Les moments doux

Week-end en amoureux

Note : Je n'avais pas prévu que ça soit aussi long, mais je me suis laissée porter par l'histoire et surtout par eux. J'espère que ce nouvel OS vous plaira.

***

Jules et Lili avaient invité leurs parents à dîner chez eux. Ils appréciaient tous les quatre ces moments passés en famille. Ils savaient que leur famille était loin d'être conventionnelle, mais c'était la leur et ils n'y changeraient rien. Ils étaient tous heureux comme ça.

Ils en étaient au dessert, le préféré de Pascal, avait noté ce dernier, quand Jules prit la parole.

"On aurait un service à vous demander."

"Je me disais bien," dit Pascal en montrant son assiette.

"Lequel ?" demanda Florence avec un sourire.

"Avec Lili, on a décidé de se faire un petit week-end en amoureux. On n'a pas eu le temps de partir depuis qu'on est rentrés du Laos, entre le travail, le mariage et la thèse de Lili..."

"Du coup, on a envie de se prendre quelques jours pour nous," conclut Lili.

"Vous avez bien raison," dit Pascal. "Vous partez où ?"

"A Amsterdam."

"Très bon choix," reconnut-il. "Et ce service, alors ?"

"Vous pourriez nous emmener à l'aéroport de Genève, vendredi matin ?" demanda Jules. "On a un vol vers 9h00."

"Ne me regarde pas moi, mon chat," répondit Florence. "J'ai une réunion à Paris, ce jour-là. Imposée par Chappaz. Croyez-moi, je m'en serais bien passée, sinon," ajouta-t-elle.

"Tu pourras nous conduire, toi, papa ?"

"Oui, pas de problème. Enfin, si ma patronne accepte que j'arrive potentiellement en retard," dit-il en se tournant vers sa compagne avec un sourire.

"C'est pour la bonne cause."

"Et toi, Florence ? Tu fais l'aller-retour dans la journée ou tu passes le week-end à Paris ?"

"Oh non, je serai rentrée le soir ! Déjà que je dois prendre le train à 6h30 à Lyon pour être à l'heure à ma réunion. Je n'ai aucune envie de m'éterniser.

"Ça te fait partir tôt d'ici, non ?" demanda Jules. "Ça ne serait pas plus simple pour toi de prendre un vol depuis Genève ?"

"Oui, mais le budget n'est pas le même," rappela-t-elle. "Si je payais moi-même, ça serait autre chose, mais là, c'est pour le travail. Et ça me fait partir à 5h de la maison. Mais j'aurais tout le week-end pour me reposer."

"J'y veillerai," promit Pascal.

Ils trinquèrent au week-end à venir et terminèrent la soirée en parlant de ce que Jules et Lili allaient visiter à Amsterdam.