Prologue

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Une silhouette massive s'avance au cœur de la tempête, portant dans ses bras le cadavre refroidie par les griffes de la mort d'un amour défunt... La tempête de neige et le vent mordant tentent en vain de le déséquilibrer mais  c'est l'énergie du désespoir  qui le force à tenir debout et qui le guide inexorablement vers sa dernière issu de secours...les laboratoires Vodons, le seul lieu sur Terre permettant de ramener les morts à la vie... Ou tout du moins, en partie...

Après une lutte interminable contre les forces de la nature, l'homme brisé, le guerrier mutilé, pousse en grognant les lourdes portes en metal du centre scientifique. Aussitôt, une dizaine de militaires armés jusqu'au dent se poste devant le nouveau venu. Une femme au visage couvert de cicatrices s'avance et toise l'inconnu d'un regard inhospitalier.
"– Qui êtes vous et d'où venait vous? aboya la commandante."
Pour toute réponse, l'étranger sors de sa cape déchirée par les péripéties de son porteur une carte montrant son statut de bras droit en chef du leader de l'organisation X-42. Avec une moue dédaigneuse, la général s'écarte du chemin de son supérieur en grommelant se qui semblait être une phrase de bienvenue. L'invité bouscule sans effort apparent les soldats restés sur son chemin en les gratifiant d'un "Cassez-vous les guignols " des plus sincère.
Ses pas lourds le traînent vers une salle au dessus de la quelle s'inscrivait un panneau montrant une zone de radioactivité de second degrés. Malgré la pancarte, le curieux personnage ouvre la porte et se retrouve nez à nez avec un scientifique relativement âgé, portant l'uniforme de chef de section. D'abord surpris, le chercheur rajuste ses lunettes et se penche légèrement en avant.
"– Qui...?
– À ton avis, Drane?"
Après un moment de surprise, le savant baisse les yeux sur le cadavre frigorifiée. Il pousse alors son hôte vers la sortie cris par dessus son épaule au autre personne présente de continuer l'expérience. Une fois sorti de la pièce, il marche à pas rapides vers une autre salle, suivi de près par le voyageur. Une fois arrivé à hauteur de la pièce, il tape un code compliqué et passe précipitamment son passe-partout dans une petite fente. À peine furent-ils entrés que l'entrée se referma. D'un geste sec, il désigna la table métallique qui trônait au centre de la pièce pour que le combattant puisse déposer son funeste fardeau. Sitôt fait, le voyageur masqué retire son écharpe et sa capuche, laissant voir un visage épuisé et plein de tristesse, barré d'une récente cicatrice encore rouge de sang.
"– Atérion?
–Hum...
–Je ne suis pas sur de pouvoir la sauver...
–Mais si...tu peux..."
L'ingénieur ouvrit la bouche puis la refermât, sachant qu'il se battait contre un mur. Une heure s'écoula pendant que le scientifique réglait les machines mystérieuses et silencieuses qui allait servir à exécuter la future opération.
"– Écoute moi bien, bras droit de je-ne-sais-quoi, tu es avant tout mon ami et élève et tu sais que de un, je suis parfaitement contre cette opération et que de deux elle à seulement et uniquement 45% de chance de survie. Pas plus....voir moins. Compris?
–...
– Tu veux toujours continuer?
–...
– Atérion...
– Je m'en fout, je veux la sauver...Et si il le faut, je... Je le ferais..."
Le chercheur lui lança un regard scandalisé puis remarqua que le voyageur tenait la main du cadavre comme si son amie était juste endormie et une larme roula sur la joue de l'homme. Résigné, le prénommé M.Darne grommela et attira le regard de Atérion pour qu'il s'écarte. Presque aussitôt, ils enfilèrent tout deux une sorte de combinaison et de grosse lunette.
"– Tu es prêt?
–Non... Mais quand faut y aller..."

     "–Où suis-je?"
Un rire hystérique m'explosa les tympans et une forme flou se pencha au dessus de moi. Par un réflexe défensif, je leva ma main d'un geste vif et frappa l'ombre d'un cou sec. Elle se retrouva sur le mur et le rire repris, un peu plus nerveux cette fois.
"– C'est....même...changera pas!
– Agressive...normal?
– Oui! "
Les mots me parvenaient incomplet et une étrange vibration restait sans arrêt dans mon crâne. Énervée par l'ensemble des éléments qui m'entouraient, je pris mon élan et bondit sur la seconde forme pour l'étriper. Une violente décharge se diffusa dans tout mon corps et le noir envahi ma vision...

Atérion se releva, le taser ultra-puissant à la main tandis que la jeune fille robotisé retombée dans un bruit sourd sur le sol, aux pieds du docteur. Pour ce premier, la demoiselle était d'une beauté féroce. Ses cheveux  argentés retombaient en cascade sur ses épaules, ses grands yeux bleus glace affichaient une détermination sans limites et son visage fin et délicat était le même que dans ses souvenirs qu'il croyait morts. L'expérience avait beau avoir durée plusieurs semaines, voir presque deux mois, cela en valait bien la peine. Mais le chercheur n'éprouvait que de la terreur et du dégoût face à ce qu'il venait de créer (tout du moins en partie). Le bras droit de la cyborg était sans cesse parcouru de léger tressaillement comme si elle se préparait au bondir pour l'agresser une seconde fois et le teint cadavérique de l'être cybernétique mélangé de façon artificielle aux partis robotique du corps humain censé être mort offrait une vision d'horreur.
"–Atérion, je ne crois pas que c'était une bonne idée... Elle n'ai pas, il se repris de justesse, ... Elle ne doit pas être aussi agressive. Sa mort était bien trop violente, et comme je te l'ai déjà dit... Une mort trop violente peut engendrer des réactions extrêmement sauvage voir une aliénation sur le sujet...
–Que veut-tu dire par là? il commença à aborder une regard féroce.
–Je... Je suggère simplement de...de l'envoyer dans un centre... Spécialisé de préférence...
– QUOI?! ELLE VIENT À PEINE DE ME REVENIR ET TU ME LA RETIRE DÉJÀ??!! TU..."
Comme si les cris l'avait reveillée, la jeune femme se relevas dans un sursaut. En une fraction de seconde, elle s'était jetée sur l'ingénieur avec une grimace de rage et commença à lui arracher la poitrine et le ventre dans un spectacle sanglant et une expression de haine, alors que celui-ci poussait d'horrible hurlements qui commençaient à être assourdi par le sang et la douleur de la victime. Trop tard hélas, son ami agrippa la tueuse par les épaules et la souleva de terre, celle-ci lâcha alors sa proie et mordit l'épaule droite du garçon et fini de la lui arracher avec ses mains. Le jeune homme la relâcha avec précipitation dans un rugissement de souffrance, laissant derrière lui une mare de sang. Le liquide poisseux recouvrait une majeure partie de la salle et la plupart du matériel étaient fichue. Le taser se trouvait sur la table, juste à côté de Aterion. Il l'attrapa en vitesse tandis que la meurtrière regardait le cadavre encore chaud du défunt, mais alors qu'il l'armai, elle se retourna et bondit sur le malheureux. Un millième de seconde avant sa mort, le survivant appuya sur la détente de l'arme et l'assassin fut parcouru de violent tremblement, son visage à un centimètre du sien, puis s'affaissa lourdement sur le parterre. Plusieurs bruits de pas retentir dans le couloir et la porte fut forcée par un bélier porté par huit hommes. Un homme en tenue militaire apparus sur le seul de la porte, une énorme mitraillette en main.
"– Nom d'un chien, il c'est passé quoi que ici?!? hurlât-il."
Les militaires posèrent alors une multitude de questions à Aterion qui ni fit même pas attention. Lorsque le calme revint, il ria un instant en fixant le corps du scientifique. Son regard passa sur la cyborg évanoui, puis il regarda calmement le commandant.
"– Je suggère de l'envoyer dans un centre...spécialisé, de préférence."

Âme de titane (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant