Chapitre 4: Laisse-toi submerger

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        La dépression reprenait le totale contrôle de mon être tout entier, le peu d'estime de moi que j'avais cru conquérir quand tout allait bien, s'en est allé tout doucement. C'était vraiment horrible. Et cela s'est vite répandu parce qu'à un certain moment de ma vie je me suis senti mal luné (pas très bien dans ma peau), à l'école comme dans la rue, des personnes avaient toujours tendance à commenter mon physique, sans formes, pas grande de taille, ongle des pieds moches etc...Des personnes portaient des jugements sur mon comportement, me pointaient beaucoup du doigt.

      Du coup je me renfermais au quotidien dans mon look de garçon manqué, écoutant de la musique qui m'intoxiquait l'âme (les génériques des mangas tristes, des instrumentales des mangas d'amour triste...) qui me poussait à des tendances suicidaires, à une vie toute sombre, vide, sans amour. Je marchais dans la rue avec le volume à fond dans les oreilles dans le but de ne pas écouter ce que les autre disent à mon sujet car pour moi rien n'avait plus de sens, j'étais si instable et déconcentré en permanence, je n'étais plus concentrée, rien n'allait ! je me demandais bien où étais le Dieu qui l'avait mis sur ma route. Pour me consoler, je me répétais au quotidien que « si c'est pour moi il restera ». Je passais le temps à le ruminer pendant que la situation ne faisait que s'empirer encore et encore avec le temps.

       J'étais atteinte psychologiquement, j'en voulais tellement à Dieu d'accepter tout cela (il est à noter que je n'étais pas vraiment chrétienne, j'étais dans une fausse doctrine qui me menait à la perdition). Je me demandais, mais Seigneur où est ma consolation que tu m'as donné ? Pourquoi est-ce que je continue de pleurer, hurler tous les soirs ? Pourquoi si je faisais une semaine avec lui et on était en accord, c'est qu'on devait faire au moins 3 semaines dans les disputes, larmes, querelles, insomnie nocturnes à répétions pour me faire du mal et me tuer à petit feu ? Je buvais de l'alcool pour pourvoir m'endormir dans mon chagrin et ne pas être inquiète, j'en prenais en sur dose, des bouteilles de whisky toujours ranger dans ma penderie, chaque soir j'en prenais des gorgées. Malheureusement, à mon réveil les choses devenaient pires.

      J'étais tout le temps dehors avec mes amis et on buvait de l'alcool car nos différentes relations nous dépassaient et nous ne savions où nous refugier ! C'était devenu un mode de vie. J'assimilais un tas de sucre pour me faire du mal et puis lorsque cette voix dans mon fond intérieur me demandait de faire attention, je répondais « laisse-moi tranquille c'est mon corps je fais ce que je veux avec » Je me laissais entièrement submerger et ma chair adorait cela...

Amour inconditionnel (de L'enfer au Bonheur)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant