Chapitre 2

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Chapitre 2 Seule

Louise était de retour chez elle, enfin dans le pensionnat dans lequel elle a toujours vécu, c’était sa maison, depuis qu’elle à l’âge de penser elle se rappelle avoir toujours vécu ici, mais elle ne s’en plaignait pas, malgré que sa gouvernante soit des plus irritantes.
Elle rentra la clé dans la serrure, se déchaussa et rentra à l’intérieur, il était déjà assez tard, 16h et le soleil commençait déjà à se coucher, elle ferait vite d’aller se changer pour pouvoir prendre un bon repas et vaquer à ses occupations.

Et c’est ce qu’elle fit, elle se précipita à l’étage et rentra dans sa chambre rapidement, elle posa son sac près de la porte mais alors qu’elle commençait à se déshabiller, elle remarqua une forme étrange dans le jardin, curieuse elle refit son chemin à l’envers pour se retrouver dans la cour du pensionnat.

La forme étrange qu’elle avait vue n’était autre qu’un nid d'oiseau abandonner, elle récupéra les restes et rentra à l’intérieur, il faut savoir que le pensionnat accueillait en principe plus de 40 enfants, mais sans raison précise, la gouvernante avait fermé les portes, alors il n’y avait plus que elle et Louise dans la grande maison, leur quotidien était triste et morose, à croire qu’il n’y avait aucune vie au sein de cette maison.
Gardant le ni comme un objet fragile et précieux, Louise rentra dans la maison, le regard vissé sur son précieux, heureusement pour elle la gouvernante n’était à la maison que vers 19h, va savoir ce qu’elle faisait de ses journées, mais le faite qu’elle ne soit présente que de 19h à 6h du matin arranger sérieusement Louise.

Elle remonta dans sa chambre encore une fois, elle s’assit au bord de son lit et posa le nid sur la table basse positionner à gauche de son lit, celle-ci était d’ailleurs rempli d’autres petit objets trouvés dehors, passant d’un caillou en forme de cœur à un cocon de chenille.
Faut croire que c’était une passion chez cette jeune demoiselle en licence de philosophie.

Louise s’allongea dans le lit et soupira de lassitude, c’était ainsi, à chaque fois qu’elle se retrouvait seule avec elle-même , elle était confrontée à une solitude dont elle en était elle-même l’auteur. Finissant par réellement en avoir marre, elle prit des sandales qu’elle enfila avec des chaussettes, elle prit aussi un petit sac à main dans lequel elle mit ses écouteurs, son téléphone et des bonbons.

Elle se rendit au rez-de-chaussée, reprit les clefs et sortit de la maison fermant derrière elle, Louise n’avait pas de destination particulière en tête, juste le fait de sortir lui avait traversé l’esprit.
En chemin elle enfonça ses écouteurs dans ses oreilles et mis une chanson aléatoire, elle regarda fixement la foule devant elle tout en continuant à marcher, comment elle haïssait se monde de merde ainsi que ces humains de merde, toujours à jouer la carte de l’égoïsme et de l’ignorance.

Enfin, elle ne pouvait faire autrement que de détester la nature profonde de l’homme, rien de plus.
Louise aux yeux du monde était une jeune femme seule, livré à elle-même dans les limbes de ses cauchemars, elle n’était pas anthropophobe, non loin de là, elle n’avait pas peur des gens, elle l’est détestait c’est tout.
Entre sa maison et le chemin qu’elle a parcouru, l’univers a pu être témoin de sa triste solitude… 

Elle commença à se rappeler de son enfance, une fois durant un jour de pluie elle se rappela avoir regardé ses camarades de classe jouer dans le parc près de la crèche elle-même près de son ancienne école primaire, un après-midi de pluie.

La petite Louise tout juste âgée de cinq ans observait ses camarades de classes jouer au ballon sous la pluie, elle elle était posée sur l’une des balançoire accrochée au seul,arbre du parc, c’était en saule pleureur, les feuilles lui tombaient légèrement sur la tête alors qu’elle se balançait doucement d’avant en arrière le regard fixé sur ses camarades. Aujourd’hui leurs tuteurs leur avaient offert cette joie d’aller dans un air de jeux mais quel fut le désastre lorsque le ciel avait commencé à pleurer, mais la tristesse des enfants était encore plus immense que celui du ciel gris à tel point que les tuteurs les avaient laissés s’amuser sous la pluie.

Louise ne se faisait pas cette joie donc toute seule elle s’est dirigée vers l’arbre et s’y est assise et depuis lors n’a plus bougé malgré son petit corps trempé. Personne n’avait remarqué son absence mais également personne ne se souciait du fait qu’elle reste ainsi sous la pluie, à cet âge elle vivait une telle solitude de ses petits yeux elle regarda les adultes aller chercher les enfants et rentrer avec alors que elle, elle était rester là, personne ne l’avait vu.

La petite se leva et toute seule s’était dirigé vers l'école, elle y était rentrer alors que les autres étaient entrain de se sécher avec les serviettes que leur parents avaient mis dans leur sacs pour la douche du midi après manger, tous les regards s’étaient braqués sur elle et une dame lui avait crier dessus :

“- LOUISE !! Tu-”

Louise secoua violemment et s'arrêta de marcher, elle leva la tête vers le ciel et murmura

“- Je déteste l’être humain”.

_Mémoire d'un monde de merde_Où les histoires vivent. Découvrez maintenant