Chapitre 4

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Le claquement sec des menottes résonnait encore dans la pièce alors que le suspect, les poignets entravés, prenait place sur la chaise métallique. Autour d'elle, les murs gris et froids de la salle d'interrogatoire renvoyaient une impression d'étouffement. De l'autre côté de la table, l'inspecteur Greenwich feuilletait calmement le dossier, son visage impassible, bien que l'adrénaline trahisse la tension latente. Ils avaient enfin mis la main sur le principal suspect. Restait à savoir si cet interrogatoire révélerait la vérité ou si le mystère continuerai davantage.

L'inspecteur leva les yeux et fixa la coupable présumé, dont le regard restait sombre et insondable

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L'inspecteur leva les yeux et fixa la coupable présumé, dont le regard restait sombre et insondable. Une guerre silencieuse venait de commencer, et chaque mot, chaque silence serait une pièce du puzzle.

-Eh bien madame Campbell, vous savez pourquoi nous sommes ici. Venons en aux faits. Pourquoi avoir tué votre mari?!

-Je... Je... Je ne l'ai pas tué. J'aimais mon mari!

-Pouvez-vous me dire ou étiez-vous avant de découvrir son corps?!

Elle se mit à réfléchir un long moment. Greenwich impassible était suspendu aux lèvres de cette dernière. .

-Eh bien, le matin du meurtre, j'étais chez... Chez mon amant! déclara t-elle.

-Qui est-ce?!

-Il... Il n'est pas d'ici. Il travail dans un autres Etat.

Greenwich prit le temps d'allumer un cigare, il pensait vraiment avoir tenu le coupable. Puis, avec un air de vainqueur dit:

- Pourquoi avez-vous une relation extra-conjugale?

La colère monta dans l'esprit de madame Campbell, elle émit quelques jurons à l'égard de son défunt mari en disant:

- Ce salaud, ce fils de chien avait eu le culot d'avoir des relations intimes avec l'une de ses secrétaires dans nôtres lit conjugale. Je ne pouvais cautionner pareil humiliation. J'ai donc décidé de faire de meme et avoir un amant.

Surpris de cette déclaration, il se mit debout, fit le tour de la salle d'interrogatoire, s'accouda un moment sur la table, éteignit son cigare dans le cendrier, revint s'asseoir et dit:

-Donc c'est votre mari qui vous trompait le premier... Avez-vous une idée de qui cela pourrait etre?!

-Malheureusement je ne l'ai connais pas toute. Mais ce dont je suis sure, c'est qu'il y avait une certaines Mady Chandler.

-Et pourquoi avoir voulu vous suicidez?! Si vous ne vous reprochez de rien, vous ne deviez pas le faire!!!

-j'ai appris hier à l'hôpital etre atteinte d'une tumeur du cerveau et qu'il me restait peu de temps à vivre. Pourquoi vivre si au final c'est pour mourir de cette façon.

Des larmes se mirent à couler le long des joues de madame Campbell. Emut de compassion, Greenwich lui passa un mouchoir qu'il sortit de sa poche. Cette dernière la saisie et se nettoya le visage de plus belle et relança:

The Serial KillerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant