MERCREDI 22 NOVEMBRE 2013
2:30am
Atlanta's streets.
Point de vue externeChristian Beadles était ce jour là, d'un romantisme à en dégoûter plus d'un. Il avait décidé de ne pas aller en cours pour la journée, préférant partager avec Nessa le peu de temps qu'il restait à la jeune fille. Il s'était rendu chez un fleuriste, achetant les plus belles roses qu'il put trouver, et se rendit à l'hôpital aussitôt. Arrivant devant l'immense édifice lugubre, il avait le sourire, prêt à retrouver celle qui le faisait vibrer. Une fois entré, il sautillait vers l'ascenseur. Il se rendit donc au deuxième étage, et se rendit directement devant la chambre 215, connaissant à présent le chemin par cœur. Il ouvrit doucement la porte pour ne pas faire de bruit, dans la cas où sa bien aimée dormirait encore. Il entra donc sur la pointe de pieds, avant de se rendre compte que la chambre était vide, et que le lit était fait au carré. Les affaires de la jeune fille ne trouvaient plus sur la table de nuit, mais son odeur était toujours présente. Christian perdit son radieux sourire, et une boule se format dans sa gorge. Il sortit en courant dans cette chambre livide, bousculant tous ceux qui avait le malheur de se trouver là. Il heurtât malencontreusement le docteur Wren. Heureux de ce hasard, il s'empressa de demander :
Christian - Criant, NESSA ! PUTAIN, OÙ EST NESSA . DITES LE MOI MAINTENANT !
Le docteur semblait effondré, ce qui accentua l'inquiétude du plus jeune d'entre eux. Il conprit donc de suite ce qui se passait.
Christian - Non... Non, non, NON !
Dr Wren - Pleurant, Son coeur à laché peu après minuit. Je suis tellement...Le diplomé de médecine ne parvint pas à terminer sa phrase. Le jeune quant à lui lacha le bouquet de roses roues, qui s'ecrasat au sol, et poussa un cri de douleur, attirant tous les regards sur lui. Les larmes firent peu à peu apparation sur ses joues. Il criait toujours. Il vidait sa rage, il hurlait sa peine. Ses genoux heurtèrent le sol, et le jeune homme se retrouva rapidement recroquevillé sur lui même contre le carrelage hostile et froid de l'hopital. Des infirmière tentèrent de l'aider à se relever, mais il refusait toute aide, préferant hurler à la mort. Chaque partie de son corps tremblait à présent. Il avait tellement mal. Comme si on lui avait arrache le coeur à vif, sans scrupules. Il le savait, il s'y était préparé, mais tout avait été tellement rapide, qu'il n'avait pas eu le temps de réaliser que le temps fillait bien plus vite qu'il ne pouvait l'imaginer. La seule femme qui arrivait à le faire rêver était partie rejoindre tous ceux qu'on avait pleuré dans le passé, et qu'on ne reverrait plus jamais. Nessa, la belle Nessa, venait de l'abandonner à jamais, emportée par les griffes féroces de la maladie. C'est alors que le docteur Wren se jeta aux pieds du jeune Beadles, le serrant dans ses bras, et partageant sa peine en pleurant. Les regards des quelques curieux ne les empêchaient en rien d'hurler à la mort, et de crier le nom de celle qu'ils regrettaient déjà tellement. Une infirmière vint poser sa main sur l'épaule du plus jeune, l'ammenant à lever la tête.
Infirmière - Mademoiselle Fowles a laissé ça pour vous.
Elle lui tendit alors une petite boite en velour. Christian essuya negligement quelques larmes, avant d'ouvrir là jolie boite avec soin, et d'y découvrir un foulard. C'était le préféré de Nessa, celui qu'elle portait le plus souvent. Le jeune porta ce morceau de tissu à son nez, ferma les yeux, et huma le foulard. Son odeur emplissait ses narines, comme si un petit bout d'elle était encore présent tout prêt de lui. En ouvrant de nouveau les yeux, le jeune homme découvrit un bout de papier plié en deux. Il l'ouvrit donc, et ressentis une vague de mélancolie quand il reconnut l'écriture en italique de celle qu'il aimait. Il commençat alors à lire, se concentrant pour réussir à voir clair malgré les larmes qui lui brouillaient la vue.
"Christian, mon amour,
Aujourd'hui c'est ton anniversaire, et si tu lis cette lettre, c'est que je n'ai pas tenu assez longtemps pour te le souhaiter de vive voix. Je voudrais avant tout te rappeler à quel point je t'aime. Tu sera toujours le premier et le dernier, même si notre idile fut courte. Tu m'a redonné de l'espoir, de la confiance en moi, et avant tout, le sourire. Tu es merveilleux Christian. La meilleure personne qu'il m'ai été donné de rencontrer. J'ai passé les 3 meilleurs jours de ma vie dans tes bras. Jared avait raison, mes plus beau moments ont été les derniers. Je ne veux pas que tu craque, que tu t'effondre, non, je voudrais que tu reste fort, que tu affronte cette épreuve, comme toutes les autres. Je sais que l'idée de me rejoindre te passera par la tête, mais si il y a bien une chose que je ne veux absolument pas que tu fasse, c'est ça. Reste au près de Caitlin et de Swanne, elle ont besoin de toi. Dis à Jared que je le remercie pour tout ce qu'il a fait pour moi, et embrasse nos soeurs de ma part. Je t'embrasse.
Ta little princess qui t'aimera toujours, où qu'elle soit."Christian referma les yeux et se recroquevilla de nouveau sur lui même. Ses sanglots brisaient le silence lugubre de l'endroit. Le petit tissus grenat était toujours présent sous son nez, le rassurant quelque peu. Il n'avait put passer que 3 jours avec celle qu'il aimait, et au fond, c'est ce qui lui faisait le plus mal. A peine l'avait-il trouvé, qu'il devait déjà la laisser s'en aller. Son coeur se déchirait, il exploser. Et son corps, lui, était secoué par de violents spasmes. Il faisait vraiment peine à voir. Deux infirmière l'attrapèrent sous les bras et l'installèrent dans une petite pièce, afin qu'il ne dérange pas plus le reste de l'hopital. Il évacuait sa peine, là, sur cette chaise, jusqu'à ce que les larmes lui manquent.
LUNDI 27 NOVEMBRE 2013
10:30am
Église d'Atlanta.
Point de vue externeChristian - Vous savez, j'ai toujours été ce garçon, qui s'inventait une autre vie pour paraitre intéressant. Je me suis toujours fait passer pour quelqu'un que je ne suis pas. C'est à cause de ça que tout a mal commencé entre Nessa et moi. Je prenais cet air de bad boy, pour faire croire à tous que j'avais confiance en moi, mais derrière cette image ce cachait un garçon sensible et faible. Ce garçon là, il n'y avait que Nessa qui le connaissait. Elle m'aidait à me sentir bien. Elle était et sera toujours mon petit rayon de soleil. Il fit une pause, et retint ses larmes. À partir du moment où elle à su pour sa maladie, elle ne s'est pas batue. Tout simplement parce que des abrutis tel que moi se permettaient de gâché cette belle fleur qu'elle était. Et puis... une fois qu'elle avait décidé de se battre, il était trop tard. Mais, vous savez quoi ? Elle m'a toujours impressionné. Du début à la fin. Jamais elle ne s'est pleinte. Jamais elle n'a prononcé un mot disant qu'elle allait mal. Elle restait forte pour ceux qui étaient autour d'elle, pour nous épargner ! Elle à toujours préféré penser au bonheur des autres avant le siens, ce dont j'ai été incapable. Il reprit son soufle, laissant echapper quelques larmes. Nessa, si tu m'entends, écoutes bien ça. Tu es la lumière de ma vie. Aujourd'hui encore, et demain encore plus. Jamais, je dis bien jamais personne ne pourra prendre ta place ici, pointant son coeur, parce que personne ne t'arrive à la cheville. J'aimerais pouvoir te serrer dans mes bras rien qu'une fois encore, juste une dernière fois. J'aimerais te dire au revoir dignement. Parce... Nessa, je t'aime de tout mon être, et bien plus encore.
Le jeune homme éclata. Il explosa littéralement. Ses genous heurtèrent le sol, et ses cris résonnaient à l'intérieur de l'immense église. Toute l'assemblait le regardait avec compassion. Les plus proches amis de Nessa pleuraient également. Il y avait environ 300 personne à ce moment dans l'église d'Atlanta. Tous les camarades de classe de la défunt étaient venus lui rendre un dernier hommage, ainsi que tous ses professeurs. Nessa était quelqu'un d'apréciée, malgré ce qu'elle pensait. Caitlin, en larme, acourra auprès de son frère afin de l'aider à rejoindre sa place. Le jeune homme n'avait prit aucune note. Tout ce qu'il avait dit était tout droit sortit de son coeur. À présent, il passait devant monsieur et madame Fowles, qui étaient faussement triste. Aucune larme ne se pointait sur leurs joues. Aucune signe de tristesse, non rien. Christian les regarda avec dégoût, et ne pu s'empêcher de lancer :
Christian - Vous n'êtes que des monstres. Vous avez tué votre fille.
La mère de la jeune défunte mimât une mine choquée, et envoya sa main sur le joue de Christian. Ce dernier porta sa main à sa joue, et continua son chemin, ne regrettant en rien se qu'il venait de prononcer.