourner les choses et y réfléchir pendant des heures, je ne comprendrais jamais comment il est possible de faire une chose pareille à sa propre fille.
Des larmes perler au coin de mes yeux est menace de s'échapper.
Je ferme la porte à clefs et laisse mes larmes couler.
Je m'effondre sur le sol et couvre ma bouche pour étouffer les sanglots qui se multiplient pendant encore quelque instant.
Je décide d'aller prendre une douche pour détendre mes muscles et retirer le peu de sang que mon corps a laissé couler.
Je me glisse sous le jet d'eau chaude et le contact sur ma peau réussit à apaiser mes muscles tendus.
Je laisse le contacte de l'eau me bercer pendant de longue minute avant de sortir et d'enfiler un long tee-shirt gris ainsi qu'un pantalon à carreaux rouges .
j'essaye de ne pas penser aux hématomes qui apparaîtront d'ici quelque jours..
Je m'installe sur mon lit et je chasse quelques larmes que je refuse de laisser s'échapper puis enfiler mais écouteurs.
J'écoute The Lazy Song de bruno mars, sa gaieté réussi à me décrocher quelques rictus et à m'évader pendant quelque minutes.
Et sans m'en rendre compte je m'endors, le corps épuisé de devoir lutter.