Chapitre 3: Chute Libre

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Chatter jusqu'à X-heure, s'envoyer des blagues au quotidien, toujours être dans les nuages transgresser les règles, j'étais grave 'in love' et dans les 'vapes' c'était là notre quotidien à mon petit ami adoré et moi. Moi qui était pourtant si discipliner grâce à Dieu et l'éducation que j'avais reçu au travers de mes parents, je me retrouvais entrain de mentir en permanence que je sortais de l'école à des heures tardives alors que je sortais d'une séance de jeu vidéo intense, et de pratique de péché à l'égard de Dieu. J'étais toujours entrain de disparaître à la maison sans laisser d'explications concrètes sur mes destinations.

J'étais submerger par mes émotions, très à l'aise et très confortable je ne pouvais pas rêver mieux OH la vie la vie était si simple, je croyais être sur un paradis terrestre tellement j'étais si émerveiller et aimer je ne tenais plus en place. Toujours en train de penser à lui et aux activités qu'on ferait ensemble. Toujours entrain de me demander la règle qu'on allait transgresser les jours à venir ? J'étais tellement excitée à cause de nos aventures.

Nous avons continué de cette façon pendant environ 3 mois avant que le masque ne tombe. Certaines situations ont commencé à arriver. Des malentendus bizarres, des problèmes étranges, des querelles sans sens, des crises de jalousie incontrôlable, oh c'est là qu'une partie de l'enfer a commencé dans ma vie. La dépression que j'avais oublié depuis environ 3 mois a ressurgit, tout d'un coup comme ça, je croyais que le monde me tombait sur la tête, mon jolie petit paradis était en feu et mon nuage a fini par se percer. Là, j'ai atterri sur le sol sans rien en bas pour amortir ma chute ! J'étais tout le temps stressée, à chaque fois que je voulais lui envoyer un message je réfléchissais au moins pendant des minutes et des minutes, de peur de me faire injurier, rabaissé à rien et d'être traitée comme un déchet. Ce quotidien a fini par faire partie intégrante de moi. Peu à peu, je trouvais cela normale cette façon de me traiter, de me chosifier, chiffonner, sans estime.

Cette voix là au fond de moi ne faisait que me répéter que je le méritais amplement, que c'était forcément mon dessein d'être sa lèche botte et sa poupée à tous faire, son instrument pour assouvir ses désirs et pulsions charnelles. Je perdais de plus en plus confiance en moi. Je me disais que je n'étais visiblement pas assez bien pour quelqu'un et que personne ne m'aimait ! Que je ne suis qu'une moins que rien, je ne suis pas importante, et que même si je me suicidais, personne ne le remarquerait !

Je me disais : bah voyons tu ne mérites pas le bonheur, tu ne mérites rien d'heureux ! Tu es destiné à verser des larmes tous les jours de ta misérable vie sur cette terre monstrueuse.

Et j'ai commencé à vivre avec ce gros mensonge.

A suivre...

Amour inconditionnel (de L'enfer au Bonheur)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant