Stars_girly présente...
𝚍 𝚎 𝚞 𝚡 𝚍 𝚎 𝚜 𝚝 𝚒 𝚗 𝚜 𝚟 𝚘 𝚞 𝚎́ 𝚜 𝚊̀ 𝚎̂ 𝚝 𝚛 𝚎 𝚜 𝚎́ 𝚙 𝚊 𝚛 𝚎́ 𝚜.
Hela Valeska n'a jamais pensée à vivre autrement, enfermée entre une cage d'or. Fille d'un grand chef de cartel de drogue...
Je m'assois sur l'une de chaise qui se trouve dans la cuisine. Au fond du couloir face à moi, j'aperçois mon père. En me voyant, il m'adresse un petit signe de la main, m'intimant de le rejoindre. À sa hauteur, je me réfugie dans ses bras. Une larme vagabonde s'écoule le long de ma joue. Je m'apprête à laisser mon père dans un endroit où ses ennemis peuvent le retrouver. Il m'avait déjà expliqué les risques qu'impliquait sa vie de narcotrafiquant, mais jamais je n'avais la vérité d'aussi près de hier soir.
— Mon diamant, il caresse délicatement ma joue humide. À vingt ans, on ne pleure plus pour son vieux père, dit-il en ricanant.
Je le relâche, laissant échapper un petit rire. Même si c'est un homme qui a les mains salit par ses péchés, je l'aime quand même... Il est ma seule et unique famille. Je n'ai jamais connu ma mère, lui seul était au chevet de mon berceau. Il n'est pas entré dans les détails de son décès. Mais il l'aimait. Oh oui, il l'aimait tant.
— Ta mère serait tellement fière..., murmure-t-il en caressant le haut de mes cheveux. Et je te promets que je les tuerais, ils nous ont enlevés notre bien le plus précieux...
Je lève le menton vers lui, aillant tilté sur sa dernière phrase.
— De quoi tu parles ?
Mon père me scrute, puis prend une grande inspiration.
— C'est eux qui t'ont enlevé ta mère Carla...le cartel de Don José.
Je ne sais plus quoi exprimer. De la haine ? De la tristesse ? Mon souffle se bloque dans ma gorge qui est nouée. Jamais il n'a parlé de sa mort de façon aussi détaillée. Je le sonde, cherchant à ressentir la même chose que lui. Mais j'en suis incapable...Je ne l'ai pas connu comme lui l'a connaissait. Parfois j'aurais aimé la connaître. Prononcer ce mot qui lui était destiné, mais qui n'a jamais franchi la barrière de mes lèvres ; maman.
— Tu me donneras des nouvelles de toi mon diamant ?
Évidemment, Hector Valeska ne pleure pas. Mais le timbre de sa voix se brise lorsqu'il prononce ces mots. Pendant longtemps, il n'a fait que me répéter que les larmes étaient une trop grosse faiblesse. Mais lorsqu'il a compris que j'étais incapable d'être moi aussi, en pierre, il m'a laissé tranquille.
— Compte sur moi papa...
Une dernière fois, mes bras s'enroulent autour de sa taille pendant quelques secondes. Lorsque je m'écarte, du mouvement se fait remarquer derrière lui.
— Nous nous reverrons.
Ruben annonce l'heure du départ. Je n'en ai pas envie...Mais c'est pour mon bien et pour celui de mon père...C'est la seule chose que je peux faire pour le remercier de l'éducation et l'amour qu'il m'a donné depuis ma naissance. Les frères apparaissent dans mon champ de vision. Kieran rejoint le van, tandis que Seth réajuste son blouson en cuir noir. D'une main, il extirpe une cigarette de la poche de celle-ci et la coince entre ses lèvres. Lorsqu'il remarque mon regard sur le siens, l'un de ses sourcils se lève légèrement.
Je détourne vite mes yeux de sa silhouette et me concentre sur Maria, qui arrive doucement vers moi. Elle doit faire une bonne tête de moins que moi, alors je me baisse légèrement et la serre dans mes bras. La femme qui a aidé mon père a m'éduquer me reluque, les yeux gorgés de larmes. Son pouce frotte délicatement ma joue
— Si un imbécil viene a darte la vuelta, personalmente le patearía el trasero, menace-t-elle.( Si un imbécile vient te tourner autour, je lui botterais personnellement le cul.)
Je ricane et la remercie. Derrière elle, Ruben me montre la montre à son poignet, tapotant dessus. Je lâche Maria et me range aux côtés du bras droit de mon père.
— Nous allons y aller Hector, rabroue Ruben.
Mon père acquiesce d'un hochement de tête et croise ses mains devant lui. Je fais volte-face au porche en pierre blanches, soutenu par de grandes colonnes. Devant la fontaine qui fait rond-point, le vanne m'attend. À contre cœur, j'avance, sous le regard observateur de Seth, qui ne cesse pas de me regarder.
Je m'installe dans l'habitacle. Les vitres teintées ne laisser pas beaucoup de place au soleil brûlant de Malaga. Je tourne ma tête et vois Ruben, toujours sur les marches, qui parle avec Seth et Kieran, qui est descendu. Je baisse légèrement ma fenêtre lorsque j'aperçois les sourcils de Ruben qui se froncent de plus en plus.
Et la phrase qui me parvient aux oreilles me fait tressaillir.
— Ne la touchez pas, vous voyez très bien ce que je veux dire.
Après avoir acquiescé, ils montent dans le van. Seth à ma droite et Kieran sur le siège passager à ma gauche. J'enfile mes écouteurs et choisi une musique depuis mon téléphone. Mon père adorait me faire danser sur Bamboléo lorsque j'étais enfant, alors je la lance, le cœur lourd. Seth pose son coude sûr la bordure de la fenêtre en regardant l'extérieur, Kieran lui, mets son pull en boule contre sa portière. L'aérodrome est à peu près à un peu moins de deux heures de route d'ici.
✵✵✵
Je sors du van et récupère ma valise, qui a été sortie du coffre. Les hommes de mon père s'occupent quant à eux de charger le jet privé avec mes cartons. Seth est posté à côté de moi. D'ici, j'aperçois son Glock qui est coincé dans l'élastique de son jean sombre.
Il est trop occupé à pianoter sur son téléphone pour me parler. Alors je lance tout de même :
— Tu es déjà allé là-bas ?
Il descend péniblement ses yeux sur moi. Étant plus grand, il n'a besoin que de regarder au niveau de son menton.
— Ça ne te regarde pas.
— J'essaie simplement de meubler la conversation, me justifier-je.
— Très bien, alors parle toute seule, crache-t-il.
— Pourquoi être aussi désagréable ?
Je le scrute, tandis qu'il souffle pour la énième fois, agacé par toutes mes questions. Il est toujours aussi arrogant que le peu de fois où je lui ai adressé la parole.
— Je vais mettre tout de suite les choses au clair. Tu ne me parles pas et tu ne cherches pas à le faire. Je suis là pour faire mon boulot, pas pour être ta putain de nounou. Et encore moins ton ami. J'espère que c'est bien clair.
Je lève un sourcil, ahuri. Je crache :
— Très clair.
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Hello guys ! Quand je vous ai dit Ennemis to lovers, je ne vous ai pas mentis 🧙🏻 Attendez-vous à en voir de toutes les couleurs avec Seth et Hela.
