Narrateur ( seulement dans ce prolonge )
Achlys ne pouvait s'empêcher de regarder sa sœur, Adriana, d'un œil envieux. Elle, accepté ses longs cheveux bouclés. Elles, accepté ses formes. Elle, accepté sa personnalité. Adriana était parfaite aux yeux de sa petite sœur. Adri' était généreuse, empathique, pleine de vie. Tout le contraire d'Achlys, qui elle, ne vivait que par son ombre. La jeune fille regardée donc sa sœur, parlant avec des invités. Et inconnus. Ces gens étaient là pour son anniversaire, et pourtant, elle ne les connaissais pas. Pas le moins du monde.
Et à ses côtés, se trouvaient Maria, sa meilleure amie. Celle-ci lui parlait, en boucle. Mais Achlys ne l'écoutait pas, bien trop obnubilée par son aîné. Elle n'était pas jalouse d'elle, elle ne lui voulait aucun mal. Au contraire, Achlys aurait donné sa vie pour Adriana. Elle était son sang, sa veine, son reflet, sa vie, son tout. Elle aimait sa sœur plus que tout. Plus qu'elle même. Bien plus. Ach' admirait sa sœur. Mais il lui arrivait de l'envier. Pour sa beauté, son charme, son amour propre. Pour sa personnalité, également. Mais Maria coupa son amie dans ses réflexions, en claquant des doigts devant son visage.
— Tu m'écoutes ?
Achlys avait tourné la tête vers son autre sœur, Maria était comme une sœur pour elle. Elles pouvaient tout se dire. Elles pouvaient se voir à n'importe quel moment de la journée, ou de la nuit. Ces filles étaient inséparables, elles avaient la même relation que celle entre Ach' et Adri'. Beaucoup aurait aimé avoir une meilleure comme Maria, et comme Achlys. Les deux fesaient la paire.
— Oui, tu parlais de Clark qui a sourit à Layna, avait répondu la brune, d'une voix ennuyée.
Maria avait donné une tape dernière la tête de son amie, et lui avait lancé un regard dur.
— Espèce l'insolente ! Ça fait quinze minutes que j'ai fini avec ça !
— Tu parles trop aussi !
Maria s'était esclaffé avant de tourner le dos à sa meilleure amie. La jeune mât lui en voulait de ne pas s'intéresser plus que ça à sa vie.
— Très bien. Si je parle trop, je me tais dans ce cas.
Maria croisa les bras contre la poitrine et regarda droit devant elle, confiante. Elle savait que son amie aller revenir vers elle. Il n'y avait aucune manipulation entre elles, juste des chamailleries. Elle attendait que la brune vienne la prendre dans ses bras. Et c'est exactement ce qu'il s'était passé. Achlys avait pris Maria par la taille, et avait collé sa tête contre son dos, dans une moue enfantine.
— Pardonne moi Maria. Promis je t'écoute.
Sa voix moqueuse prouvé ouvertement à son amie que la scène qui était entrain de se produire était stupide, mais tant pis. Les deux étaient stupides, quand l'on y repense.
Le reste de la soirée s'était passée calmement, enfin, aurait dû se passer calmement. Mais la chance les avait quitter, je parle des Perez.
Alors qu'Achlys s'apprêtait à souffler ses bougies aux côtés de sa sœur, un coup de feu retentit. Tout le monde s'était arrêté pour regarder partout dans la salle, mais rien. Mais en une fraction de seconde, une dizaine d'autres coups de feu avaient retentit, et avait criblée de balle, le corps d'Adriana, qui s'était effondré dans les bras d'Achlys. Tout le monde s'était mis à hurler, courir dans la salle. Les adultes avaient pris les mains des enfants et s'étaient mis à fuir cette salle où une fusillade s'étaient installés. Les larmes aux yeux, Achlys gardée précieusement le corps de sa défunte sœur contre elle, et elle s'était mise sous la table couverte d'une nappe blanche. Collant le corps d'Adriana contre elle, elle se bercée à ses côtés, des perles salé coulant abondamment contre ses joues.
— Adri' j't'en supplie réveille toi...
Malgré ses supplications la blonde gardée les yeux fermés.
— Adri' j't'en pris ! Ouvre les yeux tu peux pas me laisser comme ça !
Achlys tentait d'ouvrir les paupières de sa sœur aînée, mais rien. Sa peau blanchissait à vue d'œil. Elle puait la mort.
— ADRIANA !
Mais non Achlys. Ça ne sert à rien de crier. Ta sœur ne t'entends plus. Elle ne te regardera plus. Elle ne te parlera plus. Elle ne t'aimera plus. Car elle n'est plus là. Ça ne sert à rien de crier ta douleur car personne ne viendra te sauver.
Pourquoi avait-il fallut que l'on lui fasse cela ? Pourquoi avait-il fallut qu'on lui prenne sa sœur ? La personne qu'elle aimait le plus au monde.
Le sang affluaient sous la table, coulant sur les bras de la brune.
Le trois décembre. Le jour de son anniversaire. Le pire jour de sa vie.
La mort de sa sœur. Le meurtre de sa sœur.Peut importe qui avait fait ça. Peut importe qui l'avait tué. Elle se vengerait, et ce, de la pire des manières.
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Achlys : La noirceur est humaine
RomanceAchlys Botzaris a toujours vécu dans l'ombre de sa sœur, Adriana. Jusqu'à ce que celle-ci décède « par manque de chance ». Les médias signalent que sa mort est due au hasard et à la cruauté de la vie. Mais quand Achlys et les membres du cartel de so...