PDV Tp :
Toc, Toc, Toc...
- Oui entrez !
La porte s'ouvrir violement, s'abattant au passage contre le pauvre mur tout juste repeint. Je fixas avec énervement la tignasse blonde qui venait d'entrer.
Je déposa mon livre sur la table de chevet, tentant de canaliser mon envie de meurtre. Il va m'entendre celui là...
- Katsuki la porte ! Tu as un putain de problème avec sa !
- Tch ! Tu cause beaucoup pour une malade !
- Tu devrais t'en réjouir tête de cul !
Son regard s'assombrit soudainement et sa mâchoire se contracta sous l'effet de la colère. L'explosif s'avança vers moi, près à m'etrangler.
Par un heureux hasard, ma mère passa la porte au même moment, suivit de près par mon père, me sauvant ainsi la vie. Cette dernière se précipita vers moi les larmes aux yeux.
- Oh mon dieu, Tp !
Elle m'enlassa alors que Katsuki me faisait des signes de mort derrière son dos. Je decidas de lui rendre un bon majeur des familles.
Ma mère mit fin à notre accolade après quelques secondes qui me parurent une éternité. Mon père apporta une chaise pour pouvoir s'assoir à mon chevet.
Mon paternel attrapa doucement mes mains avec mes siennes tout en me questionnant inquiet.
- Tu te sens comment ?
- Beaucoup mieux. L'infirmière m'a assuré que je pourrais rentrer à la maison ce soir.
- Je vois...
Ils me regardaient tout les deux avec des têtes d'enterrement. Je gloussa dans l'espoir de détendre l'atmosphère, assez pesante.
- Ce n'était qu'une petite crise de rien du tout, je vous assure
Ma mère se leva brusquement, fesant tomber sa chaise. Elle répliqua les pins sérés et les sourcils froncés.
- Tu te fous de nous la Tp ?! "Qu'une petite crise" ?! Tu t'es effondrée par terre après avoir tousser du sang ! Et puis ton cancer n'est pas une chose à prendre à la légère !
J'eu un pincement au cœur et baissa honteusement la tête. Ma mère avait raison. Si je refesait pas malheur une autre crise de se genre, je pourrais sûrement y laisser ma peaux.
Et puis, mon cancer n'arrangeait rien. Il faisait à présent partit de mon cotidient. Je savais pertinement qu'un jour où l'autre il me rattrapera et se serra la fin.
Mais je préfère ne pas m'attarder sur ce sujet, déjà assez douloureux comme sa pour moi. Voyant mon mal être, Katsuki grogna.
- J'ai la dalle, on peut rentrer les vieu-
Le poings de ma "tendre" mère rencontra violement la tête du pétard mouillé. Je tenta d'étouffer un petit rire avec mes mains.
- QUOI LA VIEILLE ?!
- FILS INDIGNE !
Je tenta de me lever seule. Mes jambes étaient encore légèrement engourdis suite à ma petite opération. Je me maintenir debout grâce aux barrières de mon lit.
- Attends Tp.
Mon père se précipita vers moi. Il passa mon bras au dessus de son coup, m'aidant ainsi à tenir en place. Je lui lança l'un de mes faux sourire.
J'utilise de plis en plus ce genre de sourire. Sa m'aide énormément. Je ne sais pas se que je ferais sans.
Je m'installe sur l'un des sièges arrières, à côté de mon imbécile de frère. Ma mère tourna les clefs dans le contacte et la voiture démarra.
Pendant le trajet, mon père ressus une notification qui le fit sourire. Il nous annonça.
- Ce soir, on mange chez les Midorya !
Je vais enfin pouvoir revoir Izuku ! Je suis si contente. Sa doit bien faire 3 semaine que je ne l'ai pas vue.
Je remarqua mon frangin me regarder avec un sourire carnassier collé au visage. Je lui dit d'un ton provoquant et en lui tirant la langue.
- Tu veux quoi la bombe atomique ?
- Ta gueule ! T'a qu'à arrêter d'sourire bêtement, t'es encore plus moche que d'habitude comme sa !
- KATSUKI TON LANGAGE !
- C'EST BON LA VIELLE !
- NON !
J'affiche un sourire triomphant. De toute manière, j'avais toujours eu un tour d'avance face à ce chihuahua enragé...
À suivre
