CHAPITRE 2

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Centre spécialisé H.O.P.E., chambre de l'unité A-01-03

"Je sens que mon impassibilité habituelle est en train de céder place à un autre sentiment qui m'ordonne de bondir de ma chaise métallique, de sortir en courant et de chanter à tue-tête la chanson à la fois vivante et mélancolique que sifflote le professeur, un sentiment qui force mes doigts à tapoter impatiemment sur mes genoux et qui contraint mes jambes à se croiser et à se décroiser dans un rythme irrégulier et qui incite mon esprit soit à se poser des question du genre "qui est-ce? Quand vont-ils venir? Veulent-ils me tuer?" ou simplement à se tordre dans tout les sens pour s'occuper et me maintenir en place....
Je déteste officiellement ce sentiment...
Au bout de dix à quinze minutes de tortures psychologique, mon inconscient et conscient à présent entre-mêlés trouvent un nouveau moyen de me tourmenter....ensemble, ils demandent "suis-je convenable physiquement?". D'habitude, cette question ne me vient jamais à l'esprit mais automatiquement, je me lève en direction du miroir. Soudain, derrière le mur gauche de ma "chambre", je sent une vive agitation. Les humains de l'autre côté panique à la simple vue d'un de mes mouvements...Parfait. Non pas que je méprise les Hommes mais savoir qu'ils me respecte et me craigne me remplit d'un immense satisfaction... Mais je fais tout mon possible pour les ignorer car ils ne savent pas que je suis capable de sentir leurs mouvement et leurs chaleur thermique. De mon pas nonchalant, je continue ma lancée vers le miroir. Je vois, en son milieu, une jeune femme fière et forte à l'allure froide comme la glace et impitoyable comme la mort, à la peau pâle et au visage fin à moitié envahit par un étrange métal lui recouvrant aussi les abdominaux et la poitrine ainsi que son bras et sa cuisse droite, dont les cheveux cours et argenté reflète la lumière de la pièce et dont les yeux bleus pur aurait effrayé et refroidis un lion...cette jeune femme, c'est moi.. Et pour être honnête, je suis vraiment pas mal! Un peu rassurée, je vais m'assoir sur mon lit blanc, immaculé et parfaitement bordé. Au bout d'une minute à peu près, je reconnus les pas de mon scientifique (reconnaissables entre tous) et de deux garde dont B-12-03...pas trop tôt"

            La porte de la chambre de l'unité A-01-03 s'ouvre devant le scientifique abordant un sourire radieux (inquiétant ?) accompagné de l'unité B-12-03 et d'un homme, relativement jeune, en veste noir, plutôt petit et ayant des lunettes sur le nez. À peine l'androïde femelle s'est elle levée en signe de salut, le professeur lui pris la main et la tira vers l'extérieur, suivi de près par les deux accompagnateurs.
"– Euh...Professeur? demanda A-01-03
– Ne te fais pas de soucis, nous t'emmenons voir tes nouveaux amis!"
Répliqua joyeusement le chercheur, dont la remarque fût accompagnée du soupir de l'inconnu. Ou plutôt, de l'inconscient étant donné que l'androïde dirigea soudainement son regard de feu et de glace mêlés sur lui, le brûlant au plus profond de son âme et analysant la le moindre de ses gestes en quelques secondes, pour bien vérifier que si le combat était nécessaire, elle était sur de gagner. Alors qu'il s'attendait à une menace de mort ou pire, la jeune fille continua de le fixer tout en marchant, le visage impassible. De sa voix neutre et clair, elle lui demanda son nom.
"– Je...je...
– T'inquiète, elle frappe jamais la première! chuchota B-12-03 à l'oreille du jeune homme."
Il s'arrêta, pensif...
"– Mais répond vite et ne la regarde pas de travers...
– Mon nom est Wyk, Wyk Crypton, mada...euh...mademoiselle!"
Face à l'air horrifié du jeune homme, la guerrière ne pu s'empêcher de sourire...de réconfort, de pitié ou de satisfaction, nul ne le su jamais... Quoi qu'il en soit, la troupe arriva bientôt dans un couloir plus large et plus sombre que les autres et qui semblait mener vers le centre de la base. Après dix à quinze minutes de marche dont le silence était seulement percé par le fredonnement du professeur, une immense porte noire et métallique barrait le chemin. Lorsque la troupe s'arrêta, le jeune Wyk se précipita vers le côté gauche de la porte, tapa un code complexe sur le côté. Une petite minute après, l'immense porte en metal blindé s'ouvra dans un crissement noir et puissant.
"– Et bien, A-01-03, il est temps pour toi de rencontrer tes nouveaux amis!"
Sur ce, le chercheur entra le premier, en tenant par la main l'androïde, suivie de près par B-12-03 et Wyk.

Âme de titane (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant