L'amour avant la politique 2

10. dernier mot avant la fin.

mind over matter-young the giant

Arrivé devant ce plateau tv, Jordan venait de sortir d'une émission plutôt ennuyante.

Il aurait préféré ne pas être venu du tout. Ça faisait un mois qu'il avait repris le travail et il en pouvait déjà plus. La fatigue et la tristesse se lisaient sur son visage. Ce qu'il venait de se passer la veille était un très mauvais souvenir. Le vent chaud d'été lui réchauffa pourtant le cœur un instant. Il s'arrêta et profita juste du début de l'été.

quand il ouvrit les yeux son sang se glaça. Ses yeux s'écarquillèrent. Il profitait tellement du bon temps qu'il n'avait même pas entendu celui qui obnubilé ses pensées depuis un bout de temps maintenant.

" Salut Jordan...

Un pincement au cœur attaqua Jordan. La douce voix de son amant disant son  nom lui avait tellement manqué...Mais il ne comprenait pas ce qu'il venait faire ici. Il n'oubliait pas non plus ce que Gabriel lui avait fait.

-Monsieur le député, je pense que nous avons rien à nous dire de professionnel donc je vous demanderais bien de me laisser passer.

Le cœur de Gabriel se brisa en mille morceaux. Chaque mot que Jordan sortait de sa bouche était comme des coups de couteaux dans son dos.

- Arrête deux minutes ton petit jeu tu veux bien.

Jordan le dépassa et passa a coté de lui

- Je ne vois pas de quoi vous parlez.

Mais avant de partir pour de bon , Gabriel lui attrapa le poignet et le serra fort jusqu'à que le poignet de Jordan blanchissait.

- Ça va pas se passer comme d'habitude.

Gabriel l'emmena dans une ruelle déserte pour être sur d'être vu par personne.

-Jordan bon sang tu vas bien m'écouter et arrêter de faire ta tête de mule pour une fois ? Je veux te parler de nous.

Jordan souffla du nez, un sourire se dessina sur son visage.

-Ton petit amoureux t'a quitté ? Il ne veut plus de toi ? Il n'y a jamais eu de nous Gabriel.

- Mais t'as vu comment tu me parles on dirait je suis ton chien.

- T'inquiète pas que c'est dernier temps tu l'es bien devenu.

Chaque mot brisait le cœur de Gabriel.

- Avant de revenir me dire tes belles paroles va apprendre ton texte.

-Mais putain Jordan tu veux bien deux minutes arrêter de m'insulter et la fermer le temps d'au moins me laisser m'exprimer. J'ai toujours été comme soumis à toi mais maintenant tu vas me laisser tout te dire !

Ces mots, Jordan les prit en pleine face et suivit tout de suite les instructions par peur de se faire encore plus arroser de menace.

-Jordan, tu es quelqu'un de très important pour moi, et en ayant peur de faire mal les choses avec toi j'ai  fuis mes sentiments et maintenant tu t'imagines pas comment je regrette... Je regrette de pas tout de suite tout balancé en l'air pour toi parce que je sais que toi, tu l'aurais fait sans hésiter.

-Gabriel tu m'a blessé et je veux que tu saches que je ne pense pas te donner une seconde chance.

- Tu ne comprends pas, tout est basé sur un malentendu.

- C'est bien ça le problème notre relation est basé de mal entendus.

-Jordan, Stéphane et moi ne sommes plus ensemble... Émilie a vu juste et c'est grâce à elle est surtout Stéphane que je suis là maintenant entrain de te parler. Stéphane et moi étions amoureux un temps mais dès lors où je t'ai rencontré, je suis tomber amoureux de tes beaux cheveux brun ou tes petites faussets à chaque fois que tu rigoles ou sourit. Ton regard joueur quand il s'agit de me taquiner ou ta gentillesse quand il s'agissait de me rassure. Tu obnubiles mes pensées. Je t'aime jordan et ça depuis le premier jour.

Les mots de gabriel le toucha en plein cœur. Une fontaine d'émotions le submerga et il en pleura.

-Tu es le pilier de ma vie et je veux que cette putain de phrase te rentres dans la tête.

Il attrapa les mains de jordan et plongea son regard dans celui de son cadet.

"je t'aimais, je t'aime, et je t'aimerais pour toujours" .

Un silence calme s'installa entre les deux amants.

-Mais alors, pourquoi avoir quand même continué la cérémonie ?

-Question budgétaire et respect pour le déplacement de chacun...

-Et comment vous allez l'annoncer ?

-Les personnes les plus importantes sont au courant maintenant. Si un jour on nous demandera on dira que on a au final bien réfléchi et c'était mieux comme ça.

-T'as réponse à tout à ce que je vois..

-Je t'ai dit que ce n'était qu'un mal entendu...

-Alors ce baiser qui avait l'air si passionnant..

-Notre baiser d'adieu rempli de remords...

Jordan baissa la tête, le visage enfoui entre ses épaules..

Puis les deux regardant le sol les yeux trempée. La tension se fit de plus en plus sentir. Les deux se rapprochèrent et leurs mains s'attirèrent lentement. Des frissons parcourut le corps de gabriel en sentant les mains délicate de jordan sur sa taille. Il posa tout doucement ses mains sur le cou de celui ci et intentionnellement leur visage se rapprochait de plus en plus. Leur corps était comme aimanté, en besoin de l'autre.

Des années de tensions, d'émotions, tout venait de s'envoler au contact des deux cœurs égarés. Leur rêve devenait réalité. Le goût caramélisée des lèvres de gabriel fit trembler le corps de jordan. Les deux ne se lâchaient pas.

Pourquoi parler quand on peut agir.

Après quelques minutes, les deux se détachèrent enfin l'un de l'autre. Ils s'écartèrent se regardèrent dans les yeux. On aurait pu croire que l'amour allait enfin renier pour les deux politiciens mais dans leur regard ils savaient très bien de quoi l'avenir allait leur réserver.

-Gabriel, je ne pense pas que c'est la meilleur idée.

Gabriel rigola en soufflant du nez.

-En prenant du recul, on est dédié à être seulement rivaux..

-Je crois bien que t'as raison...Entre nous ce n'est pas possible...Même si on renoncerait à tout. Il faut ouvrir les yeux. Nous sommes Attal et Bardella, deux politiciens dédié à se défier. Ça me fait mal de l'avouer mais je pense que pour eux, pour nous il faut rester en bon thermes.

-Merci, merci d'avoir embelli mes journées, je t'en suis redevable.

-Tu as été une très belle expérience gabriel.

-Tu était tout jordan.

-Nos âmes seront toujours liées après tous.

Ce sera toujours Gabriel et Jordan.

Et cette discussion se clos sur un sourire calme et posé des deux politiciens. Après quelques minutes en se regardant. Les deux quittèrent la ruelle pour refaire leur vie chacun de leur côté.Laissant derrière eux, un amour impossible.

Car comme la vie nous le démontre. Parfois l'amour ne joue pas le rôle majeur dans les histoires.

The End