Je ne trouve pas le titre

10 3 4
                                    

Je ne trouve pas de titre pour notre relation,

Les seuls mots qui me viennent sont sans espoirs et déceptions,

Pourtant sans regrets je m'engouffre dans le noir,

Et sans remords, je m'afflige ton dérisoire.

J'ai déserté le cauchemar pour enfin être en rêve,

J'ai suspendue ma haine pour pouvoir être en trêve,

Ma tête, mon coeur, voulait fusionner,

A force de désaccord, ils se sont séparés.

Me revoila à la case départ il faut tout réarpenter,

Les autres me diront sûrement de laisser tomber,

D'avancer sans me retourner parce que pour eux passer à autre chose c'est t'oublier,

Mais s'ils t'effacent faudra me réinventer,

Car plus les heures passent plus j'ai envie de t'aimer,

C'est cette obsession dangereuse qui m'infiltre le soir,

Comment être heureuse avec ces tourments bien cachés dans le placard...

Et tout cela parce qu'un jour tu as :

Eclairé ma pièce quand il faisait trop noir,

Brisé la glace quand j'avais trop froid,

Puis ma laissé là...

Alors j'ai le droit de me plaindre,

J'ai le droit de pleurer,

Je serais sûrement éteint,

J'ai le droit de m'acharner.

Mais j'en suis assez, je ne peux plus attendre,

Je ne peux plus patienter, plus que espérer,

C'est une tristesse tendre.

Alors je préfère m'enfuir

Dans la nuit qui me dévore,

Je résiste au mépris

Qui pourtant me perfore,

Disparaître sous ton regard froid,

Puis réapparaître dans ta voie,

Une tête glacial qui se réchauffe en hiver,

Un cœur mou, contre ton cœur de pierre,

Ma solitude fatiguée,

Ton attente inespéré,

Mon atteinte endommager,

Et l'espoir qui a fugué...

Il se fait tard, je devrais peut être me coucher,

Mais pas question de m'endormir tant que je n'est pas classer mes idées,

Et ce rire faux, bourrer d'amertume,

On a perdu du tant, un futur se consume.

Je veux pouvoir être demain,

Pour enfin oublier hier,

Je fais un pas de côté,

Puis tout va de travers.

Tu es la personne qui manquait à mon ego,

Pardonne mon égoïsme,

C'est juste qu'en ce moment je trouve pas les mot,

C'est juste qu'en ce moment tout chante faux.

Il a fallu que je plonge pour pouvoir oublier,

Mais faut que je fasse gaff à pas me noyais,

Remonter à la surface et pouvoir respirer,

Me laisser essouffler puis re-couler.

Le chagrin qui me grignote,

Le manque de vie qui me tue,

Le tonnerre qui m'écorche,

Tout dégringole je suis foutus...

Dans mon esprit ça se bouscule,

Dans ton mépris tout bascule.

Mais pardonne moi, pardonne moi,

Tout ça peut te paraître louche,

Mais dis toi, que sur mon dernier souffle,

Je veux qu'il s'y pose ta bouche...

QuelconqueDove le storie prendono vita. Scoprilo ora