Cœur en lutte

Chapitre 3

Zarah:

Cela aurait dû être une nuit ordinaire, mais elle s'est rapidement transformée en un véritable cauchemar.

Les événements de la veille tourbillonnaient dans mon esprit.

J'avais découvert des fichiers cryptés, des images floues, et ce poème glaçant résonnait encore dans ma tête, comme un avertissement d'un danger imminent,

ce qui était en quelque sorte le cas

FLASHBACK

Je tenais fermement un couteau, prête à me défendre, quand tout à coup.

Sans prévenir, l'homme dont je redoutais la présence me plaqua contre le mur, sa poigne m'immobilisant.

Je luttais désespérément, mais sa force était écrasante.

Je n'avais aucune chance

Seul le bruit du couteau tombant se fit entendre.

Il se pencha vers moi, sa voix basse et menaçante murmurait à mon oreille brisant le silence

- Les dettes du passé, jamais effacées, Reviendront réclamer ce qui est dû. Le sang des pères coule dans les veines, Et l'héritière en subit la peine. Ne fuis pas, car nous savons tout, Le silence n'efface aucun clou. Un avertissement, pour ce jour, Mais la prochaine fois, c'est le dernier tour

Mon cœur battait la chamade alors que je comprenais que ce poème n'était pas qu'une simple menace, mais un avertissement terrifiant.

Je savais que je devais me battre pour ma vie et détruire cet héritage maudit.

L'homme masqué, après avoir murmuré ses mots chargés de menace, relâcha soudainement sa prise.

Je savais qu'il ne partirait pas sans laisser une empreinte indélébile.

C'était un jeu que je ne connaissais que trop bien, un jeu de pouvoir où chaque mouvement était calculé

Je me tenais là, le cœur battant, consciente que ma cachette avait été découverte.

Chaque seconde qui passait semblait être une éternité, et l'angoisse me rongeait de l'intérieur.

Je savais que je devais agir rapidement pour échapper à la menace qui pesait sur moi.

L'idée de fuir à nouveau, de chercher un refuge, me hantait, mais où aller ?

Chaque endroit sûr semblait désormais compromis

FIN FLASHBACK

Donc me voila maintenant comme une mongol à chercher une nouvelle chambre universitaire.

Mais c'était pas gagné

J'avais beau afficher un air de bravade, faire la forte, au fond de moi, la peur me rongeait les entrailles.

La peur de me retrouver seule face à lui, face à sa violence contenue.

Je savais qu'il était capable de tout, et cette incertitude était pire que n'importe quelle menace directe.

Alors je fuyais.

Je fuyais mon appartement, refuge devenu prison, je fuyais lui et ses sbires, je fuyais mes propres démons qui me hurlaient de tout abandonner.

Mais je pouvais pas, je pouvais pas les abandonner, pas encore

Je me retrouvais donc a la rue sans personne j'étais seul dans cette grande ville qu'est Los Angeles

Les lumières des néons commençaient à scintiller, promettant divertissement et évasion, mais pour moi, elles n'évoquaient que le contraste de ma réalité.