Chapitre 3

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Bulma venait de sortir des toilettes. Elle se dirigea jusqu'à la salle où se déroulait l'interview et s'asseya tranquillement comme si de rien n'était. Cinq minutes après, l'interview se termina. Yamcha remercia le journaliste et rejoignit son agent et Bulma.

Agent de Yamcha : Super ! T'as fais du bon travail. Bon je t'appelle très vite, j'y vais j'ai du boulot !
Yamcha : Merci ! À plus tard ! Allez viens bébé, on se taille d'ici.

Bulma suivit Yamcha et les deux sortirent du bâtiment. Ils rejoignirent la voiture qui les avait amené et rentrèrent chez Bulma. Bulma était restée silencieuse tout le long de la route du retour. Une fois arrivés chez Bulma, ils entrèrent à l'intérieur et Yamcha attrapa Bulma par le bras.

Yamcha : Hé ! Quelque chose ne va pas ?

Bulma retira ses chaussures et fronça les sourcils en regardant Yamcha. Elle se défit de son emprise et se rendit dans la cuisine. Yamcha la suivit, ne comprenant pas ce qu'il se passait.

Yamcha : Bulma ! Je t'ai posé une question.
Bulma : Quoi ?
Yamcha : Tu es restée silencieuse tout le long de la route. Tu m'as pas adressé une seule fois la parole, ni même un regard. J'ai fais quelque chose de mal ?
Bulma : A ton avis ? T'as pas une petite idée ?
Yamcha : Non, je vois pas.
Bulma : Ne fais pas exprès Yamcha. A quel moment exactement est ce que tu comptais me dire que notre relation devait rester secrète ?

Yamcha soupira et se gratta l'arrière de la tête.

Yamcha : Je suis désolé mais avec mon agent, on s'est dis que c'était mieux si j'étais célibataire. Ça attire beaucoup plus les contrats et tout ça.
Bulma : Pourquoi est ce que tu ne m'en a pas parler ? C'est pas comme si on était en couple depuis 2 ou 3 mois. Tu me dois d'être honnête et droit. On a toujours fonctionné comme ça. Du moins c'est ce que je croyais.
Yamcha : N'en fais pas tout un plat Bulma. Je me suis excusé, c'est bon. On peut passer à autre chose.
Bulma : Non, on ne peut pas passer à autre chose. J'ai laissé passer beaucoup trop de choses. Je me suis sentie humiliée tout à l'heure. Tu te rends compte que ma famille et mes amis ont vu cette interview ? Et qu'est ce qu'ils vont penser ?
Yamcha : On s'en fout de ce qu'ils vont penser.
Bulma : Non parce que je commence à penser la même chose qu'eux..
Yamcha : C'est à dire ?

Bulma soupira en baissant les yeux. Elle devait rester forte et ne pas pleurer devant lui, même si ça lui faisait mal.

Bulma : J'ai pas l'impression d'être aussi importante pour toi que tu l'es pour moi. J'ai l'impression que tu feras toujours passer ta carrière avant moi. C'est pas forcément mal mais la façon dont tu le fais.. ça me fais souffrir.
Yamcha : Je vois. C'est Chichi qui t'as mis ses idées en tête hein ? Je savais qu'elle ne m'appréciait pas mais de là à te retourner le cerveau..
Bulma : Chichi n'a rien à voir là-dedans. Je m'en suis rendu compte seule. L'interview a été la goutte de trop.
Yamcha : Bien. Et bah tu sais quoi ? J'aurais du faire ce que mon agent m'avait conseillé de faire depuis le début. Rompre avec toi. J'aurais pas eu ce problème. J'enverrais quelqu'un pour venir chercher le reste de mes affaires.

Yamcha sortit de la pièce et la porte d'entrée se mit à claquer. Bulma sursauta et se laissa tomber par terre, se mettant à pleurer toute les larmes de son corps.
Elle sortit son téléphone de sa poche, se recroquevilla sur elle même et envoya un message à Chichi.

Bulma : « SOS ».

C'était le code qu'elles avaient mis en place quand l'une d'elles avait besoin de l'autre. Elle posa son téléphone près d'elle et enfouie sa tête dans ses bras, pleurant.
Au bout de 15min, la porte d'entrée s'ouvrit et la voix de Chichi retentit.

Le DilemmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant