Chapitre 4

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Le temps semble s'étirer, chaque seconde me pèse comme une éternité. Ça ne fait qu'une heure que je suis allongé sur ce lit, dans sa chambre à pleurer à chaudes larmes en regardant le plafond. Mes pensées et mes émotions m'étouffent. J'essaye de lui parler, de lui dire ce que je ressens, mais les mots refusent de sortir. Ils restent coincés dans ma gorge. Je sais qu'elle me voit, elle sait exactement ce que je traverse.

J'ai tant besoin de toi de ma mère.

Maman ... si tu m'entends ... sauve moi. Je ne peux plus tenir, je veux te rejoindre.

Maman ... Shana me sort par la tête. Elle et tout sa famille. Du matin au soir, ils me font voir de toutes les couleurs. Frapper, crier à répétitions. Si ce n'est pas ça, ils me font faire des corvées comme Cendrillon.

Ce matin, j'avais cours de mathématiques, et tu sais combien je déteste ça. Au lieu, d'écouter les cours à cause de la fatigue, je griffonnais sur ma feuille pour rester éveiller. J'ai beaucoup rêver ces derniers temps, toujours sur le passé ou le futur, ça me donne des migraines. J'ai essayé de résoudre quelques exercices, mais c'était trop difficile.
Le professeur, le frère de Shana ne m'a pas lâché, il a commencé à crier sur tous les toits comme à son habitude : « Idiote », « Bonne à rien », ces mots préférés. Il devrait faire de l'opéra. Son devoir est de me rêvasser au lieu de m'aider à comprendre les exercices.
J'ai fait semblant de ne rien entendre mais à l'intérieur, je voulais juste le frapper pour qu'il se taise.

Puis, sans prévenir, il m'a giflé.

Pendant, un cour instant, j'étais figée. Je n'ai pas compris ce qui venait de se passer. La claque résonnait encore dans mes oreilles, mon visage brulait de douleur. Puis, les larmes sont montées, incontrôlables, je me suis enfuis dans ma chambre à la recherche d'un refuge.

Quelques minutes plus tard, Shana est rentré, furieuse.
Je lu ai dis : « Que veux-tu », avec un air agacé.

Elle m'a attrapé sans dire un mot, m'a tirée hors de mon lit et m'a jetée sur le sol. Je suis tombée lourdement, ma jambe me faisant un mal de chien à cause de la chute. Elle a commencé à hurler. Je n'écoutais aucune de ses paroles qui sortait de sa grande bouche. Je m'en moquais. Tout ce que je sentais, c'était ma douleur dans ma jambe et le vide dans ma tête.

Sans crier gare, elle a appelé une servante pour qu'elle lui apporte une ceinture.

Je me suis mise à la supplier. C'est toujours la même rengaine, n'est ce pas ? «  Je ne recommencerai plus, je te le promets. ». Je savais bien au fond de moi, que c'est mots ne signifiaient rien pour elle.

Elle m'a encore attrapé par le bras. C'est son sport du quotidien. Elle me traina jusqu'au salon qui éloigné de tout. Personne ne m'entendrait là-bas. Personne n'aurait entendus mes cris, de toute façon. Crier ne sert à rien.

Arrivé dans le salon, elle m'a encore jetée au sol. Ça semblait presque être devenu sa passion.
Son frère était là, assis sur le canapé rouge qui est prés de la bibliothèque et de la cheminée. Il m'attendait de pieds ferme avec son regard meurtrier. Je lui ai lancé un regard noir.

Shana m'ordonne de m'excuser auprès de lui.
Je voulais refuser, oh combien je le voulais. Mais je savais qui si je faisais ça, les conséquences seraient pires. J'ai déjà essayé une fois, elle m'a enfermé dans une pièce sombre pendant une semaine entière, avec seulement du pain et de l'eau. Quelle est généreuse cette femme. J'ai cru j'allais devenir folle à ce moment.
Elle me maltraite ainsi lorsque mon père est en voyage d'affaire. Ce qui veut dire ... très souvent.

Alors, je me suis excusée pour la énième fois de ma vie. Il m'a regardé avec dédain, comme un vulgaire objet brisé qui n'a plus aucune valeur. Comme toujours, il a refusé. Pour qu'il me pardonne, il a exigé que j'accepte un rendez-vous avec son fils.

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⏰ Dernière mise à jour : 17 hours ago ⏰

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