💔Frappée... 💔

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 Ils m'attendaient. Ils voulaient me tuer. Ils me détestent. Rayan n'est pas là pour m'aider. Je suis morte. Mais en vrai, la mort je l'accueille a bras ouvert ! Ils tiennent des bâtons et autres objets. Je crois même avoir apperçu un briquet. Je vais souffrir, sans aucune raison de leur part ! Putain ! Pourquoi j'ai pas écouté Cécile, hein ! J'essaie de truver un endroit pour m'enfuir mais rien n'est possible !

J'aurais dû écouter Cécile. Ils m'attendaient. Ils voulaient me tuer. Ils me détestent. Rayan n'est pas là pour m'aider. Je suis morte. Mais en vrai, la mort, je l'accueille à bras ouverts ! Je me sens comme un animal traqué, piégé dans une toile d'araignée d'angoisse et de désespoir. Les ombres se rapprochent, leurs silhouettes se découpent dans la lumière du jour.

Ils tiennent des bâtons, des barres de fer et d'autres objets menaçants. Je crois même avoir aperçu un briquet, la flamme dansante promettant une douleur intense. Pourquoi moi ? Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter cela ? Je n'ai jamais cherché la confrontation. Je suis juste une fille ordinaire, avec des rêves, des espoirs, des ambitions. Pourquoi leur haine s'est-elle abattue sur moi ?

Je scrute les alentours, mon cœur battant à tout rompre. Les arbres sont comme des géants silencieux, impassibles face à mon sort. Les feuilles bruissement sous le souffle du vent, comme pour me rappeler que je ne suis pas seule, mais en cet instant, je me sens totalement isolé. Les cris résonnent au loin, une mélodie macabre qui me paralyse.

Mon souffle se coupe alors qu'ils foncent tous sur moi. Les coups s'enchainent que je ne peux plus les compter. J'attends juste que mon heure sonne et que je quitte ce monde. Ce qui n'est pas arrivé.


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Je me redresse difficilement alors qu'il sont partis. Je saignent au niveau du front, des joues, des jambes et du ventre. Je suis recouverte d'echymoses. Il faut que je rentre. Je me redresse. Il m'ont abandonné près des poubelles. Mes vêtements don déchirés. Je boite et entre chez moi. Mon père m'avait déposer et je suis sorti prendre l'air en croyant que Cécile m'avait juste fait une mauvaise blague. Et elle avait raison. Je marche difficilement chez moi. Les gens me dévisagent et parle de moi en rigolant ou en étant choqué. Je déverouille la porte de chez moi et entre. Je me dirige vers la cuisine ou est déposée une feuille que je prends et lis a voix haute.

" Poussin, je suis sortie. Ne fais pas trop de bétises. Je reviens vers les coups de dix-huit heures et demi."        MAMAN

Je froisse la feuille et la jette dans la poubelle. Il est actuellement dix-huit heures moins cinq. 


Je pleure. Je cris. Je souffle. Je pleure encore. Je cris a nouveau. Et souffle a chaque fois.

Pourquoi moi ? Tout le temps moi.

- Je... je veux juste mourir. criais-je. Je me redresse et vais chercher 5 feuilles et un stylo. J'écris une lettre pour chacune de 5 personnes qui en mérite uns. Après avoir fini, je les dépose sur le plan de travail et vas chercher les somnifères de ma mère ainsi qu'un couteau. Je cours m'enfermer dans la salle de bain et pleure une nouvelle fois.

- Je vais enfin mourir. Mais je veux juste dire une dernière chose : Je t'aime plus que tout au monde maman. Papa je te déteste mais t'aime a la fois. Cécile, tu as toujours été gentille avec moi, mais tu as prit le mauvais chemin. Victor, je t'aimais, mais je me suis trompée. Et enfin Rayan, merci pour tout ce que tu as fait pour moi. Je t'aime.

Adieu monde de merdes !  Et la mort m'acceuille enfin.

ALONE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant