En parcourant le paysage, on voit d'abord comme des parcelles de laboratoire. Et puis, soudain, on aperçoit le territoire en mouvement comme grossi au microscope, se mourant dans la sauvagerie d'un rythme biologique qui nous échappe. Un rythme vivant.
Notre regard distingue des éléments connus, répertoriés mais distribués par des logiques étranges.
Les choses nous apparaissent autrement, dans un flux ininterrompu.
Soudain la matière remplie les vides, vivante, incertaine.
Elle nous touche.
Nous prend au coeur.
Irraisonnée.
Un cheminement s'accomplit.
Nous sommes entraînés dans la brèche par l'émergence de l'urgence.
Englué dans un affrontement qui nous dépasse.
Dans les rides, dans la pâte, dans les cassures.
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Street trash
Poetrymes poubelles, la ville, le monde rural. Attention, vous allez y prendre goût !