I desire him.

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William avait chaud, beaucoup trop chaud dans son lit emmitouflé sous les couvertures. Ses joues rosées dénonçaient une excitation soudaine, qu'il ne pouvait contrôler, une goutte de sueur commençant à perler sur son front. Il reprit sa respiration, les lèvres entrouvertes. Le blond murmura, d'une sensualité presque interdite, les yeux emplis de débauche. 

-Sherly....

Les mains du détective parcouraient chaque parcelle du corps de william, qui se sentait monter au septième ciel à chacune de ses caresses. Il faisait nuit noire dans la chambre, William n'y voyait pas grand chose, mais de ce fait, les caresses de Sherlock lui offraient un plaisir décuplé. Le blond sentait des baisers par ci par là sur son corps, qui le firent sursauter à chaque fois. De petits gémissement de bien être sortirent de sa bouche contre son gré lorsque le détective touchait une zone plus sensible qu'une autre. C'était le cas de ses tétons, pour lesquels William ne pouvait contenir sa voix, une vague de plaisir envahissant son corps tout entier. Sherlock ne disait pas un mot et se contentait de câliner son partenaire, avec délicatesse, tel un objet fragile à manier avec prudence. Ses doigts effleuraient certaine partie du corps de William, sans pour autant passer aux choses sérieuses, ce qui agaça le blond, mais l'excita d'autant plus. William se mordit les lèvres, se maudissant intérieurement d'en vouloir toujours plus, son bas-ventre quémandant douloureusement de l'attention. Il ravala sa salive, et murmura à son partenaire, d'une voix luxurieuse.

-Appelez-moi par mon prénom...
-Liam...

La voix rauque et sensuelle de Sherlock répondit à la demande de William, qui, à l'entente de ce surnom dont seul Sherlock l'appelait, sentit une nouvelle vague de plaisir frapper son corps, au bord du supplice. Sherlock glissa son visage sous les couvertures, et descendit plus bas, bien plus bas vers l'objet de ses convoitises. William n'en pouvait plus d'attendre, glissant ses mains sous les couettes pour caresser les cheveux détective, l'invitant à continuer. Mais à ce moment précis...

William ouvrit les yeux et se redressa dans son lit, essoufflé, paniqué, le souffle court. Il regarda à droite, puis à gauche, mais personne, le blond était bel et bien seul dans sa chambre. "J'ai rêvé ?... " pensa-t-il, redescendant petit à petit sur terre. William toucha ses joues, toujours aussi rouges, telles de la fièvre, ce rêve l'ayant déjà bien effarouché. Il reprit sa respiration lentement, calmant les battements de son cœur qui s'étaient emballés depuis son réveil soudain. Depuis quand William faisait-il se genre de rêve si explicite ? Les images de ce fantasme continuaient de tourner dans l'esprit du blond, se remémorant un Sherlock en train de lui procurer du plaisir. Plaisir que William n'avait pourtant jamais expérimenté auparavant, ne comprenant donc pas pourquoi il pouvait s'imaginer de telles choses, si peu recommendables. Gêné, il prit son oreiller contre lui pour y cacher son visage encore rouge, et y étouffer par la même occasion un petit cri d'agacement envers lui même. La bosse présente sous ses draps rendait son rêve encore plus réel. William y avait prit un plaisir fou, son subconscient lui ayant offert tout ce qu'il désirait depuis longtemps. 
 Il resserra les cuisses, comprenant qu'il devrait se soulager seul, à son grand désarroi. Il glissa ses mains sous ses couettes, pensant à Sherlock, à ce songe qui l'avait fait monter au septième ciel. Il pensa à cet homme qui l'intéressait tant, qui l'attirait tant, qu'il désirait au point d'en rêver la nuit. William gémit son nom, seul dans son lit, contenant sa voix du mieux qu'il le pouvait pour ne pas alarmer personne. Le manoir était grand, certes, mais les murs étaient très mal isolés. Le blond étouffa ses gémissements, la tête dans son oreiller, excité plus que de raison, une main sous les couvertures.

-Sherly.. Sherlock !

Le blond arriva au point de non retour assez vite, déjà bien excité par ce rêve dont les images continuaient de tourner en boucle dans son esprit. Il redescendit petit à petit, reprenant une respiration normale. Il fixa silencieusement le plafond de son lit baldaquin, honteux de lui même. 
Si Sherlock ne ressentait pas la même chose, ses songes et actes n'en seraient que plus sales. Le blond grimaça à cette pensée, il était bel et bien un réel démon finalement, au pensées sales et impures. Après cela, William ne pourrait plus jamais faire face à Sherlock sans repenser à ce rêve. Il avait terriblement honte de lui, mais William avait toujours ce petit espoir au fond de lui. Si Sherlock pensait la même chose... Pouvait-il en profiter un peu ? S'il essayait de séduire le détective pour quelque chose de plus sérieux que du simple flirt comme ils avaient l'habitude de faire tous les deux, pourrait-il savourer ce plaisir qu'il a expérimenté en rêve ? Mais s'il se trompait, il ne pourrait plus jamais faire face au détective, et leur relation disparaîtrait aussi vite qu'elle était apparue. Si seulement William n'était pas le Prince du Crime, le blond pourrait profiter de toutes ces envies sans se poser de question. William se sentait perdu. Il avait envie de Sherlock, c'était indéniable, mais d'un autre côté, il ne se sentait pas légitime de ressentir ce genre de chose. Dans son plan, il n'avait absolument pas prévu de pouvoir tomber amoureux de son propre ennemi. Il se mordit la lèvre, s'emmitouflant sous ses couettes, essayant de retrouver le sommeil malgré lui. Le blond appréhendait sa future rencontre avec Sherlock, comment lui faire face après tout cela ?. 

Logeant actuellement dans son manoir à Londres, une rencontre pouvait arriver bien plus vite que prévue...

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